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Pool Technologie présente son porte-capteurs

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Avec ce porte-capteurs, Pool Technologie propose une solution pour faire gagner du temps aux professionnels lors de l’étape des raccordements sur chantier.
Compact, ce porte-capteurs permet de centraliser les raccordements et de réduire l’encombrement. Le piscinier peut brancher, au même endroit, jusqu’à quatre accessoires comme des sondes (pH et ORP), l’injecteur d’agent correcteur, un capteur débit et même un kit Pool-Terre.
Conçu en France, ce porte-capteur de gamme X convient à différentes configurations, se montant à la verticale comme à l’horizontale. Son installation ne nécessite pas de découpe de la canalisation. Le professionnel doit réaliser un trou de perçage à la bonne dimension à l’aide du gabarit autocollant fourni dans le kit. Des joints toriques assurent une étanchéité renforcée. La cartouche d’injection, brevetée, est équipée d’un clapet anti-retour pour empêcher tout reflux, et permet une diffusion optimale du produit correcteur. Le détrompeur a pour but d’éviter toute erreur lors du montage. 

Il s’adapte aux canalisations hydrauliques de diamètres 50 et 63 mm grâce aux entretoises fournies. Il se monte en amont de la cellule dans le sens du flux, la sonde en premier, l’injection ensuite. Les pas de vis en biais permettent de monter les sondes à la verticale sans risque de perturbation du courant ni bulle d’air. Une fois monté sur la canalisation, le professionnel peut dévisser les bouchons d’hivernage et fixer les divers accessoires, et cela sans outil.

Ce QR code vous redirige vers un tuto vidéo reprenant les étapes de l’installation de ce porte-capteurs.

www.pool-technologie.com

TOUCAN : “L’efficacité de nos produits génère de la satisfaction client pour le piscinier”

Derrière l’image du toucan sympathique se cache une société aux produits hyper-spécifiques : Toucan Productions. Comment l’entreprise a-t-elle vécu ces deux dernières années ? Quels sont les atouts qui lui ont permis de se différencier au cours des ans et comment se prépare-t-elle à affronter les défis à venir ?

Entretien avec Stéphane AURIACOMBE, gérant de Toucan Productions.

LAP : Un peu d’histoire…

Stéphane Auriacombe : « Toucan a 23 ans d’ancienneté. Nous sommes implantés en France et fabriquons des produits facilitant le nettoyage et l’entretien des piscines et des spas, d’où notre accroche « Les produits malins pour tous les bassins ». Nous travaillons avec un réseau de sous-traitants autour de chez nous. Avec l’élargissement de notre gamme et de notre production nous avons dû trouver des savoir-faire ailleurs, notamment en Italie et en Europe orientale. Concernant notre gomme nettoyante, nous travaillons en exclusivité avec un fabricant chinois, n’ayant pas rencontré malheureusement de produit d’une qualité similaire en Europe. Au total, 80 personnes, au sein d’une quinzaine de fournisseurs, travaillent pour nous chaque jour à la fabrication. »

Votre bilan de l’année écoulée ?

« Il a été compliqué de trouver de la matière première à des prix décents avec le Covid. Tout a augmenté. Les prix de transport depuis l’Asie ont quintuplé. Nous avons fait en sorte d’avoir toujours du stock et donc d’éviter les ruptures mais cela passe par beaucoup d’organisation et d’anticipation. Nous sommes très vigilants sur le poste fabrication. Actuellement, c’est très tendu. La demande est forte. Nos fournisseurs ont augmenté leurs prix et il est difficile de les négocier. Les coûts de transport devraient cependant revenir à la normale. Les matières premières telles que le polyester, le carton compact, le plastique, etc., ont connu des hausses importantes, et ne devraient pas revenir à la baisse. Nous ne pouvons pas répercuter ces augmentations de prix dans les proportions de celles du marché, nous en absorbons donc une partie. Nos prix vont évoluer raisonnablement. Ce n’est pas simple. »

Quelle est votre stratégie de développement ?

