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Création d’une piscine miroir à débordement partiellement hors-sol

Transformer une piscine traditionnelle vieille de 18 ans en un couloir de nage miroir d’eau esthétiquement modernisé à la configuration légèrement hors-sol, tel fut le projet confié à Jean Jacques Gauthey et ses équipes de Piscines Pyrénées-Atlantiques (réseau Carré Bleu).

RÉNOVER LA TRADITION

Semi-enterré, le nouveau bassin a été pensé dans l’esprit d’un couloir de nage aux lignes modernes souhaité par le client, inspiré par une réalisation, comme nous l’explique Jean-Jacques Gauthey.
« En préretraite, le client avait acheté une maison basque, située près de Biarritz, pour la rénover. Cette propriété comprenait une piscine « traditionnelle » 10 m x 5 m avec un fond en pointe de diamant et un escalier roman. L’objectif était de moderniser l’ensemble dans un esprit contemporain. Connaissant la marque Carré Bleu, il est venu vers nous avec une idée en tête. Muni de la photo d’une piscine réalisée par un confrère et récompensée par un Carré d’Or, il nous a confié le désir d’en posséder une similaire, à savoir un couloir de nage. Nous avons donc travaillé sur un projet, matérialisé par une esquisse, de piscine miroir à débordement de 13 m x 3,80 m en partie hors-sol. Une proposition validée par le client. »

UNE BONNE BASE DE DÉPART

« Le problème avec une rénovation de bassin, c’est que nous ne savons jamais vraiment où nous mettons les pieds. Hormis si nous avons réalisé la piscine d’origine, c’est toujours un peu une découverte. Pour ce projet, nous n’avions pas les plans. Pour autant, exceptionnellement, nous n’avons pas eu de surprise. En rénovation, elles sont souvent de 2 ordres : la maçonnerie du bassin lui-même et les réseaux hydrauliques et pièces à sceller. Ici, nous avons procédé à de l’adaptation, avec des ajustements de niveau, des rajouts de ferraillages sur la maçonnerie existante. Après examen de la structure, nous avons constaté que la qualité de construction était bonne. La maçonnerie avait été faite correctement, dans les règles. Néanmoins, nous n’avions aucune confiance en ce qui concernait les canalisations et savions que nous allions devoir reposer des canalisations neuves entre la piscine et le local technique. Quant à l’accès au chantier, il avait été vérifié en amont du premier devis estimatif. Pour ce projet, l’acheminement des engins ou matériaux ne représentait pas une difficulté. D’autant que nous pouvions librement circuler, sans précaution particulière, dans le sens où la maison et tous les jardins allaient être refaits à neuf. »

 

NOUVELLE ESTHÉTIQUE

« Autrefois de plain-pied, la piscine est en partie sortie de terre avec un fond plat à 1,50 m, l’ancienne offrait deux profondeurs différentes. Ce projet a nécessité l’intervention de plusieurs équipes dédiées : des techniciens spécialisés dans les raccordements des pièces à sceller, le montage du local technique ou encore la pose du revêtement. La partie maçonnerie a été assurée par une entreprise sous-traitante avec laquelle nous travaillons. La base a été conservée en rallongeant le bassin. Pour cela, nous avons cassé l’escalier pour gagner de l’espace et agrandir la piscine. Après avoir modifié la largeur du bassin, passant de 5 m à 3,80, nous avons construit un mur à l’intérieur de l’ancienne piscine, et rentabilisé l’espace restant devenu bac tampon. Sur ce type de projet, le principal problème réside dans les bruits émis par les écoulements des eaux au niveau du débordement. Ici, il n’y en a pas. Ce couloir de nage bénéficie d’un écoulement gravitaire, ce qui évite les bruits de type chasse d’eau avec les canalisations. Lorsque l’eau tombe, elle est récupérée et longe un petit canal avant de se déverser dans le bac tampon.
Pour le débordement, nous avons fait appel à un carreleur. La margelle immergée et les parois extérieures du bassin se composent d’ardoises fines créées sur mesure formant des angles coupés afin que les deux éléments horizontaux et verticaux s’épousent parfaitement. La membrane armée gris anthracite peaufine cette esthétique plus moderne et confère au bassin un côté naturel, un bleu d’un lac de montagne qui s’accorde assez bien au pays basque. Bien sûr, un revêtement foncé est souvent sujet à des problèmes de décoloration, liés au traitement de l’eau. Raison pour laquelle, nous choisissons d’installer des traitements très doux à ultraviolet avec une petite injection de rémanent pour rendre le bassin désinfectant. Cette piscine est traitée au brome. »

DE NOUVEAUX BESOINS

« En comparaison de la piscine d’origine, ce couloir de nage répond à des besoins différents. Les volumes d’eau à traiter ne sont pas les mêmes. Une piscine miroir nécessite une pompe et un filtre adaptés ainsi qu’une seconde pompe dite de gavage pour la régulation du débordement. Toutes les pièces à sceller ont été changées. Nous avons installé des refoulements par le sol. Le local technique a été complètement vidé et ses équipements remplacés. Rattaché à la maison, il est recouvert d’une terrasse donnant sur le rez-de-chaussée. La mobilité dans le local n’était pas idéale car c’est une pièce étroite toute en longueur (1,60 m de largeur et de 3 m de profondeur). Le client souhaitait également sécuriser la piscine. Nous lui avons proposé un volet immergé adapté à la piscine. Il y a très peu de fabricants qui proposent des équipements répondant aux normes des piscines miroir. Il est intégré dans un coffre banquette. Cette banquette a été complétée d’un escalier sur toute la largeur. Enfin, à l’époque de la rénovation, nous avions préparé une dalle béton et passé les tuyaux en prévision de l’installation d’un chauffage. »

