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La lecture des notices : un réflexe indispensable !


Quel professionnel prend réellement le temps de (re)lire une notice avant de poser un nouveau liner, d’installer un volet, de raccorder une régulation de pH à un coffret électrique ou de paramétrer un électrolyseur ? La force de l’habitude nous concerne tous. Or, bien souvent, les experts constatent un défaut lié à une absence de lecture de la notice avec à la clé, un risque réel de dégradation ou de perte de garantie fabricant.
Avec Christel Ageorges, Manu Martinez et Benjamin Vié.

Le constat : « Beaucoup de professionnels agissent par automatisme et ne vérifient pas les notices »

Dans 80 % des expertises, les problèmes sont liés à la non-lecture d’une notice ou à la non-remise des documents d’utilisation au client. C’est comme quand on ne regarde pas la notice de montage Ikea. 

Le coin des Experts est une nouvelle rubrique de L’activité Piscine. Objectif : réduire vos risques de litiges à une époque où les clients sont davantage informés et prompts à déclencher une procédure à votre encontre, dès lors que vous n’auriez pas respecté une étape, une consigne ou une règle lors de vos interventions sur leur piscine.

Quelques exemples de situations :

Volet roulant dont le moteur est mort, alors qu’il était indiqué dans la notice qu’il fallait installer un boîtier de protection après le coffret électrique.
Liner ou coque qui change de couleur en raison d’un mauvais traitement ou de l’absence de pool-terre.
Électrolyseur low salt qui pose des problèmes parce que les professionnels ont versé une quantité de sel dans la piscine.
Couvercle du brominateur qui explose dans le local technique à sa remise en route au printemps parce qu’il n’avait pas été hiverné par le client.
Mais aussi appareils pas installés en bypass, sondes mises à la verticale, absence de protection électrique en tête de ligne…

Et ce ne sont là que quelques exemples de situations dont les conséquences peuvent s’avérer très graves. 

Les problématiques

Des notices et des normes pas lues : aujourd’hui ce qui se constate en expertise, c’est que les professionnels font comme ils ont toujours fait, raccordent par automatisme et ne vérifient jamais les notices. Et comme les installations n’ont pas été faites en respectant les consignes des fabricants, il n’y a pas de prise en garantie.

Des notices mal écrites, particulièrement sur la partie concernant les raccordements électriques, ce qui engendre des problèmes de sécurité et des inexactitudes techniques.
La notice peut indiquer, par exemple, de câbler un électrolyseur en le branchant sous le contacteur moteur. Si l’électrolyseur prend feu, l’expert conclura qu’il n’était pas protégé. Le fabricant sera incriminé parce que sa notice n’était pas assez précise.

Des notices qui n’ont pas été remises au client : on constate les mêmes problèmes avec le client final qui ne s’est pas vu remettre les documentations techniques alors qu’il s’agit d’une obligation légale. Si le procès-verbal de réception ne précise pas que le client a reçu ces documents en main propre, les avocats du client s’engouffreront dans la brèche.

Des réceptions de travaux ou d’interventions non formelles : peu de professionnels font des réceptions de chantier « propres », elles sont donc tacites. Le problème est que sans PV, il n’y a pas de réception. Or, à la réception d’un liner, par exemple, il y a une notice dans le carton qui précise les conditions de garantie du produit en fonction des températures de l’eau, de la chimie, de l’entretien. Ce document est quasiment prêt à l’emploi pour une réception de chantier en le faisant signer au client.

Ce qui prime : la notice ou la loi ?

C’est la loi. C’est pour ça que l’ARS, la sécurité, la C15-100, etc. sont obligatoires.
En cas d’expertise sur un problème avec un volet, l’expert vérifie en premier lieu si la notice technique a été respectée puis si la notice elle-même est conforme aux textes réglementaires. Si elle n’est pas conforme, c’est alors la loi ou la norme qui prime.

• Cas n°1 : si le piscinier a respecté la notice technique et qu’il l’a bien mise en application, il est à l’abri du litige et il ne perdra pas la confiance du client, ce qui est essentiel pour le piscinier. La responsabilité incombera au fabricant qui n’aura pas fourni les informations suffisantes (ou aura fait une erreur dans sa documentation) pour éviter les risques pour les personnes ou le matériel. 

• Cas n°2 : si le fabricant précise dans sa notice que l’installation doit être conforme à une norme, le piscinier doit s’assurer de la connaître et de l’appliquer, faute de quoi il pourra être mis en cause en cas de litige.

• Cas n°3 : En l’absence de précisions sur la notice, c’est le texte réglementaire qui s’applique. Dans l’ordre : DTU, DTP, accord AFNOR, norme, décret, loi.

« Si un piscinier veut avoir à sa disposition les 74 normes du métier, il devrait débourser près de 26 000 euros ». Le premier réflexe est donc déjà de commencer par bien lire les notices.

Et pour ceux parmi vous qui veulent pouvoir accéder aux textes normatifs, techniques et réglementaires en vigueur dans le bâtiment, sachez qu’il existe une solution avec l’abonnement à Le Reef sur le portail Batipédia du CSTB, pour 1 019 €/an.

Les pisciniers sont confrontés à deux contraintes fortes : le prix des documents normatifs et la difficulté de les comprendre en raison du vocabulaire technique utilisé. La seule façon de se prémunir est d’appliquer la notice du fabricant, qui lui, doit s’assurer que sa notice est conforme à la norme. Il doit aussi suivre des formations juridiques.

Une suspicion de désordre n’implique pas qu’il y a un désordre ou un défaut d’installation. Si le produit remplit sa fonction (ex : l’étanchéité pour une membrane PVC), un avocat ne peut pas demander la conformité à la norme en l’absence de désordre. Sauf si précisé dans un devis de « rénovation ».