« Nos produits sont commercialisés exclusivement chez tous les distributeurs grossistes. Notre organisation est basée sur ce modèle. Nous ne travaillons pas en direct avec les pisciniers.
La part de l’export a légèrement augmenté dans notre activité et représente autour de 23 % de notre chiffre d’affaires au sein de l’Union Européenne, la Suisse et le Canada. Nous avons également des perspectives de développement aux États-Unis. La réalisation d’une étude de marché nous a révélé qu’il y a une place pour nos produits sur le territoire américain. C’est un marché colossal qui n’a rien à voir avec le nôtre et demande d’être structuré davantage, et donc d’avoir la capacité de produire et de livrer les volumes attendus. Aujourd’hui, nous sommes mûrs pour tenter l’aventure. 
Nos brevets nous protègent et les produits de nos concurrents ne sont pas de la même qualité. Tous les ans, nous nous développons et suivons la croissance du marché de la piscine, très dynamique. 3 particuliers sur 10 utilisent nos produits et il en reste beaucoup à conquérir. Nos implantations en magasin augmentent également. Le territoire français est très bien maillé : nous sommes présents dans 80 % des points de vente en France. Nos relais de croissance sont aux Etats-Unis mais aussi dans la conquête des non-utilisateurs chez nous. »

Comment êtes-vous organisés ?

« Notre produit phare est le Net’Skim®, avec des dizaines de milliers d’unités commercialisées. Nous réalisons plus de 1,5 million de chiffre d’affaires. Nous restons néanmoins une petite société de 5 personnes, avec un développement régulier. Toute la logistique est gérée par un spécialiste. Nous avons entre 600 et 700 palettes en stock de produits semi-finis, destinés à l’approvisionnement de nos sous-traitants, et de produits finis pour nos clients. Nous avons une connaissance précise de notre stock au jour le jour, indispensable dans notre organisation. Nous avons mis en place un process qualité et une traçabilité, incontournable aussi dans notre fonctionnement. Nos produits nécessitent très peu d’après-vente. Nos maîtres-mots sont disponibilité et réactivité. Cela ne suffit pas d’avoir des produits performants avec un look sympathique. Nous avons une image de fournisseur avec lequel il n’y a pas de problème, c’est une belle récompense pour les efforts fournis. » 

Quelles sont les spécificités de Toucan par rapport à ses concurrents ?

« La qualité de nos produits en premier lieu. Ils offrent des performances qui génèrent la satisfaction des utilisateurs et du piscinier. Notre gomme, par exemple, bénéficie d’une densité supérieure à celle de nos concurrents. Une autre de nos spécificités est le merchandising. Notre présentoir sol a rencontré un certain succès et a été primé à Lyon il y a 5 ans.  Cette PLV attrayante égaye le magasin et apporte un confort au piscinier. Elle est livrée chargée et prête à la vente, se recharge facilement durant la saison, grâce aux PLV comptoirs classiques. Pas besoin de mettre les produits un par un, c’est simple et efficace. Nous pensons avoir un positionnement fort en termes de marketing, nos produits bénéficient d’une très bonne image, motif de satisfaction pour notre petite équipe !
Autre élément très important pour nous, le stock permanent. Nous n’avons pas connu de rupture l’an dernier. Les études et notations réalisées par nos clients sont plutôt bonnes, voire excellentes, on doit maintenir ce cap.
Dernier avantage, nos produits de caisses sont des consommables sans SAV. Ils génèrent du trafic au sein des points de vente, nous sommes dans un process gagnant-gagnant. L’utilisateur peut se rendre dans un magasin pour acheter le Water Lily®, et s’il ne le trouve pas, aller ailleurs… Attention néanmoins à ne pas s’endormir sur ses lauriers ! Nous participons à des salons comme ceux de Barcelone ou Lyon. Il est important de marquer notre présence.  Nos vidéos, téléchargeables sur le site, sont souvent diffusées en magasin afin de montrer l’utilisation de nos produits, nous proposons aussi une banque d’images permettant aux pisciniers d’organiser des opérations marketing. Nous essayons de faciliter la vie de tout le monde. »

L’innovation chez Toucan Productions ?