DANS LES TEMPS

AVANT
APRÈS

« Cette piscine a été rénovée en 2018. Une rénovation réalisée relativement tôt dans l’année, en mars, pour une durée totale de 4 mois. La météo au Pays basque est très changeante. Durant le chantier, nous avons eu beaucoup de pluie, ce qui nous a forcément un peu retardés. Quant à la coordination des intervenants, tout s’est bien déroulé. Pour les plages ou terrasses, je préfère qu’elles soient posées avant la finalisation de la piscine avec le revêtement, pour une question de propreté. Mais bon, cela reste de la théorie. En pratique, il arrive souvent que nous soyons obligés, pour des questions de délai, de poser l’étanchéité avant l’intervention du carreleur ou du menuisier en raison de la réalité du planning. Souvent, les clients ont un délai en tête pour la réception de leur piscine (mariage, communion, etc.) mais pour ce projet, cela n’a pas été le cas. C’était même le contraire. En effet, la rénovation de la maison qui devait se dérouler en même temps que celle de la piscine a pris beaucoup de retard. Le client a donc réceptionné et profité de sa piscine avant le reste de la propriété. »

UN CLIENT INVESTI ET AUTONOME

« Le client était très satisfait du résultat et a été très investi tout au long du projet. Comme tous mes clients, je lui ai d’ailleurs remis, au moment de la réception de la piscine, un questionnaire de satisfaction. Évidemment, sur le chantier, je ne vois pas tout, ni tout le monde car je ne suis pas tout le temps présent sur site. Il est donc important de savoir si le client est satisfait sur tous les aspects et s’il y a des points qui seraient à améliorer. C’est très intéressant pour nous et nos futurs clients. Aujourd’hui, le client est très autonome. Il possédait déjà une piscine et en connaissait déjà les rouages. Les seules interventions que nous réalisons concernent le SAV comme un problème sur le robot ou le volet. » 

 

Fiche technique

PISCINE D’ORIGINE
Structure :
traditionnelle rectangulaire avec escalier roman
Dimensions : 10 x 5 m. Profondeur : 1,50 / 2,50 m
Filtration : à sable
Revêtement : liner
Abords : plages en Opus Incertum

PISCINE APRÈS RÉNOVATION
Structure : en maçonnerie traditionnelle blocs à bancher avec débordement périphérique effet miroir et conception légèrement hors-sol. Création d’un escalier-banquette sur mesure.
Dimensions : 13 x 3,80 m. Profondeur : fond plat à 1,50 m
Filtration : media filtrant verre
Revêtement : membrane armée gris anthracite
Traitement de l’eau : par stérilisateur UV avec brominateur
Équipements : nettoyeur hydraulique à pression. Couverture de sécurité immergée. 2 projecteurs LED
Abords : margelles en ardoise. Plages en bois composite. Gazon synthétique

Piscines Pyrénées Atlantiques (64) – Carré Bleu
RN 10, 446, avenue de Bayonne 64210 Bidart

Gérant : Jean-Jacques Gauthey

Texte : Carine Del Gobbo – Photos : Fred Blanpain

Le chiffre du mois : piscine et valorisation immobilière

2020 restera une année exceptionnelle pour le monde de la piscine avec près de 200 000 nouveaux bassins. La crise sanitaire sans précédent a, indéniablement, joué un rôle d’accélérateur dans la décision des Français à investir dans un projet piscine. Bien que parfois précipitée car lointaine dans l’esprit de certains, cette agrémentation extérieure, semble finalement s’avérer être un investissement judicieux et rentable pour l’avenir du bien immobilier.

UN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME

D’après une étude du site d’estimation immobilière en ligne, Meilleurs Agents, construire une piscine, malgré son coût conséquent, représente un avantage insoupçonné/sous-estimé pour les propriétaires. Réalisée sur 300 000 transactions réalisées depuis janvier 2019, cette enquête révèle, en effet, que la présence d’une piscine fait, en moyenne, augmenter la valeur d’un bien, appartements et maisons confondus, de +16,3 %. L’étude démontre que la plus-value générée est fréquemment supérieure aux frais engendrés par le projet (construction, entretien…).

DES DISPARITÉS SIGNIFICATIVES

Comme toute moyenne, cette valorisation connaît des différences selon le type de bien et son emplacement.

  • Maison ou appartement, pas logés à la même enseigne

Les maisons avec piscine bénéficient d’une valorisation de +19,5 % du prix. Quant aux propriétaires d’appartements, l’impact moyen est moindre avec une plus-value nette moyenne de +6,9 % en raison du partage et de la mise en commun de la piscine dans le cas d’une copropriété.

  • Une valorisation plus importante au soleil

L’emplacement géographique du bien est également une variante importante. La région d’habitation, le niveau d’ensoleillement et le marché immobilier influent sur le prix du bien. Ainsi, dans les départements comme les Bouches du Rhône et le Var, fortement ensoleillés, l’impact de la présence de la piscine est accru. Les propriétaires peuvent vendre leur logement avec piscine 17,5 % plus cher.

POURQUOI ÇA COMPTE ?

Cette étude démontre, qu’au-delà du projet piscine comme perspective de plaisirs immédiats, construire un bassin peut représenter un important atout financier dans l’optique de futures décisions des propriétaires comme la revente éventuelle du bien. L’engouement croissant des Français pour la piscine pourrait être positivement impacté par cette nouvelle réalité immobilière et pousser les indécis à passer la porte des pisciniers avec l’idée de faire fructifier leur investissement pour les prochaines années.

*Source : www.meilleursagents.com

Texte : Carine Dal Gobbo

Le chiffre du mois : piscine et valorisation immobilière

2020 restera une année exceptionnelle pour le monde de la piscine avec près de 200 000 nouveaux bassins. La crise sanitaire sans précédent a, indéniablement, joué un rôle d’accélérateur dans la décision des Français à investir dans un projet piscine. Bien que parfois précipitée car lointaine dans l’esprit de certains, cette agrémentation extérieure, semble finalement s’avérer être un investissement judicieux et rentable pour l’avenir du bien immobilier.