La responsabilité des professionnels engagée ?

Dans un devis, si aucune référence à une norme n’est faite, le piscinier a une obligation de résultat. S’il précise que son intervention se fera conformément à la norme, il est obligé de la respecter. 

Dans tous les cas, si les règles d’installation, de maintenance et d’utilisation des fabricants ne sont pas suivies, leurs garanties seront annulées. Et c’est vous, pisciniers, qui en pâtiraient le plus en assurant la garantie et en remplaçant ou réparant à vos frais le moteur de volet, la pompe de filtration voire le revêtement !

Car c’est souvent sur l’étanchéité souple que la question des responsabilités se pose le plus. Il suffit d’une analyse au fabricant pour démontrer que l’équilibre de l’eau n’est pas bon et « faire sauter » les garanties. Il faut alors que le particulier ou son piscinier, avec lequel il a signé un contrat de maintenance, puisse faire la preuve que l’eau a été vérifiée régulièrement et que les paramètres étaient dans la norme ! Mais faute de PV de réception d’analyse de l’eau ou de carnet d’entretien à jour et signé par le client et son piscinier, ce sera particulièrement difficile à opposer à l’analyse du fabricant.

Les notices peuvent également comporter des erreurs ou ne pas être suffisamment détaillées. En matière de branchements électriques, tout doit être fait conformément à la norme C15-100 qui comporte 524 pages ! En cas de doute sur une notice, les professionnels (comme les fabricants) peuvent contacter un expert piscine de la CNEPS, par exemple, pour du conseil ou une relecture, avant de se retrouver autour d’un bassin avec le client, son avocat, le fabricant et… l’expert.

Le rôle des fournisseurs (fabricants et distributeurs) est important dans la réduction des litiges avec des clients. Tant parce qu’ils ont un devoir de conseil que parce que leurs produits doivent être posés dans de bonnes conditions sauf à voir leur image ternie, ils doivent s’assurer de :  

la bonne information du professionnel par leurs technico-commerciaux et la répétition d’un certain nombre de messages.
la formation technique régulière des pisciniers par leurs experts techniques à leurs nouveaux produits, leur installation, leur fonctionnement et leur maintenance.
la réponse rapide et précise de leur SAV.

Charge ensuite au piscinier de choisir chaque fournisseur sur sa capacité d’accompagnement plutôt que de se baser uniquement sur les prix et les marges qui lui seront accordées.

Et attention aux réflexes et aux habitudes. Les produits et les technologies évoluent. 

Pas de déduction par habitude, deux produits similaires de la même marque peuvent se brancher différemment.
Ne pas doser ou régler « à la louche » : calibrage d’un analyseur redox, taux de sel d’un électrolyseur, réglage d’un volet, etc.
En gestion de parc, il faut disposer des notices de chaque système installé dans chaque piscine.

LE CONSEIL DES EXPERTS

1. Lire et respecter les notices à chaque installation ou intervention dès que les produits sont différents. Cela ne règlera pas tous les problèmes, mais permettra d’en éviter une bonne partie.

2. S’assurer que la source du document ou de l’information est bien le fabricant.

3. Contacter le SAV de votre distributeur pour disposer de la bonne version de la notice.

4. Vérifier si la notice correspond bien au produit recherché et pas à un produit similaire.

5. Demander au fabricant d’expliciter la notice, si elle n’est pas suffisamment compréhensible, avec un retour écrit.

6. Lire les notices jusqu’au bout et surtout les petites lignes.

7. Transmettre les notices au client et les lui expliquer.

8. Noter sur le PV de réception que vous les lui avez transmises et expliquées.

9. Faire signer le PV de réception en double exemplaire pour conserver une trace écrite opposable en cas de litige.

10. Si vous travaillez avec des sous-traitants, assurez-vous qu’ils ont bien lu les notices. Vous êtes responsable de leur travail.

11. Suivre régulièrement des formations dans les centres (généralités) et fabricants (produits).

12. Se rapprocher des experts pour les notices avec des non-conformités.

Avec Christel Ageorges, expert en piscines et spas, traitement de l’eau et formatrice, Benjamin Vié, formateur et expert piscine, Manu Martinez, formateur et expert piscine

Texte : Sébastien Carensac

Les ultraviolets : une autre approche du traitement

À l’heure où de plus en plus d’appareils de traitement à base d’ultraviolets sont lancés sur le marché, il semble intéressant de refaire un point sur la technologie UV. 

Les UV, une efficacité en désinfection éprouvée

Vue en coupe d’un réacteur avec ses lampes UV (BIO-UV Group)

La découverte de l’action stérilisante du rayonnement ultraviolet sur les micro-organismes est loin d’être récente. Dès le XIXe siècle, il fut établi que les longueurs d’ondes lumineuses courtes des UV, autour de 250 nm (nanomètres), étaient particulièrement efficaces en désinfection. C’est pourquoi les photons émis par les lampes appartiennent à la bande UV-C (de 200 à 280 nanomètres). Ils ont la propriété de casser les chaînes ADN et ARN des micro-organismes, des virus et des algues, ce qui bloque leur reproduction et les inactive. Ils perdent ainsi leur caractère pathogène et leur capacité à se développer dans l’eau du bassin.
La technologie UV a de nombreuses applications dans le traitement de l’eau dont celui de l’eau potable. 