La grande gomme magique multi-surfaces Pool’Gom XL®

« Nous phosphorons en matière d’innovation. Il est important d’avoir tous les ans quelque chose à raconter. Notre gamme est étroite et l’étoffer est nécessaire. Nous avons complété notre gamme avec le Pool’Gom XL®, conçu pour les taches indélébiles situées au fond du bassin, qui s’adapte aux manches standard, ou avec l’Easy Pool’Gom® équipé d’une poignée ergonomique en silicone antiglisse. Autre produit, le kit d’entretien, un 3 en 1, avec 2 Net’Skim®, 2 Water Lily® et 1 Pool’Gom®, idéal pour faire connaître la gamme.

Net’Line®, gel nettoyant pour la ligne d’eau

Il y a 2 ans, nous avons relooké nos supports. L’an dernier, nous avons remis sur le marché Net’Line®, le gel 2 en 1 pour la ligne d’eau, emballé dans un Doy Pack, emballage souple, avec bouchon de sécurité normé ISO 8317.

L’absorbant de crème solaire Water Lily®

Tous nos produits ont trouvé leur marché. Ils ont été conçus pour répondre aux différents types de besoins. Lorsqu’on utilise nos produits, on les adopte. Ils apportent un confort d’utilisation. Nous avons également ajouté la mention « pour piscines et spas » sur nos packaging, car ils s’adressent aux deux. Le marché du spa n’est pas encore suffisamment important selon nous, pour que nous développions une gamme spécifique.

La gomme magique et pratique Easy Pool’Gom®

Nous avons une innovation potentielle, mais avec le covid, nous nous sommes focalisés sur les problématiques de production, de prix et de délai. »

Et l’environnement ?

« Nos produits font réaliser des économies aux utilisateurs et aident à rendre la piscine plus respectueuse, mais on ne peut pas parler de produits écologiques. Grâce au Net’Skim® par exemple, on réalise moins de contre lavages, et donc moins de rejets d’eau à l’égout. Ils ne sont pas non plus recyclables aujourd’hui. Nous souhaiterions les remplacer par des substituts mais on est encore loin du compte. Ils n’ont pas les mêmes vertus. » 

Comment pensez-vous que le marché va évoluer ?

Stand Toucan Productions au salon de Barcelone

« Il y a 12 ans, nous avions réalisé une étude de marché spécifiant que les pisciniers allaient disparaître au profit de la grande distribution. Quelle erreur ! Nous avons un marché spécifique en France, structuré, différent des autres, avec un nombre important de magasins spécialisés. En Espagne, par exemple, nous réalisons du volume mais nous sommes loin d’avoir les mêmes résultats qu’en France. Le marché français va poursuivre son développement. Nous sommes dans une phase plutôt positive et favorable. Le piscinier a de belles années devant lui, surtout avec la croissance rencontrée ces dernières années. Les Français apprécient leur piscine. Les réseaux se professionnalisent, les magasins spécialisés augmentent leurs surfaces de vente. Ce modèle, avec des points de vente de proximité et des propriétaires de piscine assez fidèles, devrait donc se développer. Notre démarche est de les accompagner dans l’aménagement de leur magasin, leur merchandising, afin d’optimiser leur chiffre d’affaires. Nous sommes dans une niche préservée et nous ne pouvons que nous en féliciter. 
Souhaitons-nous une excellente saison 2022 ! »

 

Propos recueillis par Sébastien Carensac

www.toucan-fr.com

TOUCAN : “L’efficacité de nos produits génère de la satisfaction client pour le piscinier”

Derrière l’image du toucan sympathique se cache une société aux produits hyper-spécifiques : Toucan Productions. Comment l’entreprise a-t-elle vécu ces deux dernières années ? Quels sont les atouts qui lui ont permis de se différencier au cours des ans et comment se prépare-t-elle à affronter les défis à venir ?

Entretien avec Stéphane AURIACOMBE, gérant de Toucan Productions.

LAP : Un peu d’histoire…

Stéphane Auriacombe : « Toucan a 23 ans d’ancienneté. Nous sommes implantés en France et fabriquons des produits facilitant le nettoyage et l’entretien des piscines et des spas, d’où notre accroche « Les produits malins pour tous les bassins ». Nous travaillons avec un réseau de sous-traitants autour de chez nous. Avec l’élargissement de notre gamme et de notre production nous avons dû trouver des savoir-faire ailleurs, notamment en Italie et en Europe orientale. Concernant notre gomme nettoyante, nous travaillons en exclusivité avec un fabricant chinois, n’ayant pas rencontré malheureusement de produit d’une qualité similaire en Europe. Au total, 80 personnes, au sein d’une quinzaine de fournisseurs, travaillent pour nous chaque jour à la fabrication. »

Votre bilan de l’année écoulée ?