UN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME

D’après une étude du site d’estimation immobilière en ligne, Meilleurs Agents, construire une piscine, malgré son coût conséquent, représente un avantage insoupçonné/sous-estimé pour les propriétaires. Réalisée sur 300 000 transactions réalisées depuis janvier 2019, cette enquête révèle, en effet, que la présence d’une piscine fait, en moyenne, augmenter la valeur d’un bien, appartements et maisons confondus, de +16,3 %. L’étude démontre que la plus-value générée est fréquemment supérieure aux frais engendrés par le projet (construction, entretien…).

DES DISPARITÉS SIGNIFICATIVES

Comme toute moyenne, cette valorisation connaît des différences selon le type de bien et son emplacement.

  • Maison ou appartement, pas logés à la même enseigne

Les maisons avec piscine bénéficient d’une valorisation de +19,5 % du prix. Quant aux propriétaires d’appartements, l’impact moyen est moindre avec une plus-value nette moyenne de +6,9 % en raison du partage et de la mise en commun de la piscine dans le cas d’une copropriété.

  • Une valorisation plus importante au soleil

L’emplacement géographique du bien est également une variante importante. La région d’habitation, le niveau d’ensoleillement et le marché immobilier influent sur le prix du bien. Ainsi, dans les départements comme les Bouches du Rhône et le Var, fortement ensoleillés, l’impact de la présence de la piscine est accru. Les propriétaires peuvent vendre leur logement avec piscine 17,5 % plus cher.

POURQUOI ÇA COMPTE ?

Cette étude démontre, qu’au-delà du projet piscine comme perspective de plaisirs immédiats, construire un bassin peut représenter un important atout financier dans l’optique de futures décisions des propriétaires comme la revente éventuelle du bien. L’engouement croissant des Français pour la piscine pourrait être positivement impacté par cette nouvelle réalité immobilière et pousser les indécis à passer la porte des pisciniers avec l’idée de faire fructifier leur investissement pour les prochaines années.

*Source : www.meilleursagents.com

Texte : Carine Dal Gobbo

Le chiffre du mois : piscine et valorisation immobilière

2020 restera une année exceptionnelle pour le monde de la piscine avec près de 200 000 nouveaux bassins. La crise sanitaire sans précédent a, indéniablement, joué un rôle d’accélérateur dans la décision des Français à investir dans un projet piscine. Bien que parfois précipitée car lointaine dans l’esprit de certains, cette agrémentation extérieure, semble finalement s’avérer être un investissement judicieux et rentable pour l’avenir du bien immobilier.

UN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME

D’après une étude du site d’estimation immobilière en ligne, Meilleurs Agents, construire une piscine, malgré son coût conséquent, représente un avantage insoupçonné/sous-estimé pour les propriétaires. Réalisée sur 300 000 transactions réalisées depuis janvier 2019, cette enquête révèle, en effet, que la présence d’une piscine fait, en moyenne, augmenter la valeur d’un bien, appartements et maisons confondus, de +16,3 %. L’étude démontre que la plus-value générée est fréquemment supérieure aux frais engendrés par le projet (construction, entretien…).

DES DISPARITÉS SIGNIFICATIVES

Comme toute moyenne, cette valorisation connaît des différences selon le type de bien et son emplacement.

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Les maisons avec piscine bénéficient d’une valorisation de +19,5 % du prix. Quant aux propriétaires d’appartements, l’impact moyen est moindre avec une plus-value nette moyenne de +6,9 % en raison du partage et de la mise en commun de la piscine dans le cas d’une copropriété.

  • Une valorisation plus importante au soleil

L’emplacement géographique du bien est également une variante importante. La région d’habitation, le niveau d’ensoleillement et le marché immobilier influent sur le prix du bien. Ainsi, dans les départements comme les Bouches du Rhône et le Var, fortement ensoleillés, l’impact de la présence de la piscine est accru. Les propriétaires peuvent vendre leur logement avec piscine 17,5 % plus cher.

POURQUOI ÇA COMPTE ?

Cette étude démontre, qu’au-delà du projet piscine comme perspective de plaisirs immédiats, construire un bassin peut représenter un important atout financier dans l’optique de futures décisions des propriétaires comme la revente éventuelle du bien. L’engouement croissant des Français pour la piscine pourrait être positivement impacté par cette nouvelle réalité immobilière et pousser les indécis à passer la porte des pisciniers avec l’idée de faire fructifier leur investissement pour les prochaines années.

*Source : www.meilleursagents.com

Texte : Carine Dal Gobbo

Le chiffre du mois : piscine et valorisation immobilière

2020 restera une année exceptionnelle pour le monde de la piscine avec près de 200 000 nouveaux bassins. La crise sanitaire sans précédent a, indéniablement, joué un rôle d’accélérateur dans la décision des Français à investir dans un projet piscine. Bien que parfois précipitée car lointaine dans l’esprit de certains, cette agrémentation extérieure, semble finalement s’avérer être un investissement judicieux et rentable pour l’avenir du bien immobilier.

UN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME

D’après une étude du site d’estimation immobilière en ligne, Meilleurs Agents, construire une piscine, malgré son coût conséquent, représente un avantage insoupçonné/sous-estimé pour les propriétaires. Réalisée sur 300 000 transactions réalisées depuis janvier 2019, cette enquête révèle, en effet, que la présence d’une piscine fait, en moyenne, augmenter la valeur d’un bien, appartements et maisons confondus, de +16,3 %. L’étude démontre que la plus-value générée est fréquemment supérieure aux frais engendrés par le projet (construction, entretien…).

DES DISPARITÉS SIGNIFICATIVES

Comme toute moyenne, cette valorisation connaît des différences selon le type de bien et son emplacement.