Principe de fonctionnement des réacteurs UV pour piscine

Pour la désinfection de l’eau des piscines résidentielles, on utilise des systèmes UV-C dits « basse pression ». L’appareil est simplement installé sur la canalisation de retour vers le bassin, après la filtration. L’eau pénètre ainsi dans la chambre du réacteur, en inox ou en matière plastique (Polyéthylène ou PVC), et circule devant une ou plusieurs lampes UV dont la longueur d’onde du rayonnement est généralement de 254 nanomètres pour une efficacité optimale (schéma 1). Quant à la dose UV, soit l’énergie nécessaire pour détruire les micro-organismes, elle doit être au minimum de 30 mJ/cm². 

Ces deux conditions remplies, l’appareil élimine 99,99 % des germes contenus dans l’eau, sans modifier sa composition physico-chimique, et sans effet sur l’équilibre de l’eau.

À noter : en piscine collective, on utilise des systèmes UV à « pression moyenne », avec un spectre de longueurs d’onde plus large, qui permettent de détruire les sous-produits de la décomposition du chlore, dont les chloramines, afin d’en éliminer les effets néfastes et d’améliorer la qualité de l’eau et de l’air autour des bassins. 

Un besoin de rémanence 

Avec le réacteur UV, l’eau est automatiquement désinfectée lorsqu’elle circule dans l’appareil. Il est pour cela asservi à la filtration et fonctionne de concert avec elle. D’autre part, même si le traitement UV assure le maintien de la qualité de l’eau, il ne peut pas agir, en amont, sur les algues qui se déposent sur les parois du bassin. Pour ces deux raisons, il est nécessaire de lui adjoindre une dose minimale d’un désinfectant rémanent.

Plusieurs solutions existent aujourd’hui :

Injection d’un produit à base d’oxygène actif (peroxyde d’hydrogène), sans chlore donc, particulièrement adapté aux piscines couvertes ou intérieures.

Injection automatique de chlore liquide. 

Utilisation d’un électrolyseur au sel pour produire du chlore. À noter qu’il existe des appareils qui combinent UV et électrolyse, dont plusieurs solutions à basse salinité (« low salt »), à 2 g/l, voire à très basse salinité, à partir de 0,5 g/l. Les deux derniers procédés peuvent être associés à une régulation RedOx pour une production/injection adaptée au besoin.

L’intérêt de combiner le traitement UV à une faible quantité de désinfectant pour la rémanence est double : 

s’assurer que l’eau du bassin est bien désinfectée et désinfectante,

et élargir le spectre de désinfection pour éliminer davantage de bactéries et de virus.

Les avantages des UV en désinfection

Pour les particuliers :

  • 1. Solution de désinfection puissante et efficace adaptée à toutes les dimensions de bassins et tous les revêtements
  • 2. Simplicité de fonctionnement grâce à l’asservissement à la filtration
  • 3. Évite les risques de surdosage, de corrosion, d’allergies…
  • 4. Sans influence sur le pH
  • 5. Coût de remplacement des lampes relativement faible comparé au coût d’usage saisonnier des produits de désinfection manuels avec une durée de vie de 9 à 13 000 heures, soit 2 à 3 saisons.
  • 6. Entretien minimum : remplacement de la lampe UV

Pour les professionnels

  • 1. Installation facile sur le circuit de filtration
  • 2. Mise en route simplifiée, sans paramétrage, par simple branchement électrique. 
  • 3. Peu de maintenance :
    a. vérification annuelle avec nettoyage, à l’aide d’un chiffon et de vinaigre, de la gaine quartz qui isole la lampe de l’eau.
    b. contrôle annuel du compteur horaire dont sont pourvus certains réacteurs UV et remplacement de la lampe tous les deux ou trois ans.
  • 4. Solution recommandée pour les piscines intérieures ou pour les clients qui recherchent une alternative aux produits désinfectants classiques.

 

Conseils de fonctionnement et d’entretien :

La dose d’UV dépend de la puissance de la lampe et du temps de contact dans le réacteur. Si le réacteur est mal dimensionné et qu’il est trop petit, l’eau devra passer plus souvent dans l’appareil, devant la lampe, mais ne recevra pas pour autant la dose d’ultraviolets minimale nécessaire pour détruire les micro-organismes et nécessitera davantage de produit rémanent.

Pour une désinfection par ultraviolets efficace, il est important de bien adapter la durée de filtration à la température de l’eau.

• Les appareils de désinfection par ultraviolets sont compatibles avec les pompes à vitesse variable. Il n’est cependant pas nécessaire de traiter 24h/24. Il est recommandé d’adapter leur durée de fonctionnement quotidienne à la température de l’eau afin d’économiser de l’énergie et d’allonger la durée de vie de la lampe.

 

Remerciements à Xavier Bayle (BIO-UV Group) et Goëry Cussenot (Fluidra S.A.)

Texte : Sébastien Carensac

 

 

QUELQUES SOLUTIONS DE TRAITEMENT UV

 

Combipool 2 (BIO-UV Group)

Système automatique 2 en 1 associé aux UV, qui se compose d’une pompe d’injection d’oxygène actif et d’une régulation de pH.

AstralPool Lyriox UV-C (Fluidra France)

La solution la plus économique & durable pour les piscines & les spas privés de 15 à 110 m3. Désinfection efficace & respect de l’environnement car réduction de l’utilisation de produit de désinfection résiduelle. 

AstralPool Neolysis 2 (Fluidra France)

Technologie hybride brevetée qui allie désinfection par UV et électrolyse basse salinité. Evolutif grâce au S-Driver®, disponible en modèle Basic et régulation pH/RX. Connectivité intégrée pour le suivi et le contrôle à distance des piscines privées jusqu’à 120 m3.

Poolsquad UV® (Pool Technologie)

Solution hybride UV / électrolyseur Ultra Low Salt avec régulation du pH.

UV High Reflection (SCP)

Système de désinfection par UV en complément d’un traitement traditionnel ou avec pompe doseuse pour l’injection automatique d’oxygène actif ou de chlore liquide.