« Il a été compliqué de trouver de la matière première à des prix décents avec le Covid. Tout a augmenté. Les prix de transport depuis l’Asie ont quintuplé. Nous avons fait en sorte d’avoir toujours du stock et donc d’éviter les ruptures mais cela passe par beaucoup d’organisation et d’anticipation. Nous sommes très vigilants sur le poste fabrication. Actuellement, c’est très tendu. La demande est forte. Nos fournisseurs ont augmenté leurs prix et il est difficile de les négocier. Les coûts de transport devraient cependant revenir à la normale. Les matières premières telles que le polyester, le carton compact, le plastique, etc., ont connu des hausses importantes, et ne devraient pas revenir à la baisse. Nous ne pouvons pas répercuter ces augmentations de prix dans les proportions de celles du marché, nous en absorbons donc une partie. Nos prix vont évoluer raisonnablement. Ce n’est pas simple. »

Quelle est votre stratégie de développement ?

« Nos produits sont commercialisés exclusivement chez tous les distributeurs grossistes. Notre organisation est basée sur ce modèle. Nous ne travaillons pas en direct avec les pisciniers.
La part de l’export a légèrement augmenté dans notre activité et représente autour de 23 % de notre chiffre d’affaires au sein de l’Union Européenne, la Suisse et le Canada. Nous avons également des perspectives de développement aux États-Unis. La réalisation d’une étude de marché nous a révélé qu’il y a une place pour nos produits sur le territoire américain. C’est un marché colossal qui n’a rien à voir avec le nôtre et demande d’être structuré davantage, et donc d’avoir la capacité de produire et de livrer les volumes attendus. Aujourd’hui, nous sommes mûrs pour tenter l’aventure. 
Nos brevets nous protègent et les produits de nos concurrents ne sont pas de la même qualité. Tous les ans, nous nous développons et suivons la croissance du marché de la piscine, très dynamique. 3 particuliers sur 10 utilisent nos produits et il en reste beaucoup à conquérir. Nos implantations en magasin augmentent également. Le territoire français est très bien maillé : nous sommes présents dans 80 % des points de vente en France. Nos relais de croissance sont aux Etats-Unis mais aussi dans la conquête des non-utilisateurs chez nous. »

Comment êtes-vous organisés ?

« Notre produit phare est le Net’Skim®, avec des dizaines de milliers d’unités commercialisées. Nous réalisons plus de 1,5 million de chiffre d’affaires. Nous restons néanmoins une petite société de 5 personnes, avec un développement régulier. Toute la logistique est gérée par un spécialiste. Nous avons entre 600 et 700 palettes en stock de produits semi-finis, destinés à l’approvisionnement de nos sous-traitants, et de produits finis pour nos clients. Nous avons une connaissance précise de notre stock au jour le jour, indispensable dans notre organisation. Nous avons mis en place un process qualité et une traçabilité, incontournable aussi dans notre fonctionnement. Nos produits nécessitent très peu d’après-vente. Nos maîtres-mots sont disponibilité et réactivité. Cela ne suffit pas d’avoir des produits performants avec un look sympathique. Nous avons une image de fournisseur avec lequel il n’y a pas de problème, c’est une belle récompense pour les efforts fournis. » 

Quelles sont les spécificités de Toucan par rapport à ses concurrents ?