  • Maison ou appartement, pas logés à la même enseigne

Les maisons avec piscine bénéficient d’une valorisation de +19,5 % du prix. Quant aux propriétaires d’appartements, l’impact moyen est moindre avec une plus-value nette moyenne de +6,9 % en raison du partage et de la mise en commun de la piscine dans le cas d’une copropriété.

  • Une valorisation plus importante au soleil

L’emplacement géographique du bien est également une variante importante. La région d’habitation, le niveau d’ensoleillement et le marché immobilier influent sur le prix du bien. Ainsi, dans les départements comme les Bouches du Rhône et le Var, fortement ensoleillés, l’impact de la présence de la piscine est accru. Les propriétaires peuvent vendre leur logement avec piscine 17,5 % plus cher.

POURQUOI ÇA COMPTE ?

Cette étude démontre, qu’au-delà du projet piscine comme perspective de plaisirs immédiats, construire un bassin peut représenter un important atout financier dans l’optique de futures décisions des propriétaires comme la revente éventuelle du bien. L’engouement croissant des Français pour la piscine pourrait être positivement impacté par cette nouvelle réalité immobilière et pousser les indécis à passer la porte des pisciniers avec l’idée de faire fructifier leur investissement pour les prochaines années.

*Source : www.meilleursagents.com

Texte : Carine Dal Gobbo

Le devis de rénovation, gare aux surprises

Parmi les difficultés inhérentes à la rénovation d’une piscine, celle liée à l’appréciation de la qualité du support préexistant doit être prise au sérieux. En effet, il est rare de maîtriser les conditions dans lesquelles ledit support a été initialement réalisé. On a rarement sous les yeux un plan d’exécution, la piscine n’étant pas un ouvrage qui mobilise les maîtres d’œuvre sauf cas particuliers (opération globale de construction d’une maison ou grands chantiers avec plan de maîtrise d’œuvre).
Il faut donc prendre certaines précautions au regard de nos responsabilités principales, notamment celles prévues par l’article 1792 du Code civil, basées sur le principe de la présomption et se prolongeant durant les 10 années suivant la réception de l’ouvrage.
À ce sujet, il est important de distinguer un chantier de construction ou de rénovation importante, d’une simple opération de réparation et/ou de remplacement d’un équipement particulièrement exposé au phénomène d’usure. Ainsi, le simple remplacement d’une pompe hors d’usage ne suffirait pas à engager la responsabilité décennale de l’entreprise chargée du remplacement. Ce n’est donc pas la même chose qu’une rénovation d’ampleur pour laquelle on sera garant de la solidité dans les conditions prévues par l’article 1792 précité.
S’agissant du remplacement d’une membrane d’étanchéité, outre le strict respect des règles de l’art, il est important de prendre certaines précautions rédactionnelles dès l’établissement du devis dans le but d’informer le client de certaines limites à la responsabilité de l’installateur, tout spécialement dans l’hypothèse de l’apparition de taches, de ridules ou d’un phénomène de décoloration de la membrane.

Article 1792 du Code Civil

« Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination.
Une telle responsabilité n’a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d’une cause étrangère. »

 

1. Le titre du devis : il ne doit pas comporter la mention rénovation s’il s’agit d’une réparation ou du remplacement d’un équipement.

2. La reconnaissance de conseil donné : il n’est pas rare, entre le constructeur et son client, d’évoquer la « décharge de responsabilité », mais cette notion, juridiquement contestable, n’est en pratique que très difficilement opposable.
Ainsi, l’exemple d’une piscine qui serait, sur demande du client, sciemment implantée ailleurs qu’à l’emplacement prévu et conforme à l’autorisation de construire, engagerait la responsabilité de l’entreprise. A fortiori, l’établissement d’une « décharge de responsabilité », rendrait l’entreprise (qui ne pourrait plus se prévaloir de son ignorance) complice du client qui n’aurait pas respecté la réglementation d’urbanisme.
Autre exemple : le cas d’une rénovation importante pour laquelle il est souvent difficile d’évaluer objectivement l’état de la structure préexistante ou la présence d’un dispositif de drainage efficace sous le bassin et qu’il est difficilement envisageable de pratiquer une inspection invasive qui abimerait le support. Dans ce cas, il est courant de se faire une idée de l’état de l’ouvrage à partir d’un simple contrôle des parties visibles de l’ouvrage (qui suppose à minima la visibilité des parois ainsi que du radier). Un support qui se tient, une géométrie correcte, une planéité satisfaisante et des enduits homogènes, sont autant de critères permettant d’apprécier l’état du support, et, donc, sa compatibilité avec les travaux de rénovation envisagés. En revanche, si l’aspect laisse penser que la structure n’est pas conforme ou ne sera pas compatible avec les travaux de rénovation initialement prévu, il est essentiel d’adapter son offre ou de refuser le marché.
Dans le cas d’un support manifestement incompatible, la difficulté réside dans le fait qu’il est, par principe, impossible (en dehors des effets de la force majeure ou d’une clause résolutoire) de renoncer à l’exécution du devis accepté par le client (cf. art 1103 Code civil : « Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits »).
Dès lors, en cas de découverte d’une anomalie inapparente au premier constat, est-il possible de renoncer aux travaux de rénovation d’une piscine dont l’exécution aurait effectivement débutée (vidange du bassin et suppression de l’ancienne membrane d’étanchéité), contre la volonté d’un client ayant accepté le devis initial, mais qui refuserait d’acquitter le cout de travaux supplémentaires entrainés par la découverte de l’anomalie ?
Si la force du contrat, qui oblige les parties à respecter leurs engagements, nous dicte qu’une telle renonciation n’est en principe pas possible, il existe des exceptions à ce principe.
Outre la force majeure, qui suppose la survenance d’un évènement extérieur, imprévisible et irrésistible, il demeure possible, en respectant certaines conditions, de réserver au devis un caractère conditionnel.