 

Minisalt UV® (Pool Technologie)

Électrolyseur de sel pour traitement UV installé avec technologie Ultra Low Salt.

Aquarite UV LS (Hayward)

Solution 3 en 1 avec technologie UV, électrolyse basse salinité et hydrolyse. Contrôle et régulation du pH, du redox et du chlore libre. Connectivité en option.

 

O’Clear (BIO-UV Group)

Système de désinfection hybride plug & play intégrant un réacteur UV et un électrolyseur à très basse salinité. Régulation pH O’Clear en option.

UVZEN CD 120 (UVGermi)

Fait partie d’une gamme de 3 réacteurs UV pour piscines privées, simples d’utilisation, pour un débit d’eau de 1 à 35 m3/h. Fourni avec un coffret électrique.

2022, 3e printemps le plus sec depuis 1959

Entre températures supérieures aux normales saisonnières et baisse des précipitations, l’horizon météorologique est au beau fixe pour le secteur de la piscine. Sécheresse et canicule, une évolution climatique propice à l’installation de bassins ? Analyse.

Des records météo qui se multiplient

Le printemps 2022 se classe au 3e rang des plus chauds (+13,2 °C) en France depuis 1900, derrière 2011 et 2020, avec 38 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières entre avril et mai.

Il vient grossir la longue liste de records de températures imputables au changement climatique de la dernière décennie. Pour mémoire, les 7 dernières années ont été les plus chaudes jamais observées par l’OMM (Organisation météorologique mondiale). 

L’été, lui, s’est installé précocement cette année début juin. La vague de chaleur aux températures records (39°C) qui a traversé la France mi-juin, ne serait que la première d’une longue série, d’après Météo-France, qui prévoit que leur fréquence devrait doubler d’ici 2050. Avant 1989, seulement 9 vagues avaient été répertoriées contre 34 entre 1989 et 2019, soit plus d’une par an.

Quant au « véritable » été, il devrait être plus chaud et sec que la normale d’après les prévisionnistes.

Et des alertes sécheresses plus fréquentes

Le niveau de précipitations et des nappes phréatiques bat également des records, mais de déficit. Des précipitations en baisse de 45 % au printemps 2022, des nappes phréatiques qui n’ont pas eu le temps de se remplir et dont le vidage a commencé avec 2 à 3 mois d’avance, en raison des températures. Avec comme conséquence des alertes sécheresse qui se multiplient sur une grande partie du territoire. Et le printemps s’achève tout juste !

 

 Une situation favorable pour le secteur de la piscine ?

La question est complexe selon sous quelle lumière on l’étudie. On pourrait dire : 

Oui pour la demande en piscines pour se rafraîchir partout en France et particulièrement dans les régions habituellement plus froides. Pour les chantiers de construction et de rénovation en hiver, également, qui seront moins soumis au gel ou aux précipitations. Pour les contrats d’entretien et la vente de produits puisqu’avec des eaux plus chaudes, il faudra davantage d’expertise et de chimie. Etc.

Non pour la pose de revêtement souple avec des bassins trop chauds au printemps ou des conditions de travail plus difficiles. Pour les remplissages de bassin qui seront interdits sur des périodes plus longues, et qu’il sera toujours plus difficile de défendre auprès des autorités administratives locales et davantage contrôlés. Et surtout pour l’image de la piscine en général auprès des pouvoirs publics, qui pourraient pointer le secteur du doigt, sous le jeu de lobbies ou pour des raisons politiques, et durcir les réglementations d’urbanisme et environnementales complexifiant davantage encore l’obtention d’autorisations de construction.

Et oui mais, à condition que chaque acteur du secteur valorise les équipements et les bons gestes permettant de réduire l’empreinte environnementale des piscines.

 

Sources :
Météo-France : www.meteo.fr
Propluvia : propluvia.developpement-durable.gouv.fr/
BRGM, le service géologique national : www.brgm.fr

Texte : Sébastien Carensac

Aladdin : « Notre objectif est de proposer des abris durables »

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20 ans après sa création et après son rachat par le Groupe Abridéal en 2021, Aladdin Concept entame une nouvelle étape de son histoire. Sous l’impulsion de son nouveau dirigeant, Thibault Tachon, l’entreprise spécialisée dans les abris de piscines sans rail au sol déploie une stratégie commerciale retravaillée et opère de nombreux changements. 

Entretien avec Thibault Tachon, dirigeant d’Aladdin Concept

LAP : une nouvelle direction pour une nouvelle ère ? 

Thibault Tachon : Originaire de Savoie, je suis né à Lyon et j’ai grandi en Suisse. Je me suis installé à Paris et j’ai voyagé, notamment en Asie du Sud-Est où je me suis établi pendant 4 ans. J’ai travaillé dans l’industrie en tant que responsable de filiale. J’y ai découvert le travail technique des machines et cet aspect m’a beaucoup plu. Je le retrouve aujourd’hui au sein d’Aladdin Concept que j’ai rejoint depuis 1 an, une entreprise locale avec un savoir-faire ancré au cœur de son territoire. Durant cette année, nous avons opéré beaucoup de changements. Aladdin revêt, aujourd’hui, une nouvelle identité matérialisée par un nouveau logo, un nouveau CRM, des nouveaux outils de communication et de travail ainsi que des innovations. Elle compte
15 collaborateurs, certains historiques au sein de la production, et poursuit son développement avec un plan de recrutement massif dans la région d’Avignon, pour former, notamment, une deuxième équipe de livraison. 300 abris Aladdin sont livrés chaque année. 