« La qualité de nos produits en premier lieu. Ils offrent des performances qui génèrent la satisfaction des utilisateurs et du piscinier. Notre gomme, par exemple, bénéficie d’une densité supérieure à celle de nos concurrents. Une autre de nos spécificités est le merchandising. Notre présentoir sol a rencontré un certain succès et a été primé à Lyon il y a 5 ans.  Cette PLV attrayante égaye le magasin et apporte un confort au piscinier. Elle est livrée chargée et prête à la vente, se recharge facilement durant la saison, grâce aux PLV comptoirs classiques. Pas besoin de mettre les produits un par un, c’est simple et efficace. Nous pensons avoir un positionnement fort en termes de marketing, nos produits bénéficient d’une très bonne image, motif de satisfaction pour notre petite équipe !
Autre élément très important pour nous, le stock permanent. Nous n’avons pas connu de rupture l’an dernier. Les études et notations réalisées par nos clients sont plutôt bonnes, voire excellentes, on doit maintenir ce cap.
Dernier avantage, nos produits de caisses sont des consommables sans SAV. Ils génèrent du trafic au sein des points de vente, nous sommes dans un process gagnant-gagnant. L’utilisateur peut se rendre dans un magasin pour acheter le Water Lily®, et s’il ne le trouve pas, aller ailleurs… Attention néanmoins à ne pas s’endormir sur ses lauriers ! Nous participons à des salons comme ceux de Barcelone ou Lyon. Il est important de marquer notre présence.  Nos vidéos, téléchargeables sur le site, sont souvent diffusées en magasin afin de montrer l’utilisation de nos produits, nous proposons aussi une banque d’images permettant aux pisciniers d’organiser des opérations marketing. Nous essayons de faciliter la vie de tout le monde. »

L’innovation chez Toucan Productions ?

La grande gomme magique multi-surfaces Pool’Gom XL®

« Nous phosphorons en matière d’innovation. Il est important d’avoir tous les ans quelque chose à raconter. Notre gamme est étroite et l’étoffer est nécessaire. Nous avons complété notre gamme avec le Pool’Gom XL®, conçu pour les taches indélébiles situées au fond du bassin, qui s’adapte aux manches standard, ou avec l’Easy Pool’Gom® équipé d’une poignée ergonomique en silicone antiglisse. Autre produit, le kit d’entretien, un 3 en 1, avec 2 Net’Skim®, 2 Water Lily® et 1 Pool’Gom®, idéal pour faire connaître la gamme.

Net’Line®, gel nettoyant pour la ligne d’eau

Il y a 2 ans, nous avons relooké nos supports. L’an dernier, nous avons remis sur le marché Net’Line®, le gel 2 en 1 pour la ligne d’eau, emballé dans un Doy Pack, emballage souple, avec bouchon de sécurité normé ISO 8317.

L’absorbant de crème solaire Water Lily®

Tous nos produits ont trouvé leur marché. Ils ont été conçus pour répondre aux différents types de besoins. Lorsqu’on utilise nos produits, on les adopte. Ils apportent un confort d’utilisation. Nous avons également ajouté la mention « pour piscines et spas » sur nos packaging, car ils s’adressent aux deux. Le marché du spa n’est pas encore suffisamment important selon nous, pour que nous développions une gamme spécifique.

La gomme magique et pratique Easy Pool’Gom®

Nous avons une innovation potentielle, mais avec le covid, nous nous sommes focalisés sur les problématiques de production, de prix et de délai. »

Et l’environnement ?

« Nos produits font réaliser des économies aux utilisateurs et aident à rendre la piscine plus respectueuse, mais on ne peut pas parler de produits écologiques. Grâce au Net’Skim® par exemple, on réalise moins de contre lavages, et donc moins de rejets d’eau à l’égout. Ils ne sont pas non plus recyclables aujourd’hui. Nous souhaiterions les remplacer par des substituts mais on est encore loin du compte. Ils n’ont pas les mêmes vertus. » 

Comment pensez-vous que le marché va évoluer ?

Stand Toucan Productions au salon de Barcelone

« Il y a 12 ans, nous avions réalisé une étude de marché spécifiant que les pisciniers allaient disparaître au profit de la grande distribution. Quelle erreur ! Nous avons un marché spécifique en France, structuré, différent des autres, avec un nombre important de magasins spécialisés. En Espagne, par exemple, nous réalisons du volume mais nous sommes loin d’avoir les mêmes résultats qu’en France. Le marché français va poursuivre son développement. Nous sommes dans une phase plutôt positive et favorable. Le piscinier a de belles années devant lui, surtout avec la croissance rencontrée ces dernières années. Les Français apprécient leur piscine. Les réseaux se professionnalisent, les magasins spécialisés augmentent leurs surfaces de vente. Ce modèle, avec des points de vente de proximité et des propriétaires de piscine assez fidèles, devrait donc se développer. Notre démarche est de les accompagner dans l’aménagement de leur magasin, leur merchandising, afin d’optimiser leur chiffre d’affaires. Nous sommes dans une niche préservée et nous ne pouvons que nous en féliciter. 
Souhaitons-nous une excellente saison 2022 ! »