3. La nature conditionnelle d’un devis (outre la limitation de durée de l’offre et la nécessité du versement d’un acompte) peut prendre la forme d’une clause conditionnelle, qui devra figurer au devis de rénovation. L’objet de pareille clause est de faire face à certains aléas, très difficilement prévisibles. En pratique, la clause conditionnelle subordonne le caractère définitif du devis à une période, précisément définie, durant laquelle l’entreprise devra procéder, sur l’ouvrage, à certaines investigations techniques complémentaires visant à confirmer, ou non, les termes du devis initial.
Si, pendant cette période, les premières investigations (déplacement, retrait de la membrane, constat…), montrent que l’état de la structure est satisfaisant, le devis s’en trouvera validé sans formalité supplémentaire.
A contrario, en cas de mise en évidence d’une anomalie (non-conformité, matériaux inadaptés ou très détériorés…) nécessitant la mise en œuvre de travaux de reprises ou de modifications supplémentaires, il sera nécessaire d’expliquer au client la nature de l’anomalie constatée, avant de se prévaloir des effets de la clause conditionnelle et de faire admettre au client la nature et le cout des travaux supplémentaires (un avenant devra alors être régularisé). Dans l’hypothèse où le client refuserait de régulariser l’avenant consécutif, l’entreprise pourrait alors renoncer unilatéralement à l’exécution du devis initial, conformément aux termes de la clause conditionnelle.

La validité d’une clause conditionnelle est très étroitement attachée à la qualité de sa rédaction. Ainsi, les circonstances qui donnent à cette clause sa raison d’être et prévoient les conditions de sa mise en œuvre doivent être clairement précisées.

Ce qu’il est utile de retenir

Par principe et en dehors de la force majeure, un devis initial accepté par le client devra être exécuté par le professionnel et ce même en cas de survenance d’une anomalie imprévue.
Par exception, les effets d’une clause conditionnelle permettent au professionnel de modifier son devis initial en fonction de la survenance d’anomalie(s) non prévue(s), et, en cas de refus du client d’accepter pareille modification, de renoncer unilatéralement à l’exécution du devis initial en restituant au client son acompte (dans cette dernière hypothèse et sous réserve de l’avoir prévue aux termes de la clause conditionnelle, il est possible de retrancher de l’acompte initial une somme forfaitaire correspondant aux premiers frais engagés par l’entreprise, dans le cadre des investigations prévues).

 

Pour de plus amples renseignements, prendre contact avec la FPP : www.propiscines.fr

Avec Jean-Michel Susini, juriste de la FPP

Le devis de rénovation, gare aux surprises

Parmi les difficultés inhérentes à la rénovation d’une piscine, celle liée à l’appréciation de la qualité du support préexistant doit être prise au sérieux. En effet, il est rare de maîtriser les conditions dans lesquelles ledit support a été initialement réalisé. On a rarement sous les yeux un plan d’exécution, la piscine n’étant pas un ouvrage qui mobilise les maîtres d’œuvre sauf cas particuliers (opération globale de construction d’une maison ou grands chantiers avec plan de maîtrise d’œuvre).
Il faut donc prendre certaines précautions au regard de nos responsabilités principales, notamment celles prévues par l’article 1792 du Code civil, basées sur le principe de la présomption et se prolongeant durant les 10 années suivant la réception de l’ouvrage.
À ce sujet, il est important de distinguer un chantier de construction ou de rénovation importante, d’une simple opération de réparation et/ou de remplacement d’un équipement particulièrement exposé au phénomène d’usure. Ainsi, le simple remplacement d’une pompe hors d’usage ne suffirait pas à engager la responsabilité décennale de l’entreprise chargée du remplacement. Ce n’est donc pas la même chose qu’une rénovation d’ampleur pour laquelle on sera garant de la solidité dans les conditions prévues par l’article 1792 précité.
S’agissant du remplacement d’une membrane d’étanchéité, outre le strict respect des règles de l’art, il est important de prendre certaines précautions rédactionnelles dès l’établissement du devis dans le but d’informer le client de certaines limites à la responsabilité de l’installateur, tout spécialement dans l’hypothèse de l’apparition de taches, de ridules ou d’un phénomène de décoloration de la membrane.

Article 1792 du Code Civil

« Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination.
Une telle responsabilité n’a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d’une cause étrangère. »

 

1. Le titre du devis : il ne doit pas comporter la mention rénovation s’il s’agit d’une réparation ou du remplacement d’un équipement.