L’entreprise se restructure pour répondre aux besoins des clients. Notre priorité première est de créer et d’entretenir un lien de proximité avec eux. Nos clients sont nos ambassadeurs. Nous assurons un service d’accompagnement global pour des abris qualitatifs, de la prise d’information préalable à leur installation jusqu’au service après-vente.

LAP : comment décririez-vous les abris Aladdin ? 

Ce sont des abris sans rail, hauts de gamme, fabriqués à partir de matériaux de qualité, et zéro plastique. Nos pièces d’angle et de liaison sont faites en fonte d’aluminium ce qui leur confère une robustesse et une pérennité dans le temps. Ils sont fabriqués en usine avec un savoir-faire et une expérience acquis depuis deux décennies. Ils sont, de plus, 100 % réparables. Nous pouvons tout changer sur un abri et quel que soit son modèle (roues, plaques de fixation, balai brosse, etc.). Nous n’avons pas vocation à venir les remplacer tous les 10 ans. Notre objectif est de proposer des abris durables. Certains clients possèdent encore un abri installé 20 ans plus tôt. Nous proposons l’ultra personnalisation dans la structure même de l’abri. Nous fabriquons à la demande et nous nous adaptons à l’unicité de chaque projet. Le client vient choisir toutes les caractéristiques de son abri.

Nos ventes se concentrent sur trois produits qui répondent à différentes typologies de piscines. Faire des abris, c’est bien. Appréhender l’usage que le client va en avoir, c’est essentiel. 

L’abri bas Carat couvre 90 % de ce qui se fait en piscine actuellement chez les particuliers. C’est notre modèle phare et le plus vendu (40 % des ventes). Il se distingue par des propriétés uniques comme le thermoformage. 

L’abri mi-haut Opale, d’une hauteur d’1,80 m sous le plus grand module, pour créer un espace de vie au bord de la piscine.

Enfin, à l’occasion des 20 ans d’Aladdin Concept, nous dévoilons un tout nouveau modèle, l’abri ultra bas télescopique Ambre. Nous voulions proposer un modèle plus léger destiné aux plus petites piscines, véritable tendance du marché, tout en conservant l’ADN d’Aladdin : 100 % aluminium thermolaqué (label Qualicoat), sans rail au sol, et simple d’installation (livraison prémonté). 

LAP : Aladdin en 2023 ? 

En 2023, nous voulons rationaliser notre gamme et poursuivre nos collaborations avec les pisciniers locaux afin de proposer aux clients de la région des abris issus du « Made in Provence ».  

Texte : Carine Dal Gobbo

Bayrol : « Une marque forte nécessite un effort constant sur la qualité »

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Entretien avec Lars Birckenstaedt, Managing Director Bayrol

LAP : pour quelles raisons avez-vous rejoint Bayrol ?

« J’ai rejoint Bayrol pour 3 raisons. D’abord, parce que j’aime travailler avec les individus et Bayrol est une entreprise composée de personnes talentueuses qui sont passionnées par ce qu’elles font. Ensuite, parce que l’industrie de la piscine est un secteur en forte croissance qui offre de grandes opportunités. Et enfin, pour son empreinte internationale avec des implantations dans toute l’Europe, parce que j’aime travailler dans différents pays et cultures. »

LAP : quels ont été les impacts de l’Ukraine, des pénuries, de l’inflation…, sur votre entreprise, vos marchés et vos clients ? 

« Les défis et les circonstances changent constamment et nous, en tant qu’industriel, nous devons nous adapter. L’industrie a connu une très bonne dynamique pendant et juste après le COVID, elle est suffisamment forte aujourd’hui pour faire face à ses nouveaux défis : impact sur la chaîne d’approvisionnement, délais de livraison plus longs, coûts de transport beaucoup plus élevés avec l’Europe et les autres pays, inflation élevée pour de nombreuses matières premières et augmentation des coûts énergétiques. 

Nous devons donc nous concentrer sur la disponibilité de nos produits pour nous assurer que nos clients et nos consommateurs soient bien servis, tout en faisant preuve d’agilité pour minimiser l’impact de ces crises. Et maintenir des exigences de qualité élevées pour continuer à produire avec les meilleures matières premières. Nous avons dû répercuter certains de ces coûts d’approvisionnement sur nos clients, mais avec la promesse de ne pas sacrifier la qualité qui fait la réputation de Bayrol. »

LAP : le rôle et les défis d’une marque leader sur son marché ?

« Une marque forte nécessite une attention constante à la qualité de ses produits et services afin d’établir et de maintenir la confiance des consommateurs et des distributeurs. Nous voulons aider le consommateur à obtenir la meilleure qualité d’eau de piscine possible. Cela nécessite des produits de haute qualité et de la pédagogie. Nous y parvenons à travers la formation offerte à nos partenaires et aux outils d’assistance et de support qui sont à leur disposition (logiciel BAYROLSolution, outils web, app…). 

Notre intention est de rendre la vie des consommateurs aussi facile que possible. Dans ce domaine, l’innovation continuera à jouer un rôle clé. Par exemple, récemment, nous avons relancé notre ligne d’appareils Automatic en intégrant la connectivité de série. Ces équipements mesurent les paramètres et dosent les justes quantités de produit. Ils permettent en même temps au propriétaire de la piscine de surveiller l’état de l’eau via son smartphone, où qu’il soit dans le monde. Pour établir une approche véritablement centrée sur le consommateur, il faut d’abord le comprendre, ce qui demande une implication constante. Ce qu’attend l’utilisateur de la piscine, en fin de compte, c’est une expérience sûre, saine et agréable. La manière d’y parvenir varie. Et c’est là que se trouvent les opportunités futures, qu’il s’agisse de praticité d’usage, de développement durable, de rapport coût-efficacité, etc.  Et nous devons veiller à rester en contact étroit avec le consommateur pour nous assurer que nous répondons à ses attentes. »

LAP : Bayrol et le service : est-il possible d’aller encore plus loin ?

« Bayrol et ses partenaires cherchent à offrir une expérience piscine merveilleuse et saine. Pour ce faire, nous ne nous concentrons pas seulement sur nos produits et appareils de traitement de l’eau, mais aussi sur la formation et l’éducation afin de proposer un véritable écosystème Bayrol avec des services.

Nous développons deux types de services. Pour les utilisateurs finaux, cela passe par de la pédagogie, des conseils quotidiens via des outils numériques, des conseils personnalisés, une hotline consommateur… 

Pour les revendeurs professionnels, nous déployons, au-delà des formations en présentiel, des outils d’e-learning, un accès facilité au service après-vente (ticket-tool), une hotline technique et une assistance technique sur le terrain. Nous permettons au revendeur de contrôler son parc d’appareils BAYROL TECHNIK et d’organiser ses tournées (via la plateforme BAYROL PoolAccess). Plus récemment, nous avons développé le service BAYROL Inside, un accompagnement de nos clients pour une meilleure performance commerciale de leurs points de vente. 

Les magasins sont repensés pour être non seulement plus accueillants mais également pour valoriser le savoir-faire du piscinier. L’objectif ici est de créer un partenariat gagnant-gagnant avec nos clients. » 

LAP : un message en conclusion ?

• Bayrol ne vend pas seulement des produits mais des solutions en partenariat avec ses distributeurs et constructeurs de piscines pour créer de la valeur pour le consommateur ;

• Nous préparons l’avenir en veillant à comprendre toujours mieux les besoins du consommateur dans sa quête d’une expérience piscine exceptionnelle, en identifiant de nouvelles opportunités de croissance et en développant en permanence de nouvelles idées ;

• Bayrol ne transigera pas sur la qualité, nous voulons par-dessus tout conserver la confiance des consommateurs. »

 

Texte : Sébastien Carensac

Résultats des épreuves départementales et régionales du concours MAF 2022

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Le concours, « Un des Meilleurs Apprentis de France » Métiers de la piscine, a eu lieu dans plusieurs centres de formation d’apprentis. Organisé par la société Les Meilleurs Ouvriers de France, il se déroule en deux étapes avec des épreuves départementales, régionales et nationales. Pour gagner le droit de participer à la finale nationale, les apprentis doivent remporter une médaille d’or aux épreuves régionales. Ils doivent pour cela obtenir une note supérieure ou égale à 17/20.
Chaque candidat doit passer une épreuve théorique pour laquelle, il leur est demandé de rédiger un dossier de préparation avec une analyse du travail à réaliser et une épreuve pratique, en temps limité, avec la construction d’une maquette d’angle de piscine avec implantation des pièces à sceller, création du réseau hydraulique et pose d’une étanchéité souple.

CFA Bains-les-Bains / 6 médailles dont 2 d’or

Les épreuves pratiques

10 apprentis en dernière année de formation de brevet professionnel piscines étaient inscrits aux épreuves au Lycée Le chesnois des Métiers Eco habitat.
Le jury était composé de formateurs de l’établissement, Francis DORCHIES et Cyrille DIDIER, de professionnels, Fabrice BIENAIME et Nicolas UEBELIN (Pisciniste 68) et de Marie GICQUEL, présidente du jury, représentante départementale du concours MAF.

Médaille d’Or : Gauthier CLERC et Julian VINCART
Médaille d’Argent régionale : Jean-Michel Yao KOUIADIO et Baptiste MOUGIN
Médaille de Bronze : Quentin LOTTERI et Lucas MOREAU

 

ISMP La Roche-sur-Yon / 15 médailles dont 7 d’or 

Les médaillés avec leurs enseignants

Trente candidats de l’établissement se sont présentés aux épreuves du concours départemental.

Médaille d’Or : Bastien DELAFONTAINE (VD Piscines à Mérignac – 33), Théo FRANCOIS (SFERE OCEANIC – 85), Goran FRBEZAR (Jardins Piscines Services – 44), Maxime MARGAS (Mercier Paysage - 49), Florian RAYNAUD (Triton Piscines - 16), Alix GRATTIER (Tremblais Créateur – 79) et Enzo VASLIN (Piscine Marbella – 44)
Médaille d’Argent : Sylvain AUGEREAU (Aqua Bulles – 85), Thomas CHEVALLIER (SAS Chaloigny Mickaël – 37), Louis GUERET (Paysage Yonnais – 85) et Flavien LECOMTE (Promoloisir Institut de la Piscine – 37)
Médaille de Bronze : Baptiste HERSANT (Les Jardins de Nicolas – 86), Hugo MARTIN (ADH Paysages – 41), Téo GUSTIN (Passion Piscine – 56) et Simon GREGORZ (LR Spa & Piscine – 17)

Cinq d’entre eux ont également obtenu la médaille d’Or régionale et sont ainsi qualifiés pour la dernière étape du concours.
Médaille d’Or régionale : Alix GRATTIER (Tremblais Créateur – 79), Enzo VASLIN (Piscine Marbella – 44), Bastien DELAFONTAINE (VD Piscines – 33), Théo FRANCOIS (SFERE OCEANIC – 85) et Florian RAYNAUD (Triton Piscines – 16).

Les jurys étaient composés de professionnels de la Piscine : M. PINEL (Green Gardens), M. BERTIN (A2B Services), M. CAMINADE (Poolstar), et sous la présidence de M. Yves LESOUEF (Régul’ Electronique).