2. La reconnaissance de conseil donné : il n’est pas rare, entre le constructeur et son client, d’évoquer la « décharge de responsabilité », mais cette notion, juridiquement contestable, n’est en pratique que très difficilement opposable.
Ainsi, l’exemple d’une piscine qui serait, sur demande du client, sciemment implantée ailleurs qu’à l’emplacement prévu et conforme à l’autorisation de construire, engagerait la responsabilité de l’entreprise. A fortiori, l’établissement d’une « décharge de responsabilité », rendrait l’entreprise (qui ne pourrait plus se prévaloir de son ignorance) complice du client qui n’aurait pas respecté la réglementation d’urbanisme.
Autre exemple : le cas d’une rénovation importante pour laquelle il est souvent difficile d’évaluer objectivement l’état de la structure préexistante ou la présence d’un dispositif de drainage efficace sous le bassin et qu’il est difficilement envisageable de pratiquer une inspection invasive qui abimerait le support. Dans ce cas, il est courant de se faire une idée de l’état de l’ouvrage à partir d’un simple contrôle des parties visibles de l’ouvrage (qui suppose à minima la visibilité des parois ainsi que du radier). Un support qui se tient, une géométrie correcte, une planéité satisfaisante et des enduits homogènes, sont autant de critères permettant d’apprécier l’état du support, et, donc, sa compatibilité avec les travaux de rénovation envisagés. En revanche, si l’aspect laisse penser que la structure n’est pas conforme ou ne sera pas compatible avec les travaux de rénovation initialement prévu, il est essentiel d’adapter son offre ou de refuser le marché.
Dans le cas d’un support manifestement incompatible, la difficulté réside dans le fait qu’il est, par principe, impossible (en dehors des effets de la force majeure ou d’une clause résolutoire) de renoncer à l’exécution du devis accepté par le client (cf. art 1103 Code civil : « Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits »).
Dès lors, en cas de découverte d’une anomalie inapparente au premier constat, est-il possible de renoncer aux travaux de rénovation d’une piscine dont l’exécution aurait effectivement débutée (vidange du bassin et suppression de l’ancienne membrane d’étanchéité), contre la volonté d’un client ayant accepté le devis initial, mais qui refuserait d’acquitter le cout de travaux supplémentaires entrainés par la découverte de l’anomalie ?
Si la force du contrat, qui oblige les parties à respecter leurs engagements, nous dicte qu’une telle renonciation n’est en principe pas possible, il existe des exceptions à ce principe.
Outre la force majeure, qui suppose la survenance d’un évènement extérieur, imprévisible et irrésistible, il demeure possible, en respectant certaines conditions, de réserver au devis un caractère conditionnel.

3. La nature conditionnelle d’un devis (outre la limitation de durée de l’offre et la nécessité du versement d’un acompte) peut prendre la forme d’une clause conditionnelle, qui devra figurer au devis de rénovation. L’objet de pareille clause est de faire face à certains aléas, très difficilement prévisibles. En pratique, la clause conditionnelle subordonne le caractère définitif du devis à une période, précisément définie, durant laquelle l’entreprise devra procéder, sur l’ouvrage, à certaines investigations techniques complémentaires visant à confirmer, ou non, les termes du devis initial.
Si, pendant cette période, les premières investigations (déplacement, retrait de la membrane, constat…), montrent que l’état de la structure est satisfaisant, le devis s’en trouvera validé sans formalité supplémentaire.
A contrario, en cas de mise en évidence d’une anomalie (non-conformité, matériaux inadaptés ou très détériorés…) nécessitant la mise en œuvre de travaux de reprises ou de modifications supplémentaires, il sera nécessaire d’expliquer au client la nature de l’anomalie constatée, avant de se prévaloir des effets de la clause conditionnelle et de faire admettre au client la nature et le cout des travaux supplémentaires (un avenant devra alors être régularisé). Dans l’hypothèse où le client refuserait de régulariser l’avenant consécutif, l’entreprise pourrait alors renoncer unilatéralement à l’exécution du devis initial, conformément aux termes de la clause conditionnelle.

La validité d’une clause conditionnelle est très étroitement attachée à la qualité de sa rédaction. Ainsi, les circonstances qui donnent à cette clause sa raison d’être et prévoient les conditions de sa mise en œuvre doivent être clairement précisées.

Ce qu’il est utile de retenir

Par principe et en dehors de la force majeure, un devis initial accepté par le client devra être exécuté par le professionnel et ce même en cas de survenance d’une anomalie imprévue.
Par exception, les effets d’une clause conditionnelle permettent au professionnel de modifier son devis initial en fonction de la survenance d’anomalie(s) non prévue(s), et, en cas de refus du client d’accepter pareille modification, de renoncer unilatéralement à l’exécution du devis initial en restituant au client son acompte (dans cette dernière hypothèse et sous réserve de l’avoir prévue aux termes de la clause conditionnelle, il est possible de retrancher de l’acompte initial une somme forfaitaire correspondant aux premiers frais engagés par l’entreprise, dans le cadre des investigations prévues).

 

Pour de plus amples renseignements, prendre contact avec la FPP : www.propiscines.fr

Avec Jean-Michel Susini, juriste de la FPP

Vendre une rénovation, le pool staging

La rénovation d’une piscine est généralement liée à la résolution d’un problème dans un bassin ou fait suite au rachat d’une maison avec piscine. Le client ne pouvant pas ou plus en profiter comme il le désire, il n’a d’autre choix que de contacter un professionnel pour solutionner le problème. C’est à ce moment-là que l’expérience et la compétence font toute la différence pour vendre au client un projet de rénovation.

Piscine après rénovation (réalisation : Labège Piscines – Everblue Piscines)

Résoudre un problème pour vendre un projet

À l’aide de l’enquête FPP/Décryptis 2018, la fédération a défini 4 niveaux de pool staging qui dépendent des besoins, des désirs et des attentes des clients et qui peuvent aider les professionnels à structurer leur proposition de rénovation :
1. Le remplacement à l’identique : ce premier niveau s’adresse aux propriétaires satisfaits de leur piscine et de ses équipements et qui vont simplement remplacer les éléments liés à l’usage de leur piscine (liner, pompe, filtre…).

2. L’amélioration avec des équipements de nouvelle génération : il s’agit ici de renforcer les performances de la piscine avec des matériels moins énergivores et plus respectueux de l’environnement pour réduire ses consommations et ses coûts que ce soit au niveau de la filtration, du traitement ou de l’entretien. Cela passe aussi par le choix de solutions d’automatisation pour plus de confort d’utilisation et de baignade.

3. Le « relooking » : à ce niveau, l’objectif est de remettre la piscine au goût du jour ou de la personnaliser. Revêtement, couleurs, matériaux, ambiance et décoration extérieure, autant d’éléments sur lesquels le client peut décider d’investir pour donner une nouvelle esthétique à son bassin et l’espace alentour.

4. La restructuration : ce dernier niveau de pool staging consiste en une modification structurelle du bassin pour lui offrir une nouvelle vie et répondre à l’évolution des usages de son propriétaire. Cela peut passer par la réduction du volume du bassin (dimensions, profondeur, forme, etc.), ou par l’ajout d’un escalier, d’un coin balnéo, d’un abri ou d’un volet.