 

CFA Morcenx / 4 médailles dont 3 d’or

De gauche à droite : Lydie VOLANTE, Responsable Départemental du concours MAF, Paul LABARBE, médaillé d’or, Patricia BEAUMONT, Conseillère Départementale des Landes

Deux apprentis se sont présentés aux épreuves départementales et régionales au Lycée Jean Garnier :
• Léandro ALVES BARROS : médaille d’Or départementale et médaille d’Argent régionale.
• Paul LABARBE : médaille d’Or départementale et médaille d’Or au niveau régional. 

Étaient présents pour le Jury, Guillaume PIQUET (MOF), Jean-Pierre MARCATI (Piscines de France et membre FPP) et M. DESTENAVE, responsable du Concours MAF Landes.

 

MFU Rennes / 9 médailles dont 5 d’or 

Les médaillés, les enseignants et le jury

Parmi les candidats qui se sont présentés aux épreuves, 9 d’entre eux ont été récompensés.

Médaille d’Or : Sacha COLLET (Créa Piscines 35), Bastian Chatel (Ouest Piscine – 35), Pierre Esnault (Tercam Ouest – 35), Ewen Petitpas (Piscine 35), Sylvain Lamy (Piscine 35) et Franck Ruelland (Créa piscines 35).
Médaille d’Argent : Corentin Fremont (Profil Bleu – 22), Rémy Le Bon (Style d’eau piscines – 29) et Tom Rio (Swim’N’spa – 35)

Le jury était composé d’Alain MORIO (Eden et Eau) et Yves LESOUEF (Régul’électronique). Les jeunes ont été accompagnés par Steven AUTRET, Simon PREAUD et David HERNIOTE.

Texte : Sébastien Carensac

La Pool Mobile

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Exit les tour bus des boys band ou autre rockstar en tournée, l’activité Piscine vous présente la Pool Mobile à bord de laquelle nous parcourons les routes de France à votre rencontre. Industriel ou piscinier, nous nous rendons, à domicile, chez vous pour découvrir votre quotidien, votre lieu de travail, vos collaborateurs et vos jolies régions !
Il était temps de se retrouver et de se rencontrer autrement que par combiné ou écran interposé afin d’échanger et d’innover ensemble dans la convivialité si chère à notre marché.
Nous vous partageons un condensé en textes et en images de notre dernière tournée, celle du Sud-Est. Encore merci à toutes les entreprises qui nous ont ouvert leurs portes ! Et pour les autres, à très bientôt…

Les coulisses détaillées de ces rencontres seront à découvrir sur le site de l’activité Piscine dans les prochaines semaines.

ALBON

Accueillie par l’équipe communication marketing composée de Patrick Negro et Julie Berthéas, ainsi que par Gérald Noiret, responsable du site d’Albon implanté à Saint-Rambert d’Albon, l’équipe a visité l’usine de production et découvert l’actualité, les développements et les ambitions du fabricant.  

Ces deux dernières années, l’entreprise a procédé à de nombreux changements avec une restructuration industrielle (réorganisation des postes et des espaces de production), un renouvellement du parc de machines, de nouveaux produits et services proposés aux professionnels (standardisation produits, Pool Priorité, refonte de l’espace pro, mise à jour quotidienne des délais, etc.) et un plan de recrutement (40 embauches depuis 2019 : confection, couture, soudure, etc.).

Ces évolutions ont permis à l’entreprise de réaliser une belle croissance sur la période 2019-2021.

Albon s’organise pour répondre aux besoins du quotidien de ses clients et mise sur la qualité de service. L’entreprise s’ancre également dans les préoccupations des consommateurs avec un système de cycle de reconditionnement et un liner proposé sans phtalates.

 

 

 

 

CCEI

La « Pool Mobile » a fait un arrêt dans la cité phocéenne, connue pour ses Calanques et sa « Bonne Mère », dont la terrasse panoramique de CCEI offre une vue exceptionnelle. La plus internationale des entreprises marseillaises emploie plus de 160 personnes dans le monde dont une soixantaine en France. 

Jérémy Vauquelin et Florian Bianchini nous ont présenté des équipes jeunes, dynamiques et toujours en mouvement, ainsi que les évolutions développées par le service R&D composé de 14 personnes et musclé par le rachat d’Ofi en 2019.

Le fabricant accélère sur le local technique connecté en proposant au consommateur et au piscinier de l’équiper à la carte, en fonction de leur besoin et de leur budget, avec des produits toujours plus ergonomiques et des technologies éprouvées pour faciliter leur installation et leur utilisation.
CCEI s’emploie à développer la formation des professionnels, avec des webinaires techniques sur ces produits, ainsi qu’en renforçant sa présence sur le terrain pour davantage de proximité avec ses clients.
Notre visite s’est conclue par un tour des bureaux, de l’usine, de la zone de test et R&D.

 

BWT

C’est à Gémenos, à deux pas des calanques, que la  « Pool Mobile » a fait un arrêt chez Procopi BWT. Nous avons été chaleureusement accueillis par Christophe Durand, directeur marketing de la division Pool, et sa grande équipe, jeune, dynamique et multicanal.

Un échange très enrichissant concernant les développements en cours. La marque rose a entrepris la rénovation de ses 13 agences françaises pour qu’elles soient toutes dotées d’un comptoir et d’un espace en libre-service qualitatif. Elle poursuit sa stratégie de sponsoring sportif pour favoriser son expansion à l’international. Elle mène un important travail sur les emballages de ses produits et ses outils marketing pour les magasins. Procopi profite également des synergies avec BWT au niveau R&D pour le développement de nouveaux produits et services. Nous avons enfin découvert la nouvelle version de son site e-commerce BtoB Procoshop dont l’objectif est d’accompagner les professionnels au quotidien et de leur faire gagner du temps en leur donnant accès aux fiches produits, au suivi de leurs commandes, à des configurateurs et à bien d’autres outils pratiques.

 

ALPHADIF (SEAMAID)

Philippe Poma, président d’Alphadif, toujours aussi passionné, nous a accueillis avec Pauline Forat, dans leurs locaux de la Farlède (83). Notre entrevue a débuté par un tour du marché, des échanges sur les règlementations environnementales et leurs conséquences, et une discussion sur les défis à affronter par le secteur comme la problématique de l’eau. Ils nous ont éclairés sur la stratégie de l’entreprise, centrée sur l’humain, et l’importance du service et de la proximité avec les professionnels.

Nous avons découvert les nouveaux outils de PLV à destination des magasins : catalogue, présentoirs, kakemonos, etc. qui facilitent l’identification des produits tout en contribuant à l’animation des points de vente. De nouvelles versions du site Seamaid sont en préparation ainsi que de nouveaux tutoriels vidéo d’aide à l’installation pour faciliter le travail des professionnels.
Nous avons eu le privilège de découvrir les nouveautés qui seront mises en lumière lors du salon Piscine Global Europe de novembre. Notre rendez-vous s’est terminé par une rencontre avec l’équipe d’Alphadif et une visite des locaux et de la zone logistique d’où partent les commandes des professionnels.

 

AQUILUS PISCINES ET SPAS

Xavier Fourel, Président du réseau accompagné de son équipe communication/marketing, nous a reçu au siège d’Aquilus Piscines et Spas, situé dans la Drôme.
Surnommé « la ruche », ce bâtiment, inauguré fin 2018, est la maison du réseau qui compte aujourd’hui 64 concessionnaires.
Xavier Fourel a rappelé l’importance du rôle du réseau : une communication permanente, un accompagnement très large et une mise à disposition d’outils et de services (veille, supports, formations, tarifs négociés, etc.) pour que des professionnels pisciniers indépendants, avec leur singularité et particularités propres, puissent satisfaire le client final en lui proposant un espace de confort et de plaisir.
Fort d’un bilan de + 40 % de piscines livrées en 2021, Aquilus Piscines et Spas poursuit son développement en proposant notamment une gamme entièrement dédiée à l’univers Wellness (saunas intérieurs et extérieurs, bains nordiques, cabines infrarouges).
La rencontre s’est achevée avec une visite des différents services dans les bureaux et dans le dépôt de plus de 2 500 m2.

CF Group présente ses gammes de robots V600 et V300

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Avec ces appareils, CF Group propose des solutions de nettoyage adaptables à tous les types de fonds et formes de bassins.
Le robot nettoyeur V300 assure l’entretien de bassins de 80 m2. Le V600 peut quant à lui nettoyer des bassins mesurant jusqu’à 100 m2. La gamme V600 se décline en 3 robots nettoyeurs : V600, V600 Lite et V600 A. Ce dernier modèle est pilotable à distance depuis un smartphone via une application dédiée, Livepool Cleaner. Son utilisateur peut ainsi paramétrer des préférences de nettoyage comme le choix du cycle, le départ différé ou une programmation récurrente.

www.my-cfgroup.fr/fr

Le groupe Mondial Piscine lève 10 M€ auprès de NextStage AM

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© Dimitri Lamour

Spécialiste français de la conception, fabrication et distribution de piscines enterrées et de couvertures de piscine, le groupe Mondial Piscine, en croissance constante, a réalisé un chiffre d’affaires de 50 M€ en 2021.

C’est dans le cadre de son programme « Championnes », visant à soutenir les entreprises de taille moyenne, que NextStage AM a choisi d’accompagner aujourd’hui le développement de Mondial Piscine avec une prise de participation minoritaire aux côtés de la famille fondatrice. Cet investissement devrait permettre à Mondial Piscine d’accélérer son déploiement en France et à l’international, à travers le renforcement de son réseau de concessionnaires et la poursuite de son expansion en Europe dans plus de 10 pays (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Belgique, Suisse…). 

Il lui permettra également d’accentuer sa capacité d’innovation, de renforcer son organisation et de poursuivre le développement de nouveaux produits pour répondre aux attentes de ses clients. 

Mickaël Morin, président de Mondial Piscine, s’est déclaré satisfait de « travailler avec un partenaire de confiance, qui comprend les enjeux des entreprises de tailles moyennes en forte croissance », soulignant que « l’expérience et l’expertise de NextStage AM en matière d’accompagnement ont été importantes » dans le choix de son groupe. 

www.mondial-piscine.eu

Niveko Débordement Underflow, une piscine adaptée à la nage à contre-courant

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Avec sa gamme de piscines monocoques, Niveko souhaite offrir un éventail de bassins aptes à satisfaire la diversité des besoins et des envies des clients. Les piscines sont fabriquées sur mesure avec des caractéristiques personnalisées (dimensions, formes, design, etc.) en fonction des spécificités et exigences du projet. Cette gamme de piscines monocoques se compose de 7 modèles avec 2 variantes de skimmers et 5 design de débordement pour répondre aux différentes envies des propriétaires qui ont la possibilité de sélectionner et de choisir les détails techniques et esthétiques de leur future piscine personnalisée. Dans son offre, Niveko intègre la piscine Débordement Underflow. Elle bénéficie des principaux avantages des piscines skimmer et de l’esthétique d’une piscine à débordement. Une terrasse bordant la piscine recouvre le débordement pour fondre le bassin dans son environnement. Le niveau d’eau disparaît sous la terrasse limitant les pertes d’eau lors de l’utilisation de la piscine.  Pour réduire le bruit émis par l’eau, Niveko a développé Whisper, une variante de débordement plus silencieuse. Le modèle Débordement Underflow est une piscine adaptée à l’installation d’une nage à contrecourant. 

www.niveko-pools.fr