Vendre une expérience et des compétences

Pas de projet sans homme de l’art, et pas de chantier de rénovation sans maîtrise de l’ensemble des composantes de la piscine et de leur évolution dans le temps.
Chaque structure de bassin, chaque équipement, chaque matériel a ses propres caractéristiques, ses qualités et ses défauts. Idem pour les matériaux et composants qui évoluent différemment selon leur environnement, la qualité de l’eau, la façon dont ils sont utilisés ou entretenus.
Chaque projet de rénovation de piscine doit donc être abordé spécifiquement, comme un cas d’école qui alimentera vos connaissances et enrichira votre expérience. C’est grâce à elle que vous aurez une connaissance éprouvée des différentes causes et conséquences possibles des désordres et pannes mais aussi des diverses façons de poser, installer, coller, fixer, protéger, régler, traiter, réparer…
L’autre maître mot est la formation. Formation aux normes, aux techniques, aux produits… pour disposer de compétences toujours réactualisées.
Objectif ? Être une constante source de solutions et une force de proposition pour le client et la réussite de son projet, quels que soient les incertitudes préalables et les problèmes révélés au fur et à mesure du chantier.

À lire aussi “De l’entretien au « pool staging » : une nécessaire évolution ?” .

Le pool staging

Le mot « staging » en anglais a plusieurs sens.
• 
« Mise en scène » : issue du théâtre, elle caractérise la scénarisation de l’espace piscine autour d’une esthétique, d’un décor, d’aménagements, d’équipements d’ambiance, de bien-être et de loisir.
• 
« Étape » : la vie d’une piscine est intimement liée à celle de son propriétaire et au temps qui passe.
Vieillissement des personnes, modification de leur mode de vie, de leurs goûts, de leurs habitudes et de leurs besoins, autant d’éléments qui nécessitent l’adaptation du bassin et de ses équipements.

Vendre une proposition de valeur au client

Parmi les différentes propositions de valeur que vous pouvez vendre au client en matière de pool staging vous pouvez lui proposer de :
1. Réinventer l’espace piscine : changer l’esthétique du bassin, créer une ambiance…

• réaménager les abords en proposant au client de modifier la plage autour du bassin, de créer des allées, de repenser les plantations…
• modifier le rendu d’eau en changeant le type ou la couleur du revêtement de finition, en coordonnant le coloris des habillages des pièces à sceller ou en optant pour des matériaux plus design comme l’inox…
• créer une ambiance lumineuse en jouant sur les éclairages du bassin (projecteurs de parois ou d’escalier, ligne d’eau…) et ceux du jardin (éclairage des arbres et des massifs, points de lumière sur la terrasse ou projecteurs sur les murs…).

2. Apporter du confort et de la tranquillité (température de l’eau, temps d’entretien, facilité d’accès, pratique d’activités (sport, balnéo, etc.), des économies (eau, électricité, produits…) et une piscine plus respectueuse de l’environnement (dosages et consommations, recyclage, écoconception des produits…) :

• réguler automatiquement le traitement en proposant une régulation du désinfectant (électrolyse du sel, chlore liquide, UV…) associée à une régulation du pH, des algues…
• conseiller une pompe plus efficiente et plus économe avec un modèle mono vitesse plus performant ou une pompe à vitesse variable…
• et proposer une meilleure finesse de filtration.

3. Apporter plus d’intelligence à la piscine pour offrir une « baignabilité » maximale (taux d’utilisabilité annuelle de la piscine) en automatisant un certain nombre de process, en réduisant les contraintes et les interventions, en proposant la gestion à distance de la piscine, etc.

4. Protéger et chauffer efficacement pour plus de confort, moins de nettoyage et de traitement, moins de consommation d’eau et de produits, réduire les besoins en chauffage…

chauffer l’eau de la piscine ;
• couvrir le bassin avec un abri ou une couverture (Décryptage produit : les volets automatiques).

Texte : Sébastien Carensac

Le marché de la rénovation, un marché qui pourrait échapper aux pisciniers ?

Le constat : le choix de la construction avant tout

Un parc de piscines à rénover toujours plus important. Après le boom des années post canicule de 2003, le nombre de piscines enterrées s’est développé rapidement, jusqu’à atteindre aujourd’hui 1 500 000 bassins enterrés dont une bonne part ont désormais plus de 15 ans.
Des pisciniers très sollicités pour la construction. La demande de piscines se renforce depuis plusieurs années. La crise de la Covid-19 avec les confinements, le repli sur son chez-soi, le télétravail, la recherche d’un mieux-vivre et d’un bien-être à domicile, ont renforcé cette tendance. Les carnets de commandes des pisciniers sont pleins pour 2021 et ceux de 2022 commencent à se remplir.
Un besoin d’expertise. Rénover une piscine demande des compétences d’expert et de l’expérience pour bien identifier les travaux nécessaires et leur coût, anticiper les problèmes potentiels, cadrer juridiquement son intervention et protéger sa marge.

La problématique : des clients mécontents et des concurrents à nos portes ?

Des consommateurs mécontents. Force est de constater qu’il est très difficile pour un propriétaire de piscine de trouver un piscinier pour changer un liner, faire une recherche de fuite, dépanner un équipement… dès la fin de l’hiver, alors que les problèmes surviennent généralement quand la piscine est remise en route ou en pleine saison. Ces « petits » chantiers représentent une grande part des demandes de rénovation et concernent donc de nombreux consommateurs.
Une image du métier impactée. Ce problème a déjà une incidence sur l’image des professionnels mais risque à moyen terme de l’impacter durablement. Indisponibilité, délais de réponse ou d’intervention trop longs… pourraient créer de l’insatisfaction, générer de mauvaises expériences client avec le risque, en réponse, de voir se développer les commentaires et avis négatifs sur les réseaux sociaux.
Des acteurs qui pourraient se positionner sur le marché. Les entreprises qui proposent déjà des services d’entretien aux particuliers pourraient bien devenir des concurrents importants des pisciniers sur le marché de la rénovation. Déjà très présents dans les maisons pour l’entretien et le dépannage des chaudières, pompes à chaleur, etc., ces acteurs, comme Engie Home Services, pour ne pas le citer, possèdent tous à la fois la structure, l’expertise technique et la capacité d’élargir leur offre… dès demain. Et ils ne sont pas les seuls…

Les solutions ?

Il appartient à chacun de vouloir se positionner ou pas sur le marché de la rénovation. Cela relève d’un choix stratégique avec des implications sur votre modèle économique, votre organisation et la formation de vos techniciens.
Certains pisciniers l’ont déjà fait. Ils en ont fait un élément de différenciation et un vecteur de croissance.
Enfin, rappelons-nous que même si nous vivons de bonnes années, que se passerait-il si nous connaissions un retournement de tendance ou si nous subissions des réglementations restrictives ?

Préparons demain dès aujourd’hui, sinon il sera peut-être trop tard… d’autres nous aurons devancés !

Tensions à venir sur le secteur de la piscine

Des Français qui ont envie d’investir

Les Français ont le moral et jugent moins nécessaire d’épargner, ce qui devrait les inciter à orienter leurs dépenses vers le bien-être et leur qualité de vie. Les économies réalisées entre 2020 et 2021, devraient leur permettre de se lancer dans un nouvel achat immobilier ou de rénover leur habitation. La pierre n’est plus autant considérée comme un investissement mais comme une façon d’améliorer son cadre de vie. La hausse continue du prix des maisons est le reflet d’un besoin d’espace, notamment des habitants des grandes métropoles. Et les taux d’intérêt, relativement bas, devraient contribuer à soutenir le dynamisme du marché immobilier.

Une météo moins favorable en 2021

Après un printemps plus frais et un mois de juin orageux et chaud, le mois de juillet s’est avéré pluvieux avec des précipitations 53 % supérieures à la normale, et des températures plus fraîches sur une bonne partie de la France. Le mois d’août a également démarré avec un temps mitigé et frais pour la saison. Les prévisionnistes de Météo France annoncent un trimestre août-octobre plus chaud mais plus humide que la normale. Tout cela devrait retarder les livraisons de piscine dans un contexte de tension sur les matières premières et les prix mais également faire baisser la demande en piscine.

Des difficultés d’approvisionnement qui perdurent

Le point de conjoncture de la Banque de France (Août 2021), révèle que 49 % des dirigeants signalent que ces problèmes d’approvisionnement impactent leur production contre 47 % en juin. Dans le bâtiment, 62 % des entreprises de second œuvre voient leur activité freinée. Concernant les matières premières, les stocks restent historiquement bas et les délais de livraison s’allongent, les industries électriques, plastiques, métallurgiques et du bois semi-transformé ne parvenant pas à reconstituer leurs stocks suffisamment vite pour satisfaire la demande. La FFB (Fédération Française du Bâtiment), qui prévoyait comme beaucoup, une amélioration de la situation cet été, table désormais sur un retour à la normale fin 2021 voire début 2022. La FDMC (Fédération des Distributeurs de Matériaux de Construction) a elle aussi tiré la sirène d’alarme. Quant aux prix des matières premières, ils poursuivent leur envolée depuis mai 2020, particulièrement sur les plastiques (PE : +160 % ; PP : + 123 %), les métaux (acier : +60 %, aluminium : +75 %, cuivre : +120 %) et le bois semi-transformé (+ 200 %).

Et des recrutements toujours difficiles

Plus d’un artisan du bâtiment sur deux a des difficultés à recruter. Cette problématique n’est pas récente mais elle a été aggravée par la crise sanitaire. Le manque de main d’œuvre qualifiée freine la croissance française en plein rebond et impacte l’activité des entreprises.
D’après Pôle Emploi, 63 % des 220 000 projets de recrutement dans le BTP en 2021 seraient confrontés à des difficultés d’embauche. Electriciens, maçons mais aussi plombiers seraient les compétences les plus recherchées.

De nouvelles réglementations environnementales

Et ce ne sont par la REP (Responsabilité élargie du producteur) ou la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) qui vont améliorer la situation. La REP tout d’abord, avec son principe de pollueur-payeur, qui rend les responsables de la mise sur le marché des produits, responsables d’assurer la gestion des déchets issus des produits en fin de vie, et qui pourrait alourdir le coût des matériaux.
Quant à la RE2020, applicable au 1er janvier 2022, elle fixe des exigences de résultat élevées en matière de conception du bâtiment et de consommation d’énergie, et pourrait bien, un jour, s’appliquer à la piscine et impacter les techniques de construction ou compliquer les démarches d’urbanisme.

Une nécessaire organisation de la filière et des entreprises

Pour relever ces défis, l’organisation des acteurs du secteur apparait comme une nécessité afin de valoriser l’image de la piscine auprès du législateur et du grand public et ne pas subir des normes et réglementations directes ou indirectes qui pénaliseraient fortement le marché.
La structuration des entreprises s’avère elle aussi indispensable afin de permettre à chaque professionnel du secteur de s’adapter à ces évolutions en travaillant notamment à l’amélioration du parc de piscines existant, à la préconisation de solutions techniques pour plus d’éco-responsabilité de leur bassin et à la formation des clients pour une piscine bien traitée et plus économe en eau, énergie et produits.

Sébastien Carensac

Sources :  www.notaires.fr, www.banque-france.fr, www.meteofrance.fr, www.polyvia.fr, www.batiactu.com, www.insee.fr, www.pole-emploi.fr, www.ecologie.gouv.fr