 

Propos recueillis par Sébastien Carensac

www.toucan-fr.com

Leader Pool Diffusion : « Je me lève tous les matins en me disant que j’aime mon travail »

La piscine, Thierry Buyse est tombé dedans quand il était petit. Il est aujourd’hui directeur de Leader Pool Diffusion et commercialise un procédé de construction de piscines en béton armé monobloc inventé par son père. Thierry Buyse est revenu sur l’histoire de cette entreprise familiale attachée à ses valeurs : amitié et pérennité. 

LA PISCINE EN HÉRITAGE

« Le concept Leader Pool a été inventé par mon père, André Buyse, qui fut toute sa vie un créateur passionné d’ouvrages en béton (bâtiments, ponts, structures précontraintes…). Au début des années 80, après une carrière dans son pays natal, la Belgique, en tant qu’entrepreneur, il a créé et développé sur la Côte d’Azur une entreprise de piscines, Omni Piscines. Il a travaillé 20 ans en tant que constructeur entre Monaco et Saint-Raphaël, réalisant plus d’un millier de piscines, des plus simples aux plus prestigieuses. Capitalisant sur ses expériences, il a créé le concept du coffrage Leader Pool et son succès fut tel qu’il décida de se consacrer uniquement à sa fabrication pour répondre à la demande croissante des pisciniers.
Au début des années 2000, il m’a sollicité pour l’accompagner dans le développement de la société. Baignant depuis ma jeunesse dans le monde du « béton », j’étais à la bonne école pour apprendre, maîtriser et commercialiser ce concept. J’ai rapidement été séduit par cette collaboration et suis très reconnaissant à mon père pour ses précieux enseignements et ses conseils. Je suis arrivé en même temps qu’internet, et nous avons créé notre site. La qualité du produit et des relations que j’ai entretenues avec les professionnels de la piscine m’ont convaincu que mon choix de parcours était cohérent avec mes aspirations et mes valeurs. »

DES COLLABORATEURS DÉVOUÉS

« Mon père est décédé en 2015 et depuis lors son épouse, Elisabeth Buyse, assure la gérance et moi la direction de Leader Pool Diffusion. Mon travail, c’est 40 % de vente/logistique et 60 % de conseils, d’étude sur le gros œuvre. Nous sommes une équipe de 4 personnes très soudées et très motivées, composée de ma belle-mère, de deux soudeurs qui réalisent les coffrages et les livrent, et de moi-même. Nous travaillons en collaboration avec des équipes de professionnels qui accompagnent et forment les pisciniers dans le montage ou les soulagent dans leur planning parfois trop serré. La légèreté de nos effectifs nous permet d’être agiles et réactifs. »

METTRE SON EXPÉRIENCE À PROFIT

« Cette année, j’ai enrichi mes compétences avec une formation UCECAP. Ce diplôme est un tronc commun (connaissances des lois, déontologie, etc.) pour devenir expert judiciaire, qualification structure piscine, gros œuvre béton. Je me suis rendu compte que j’avais emmagasiné beaucoup de connaissances au bout de 20 ans dans ce domaine. Ma qualification est celle de l’expérience. Je suis diplômé depuis le 10 décembre dernier. Je vais être amené à être sollicité sur certains dossiers mais ce sera vraiment du ponctuel. Ma vocation première reste de continuer à bien travailler et pérenniser Leader Pool Diffusion qui peut se prévaloir de n’avoir jamais connu aucun sinistre ou contentieux à ce jour. »

UNE ANNÉE D’AUGMENTATIONS

« Cette année fut excellente. Malgré une activité soutenue, nous avons pu répondre à toutes les demandes dans des délais raisonnables et toujours dans le respect de la qualité. Nous avons réalisé entre 250 et 300 piscines. Avant la crise, nous oscillions entre 200 et 250 bassins. Cela représente une augmentation de 30 %.
La principale difficulté a été la maîtrise des coûts, tant pour notre société que pour nos clients. Nous avons dû faire face à des évolutions fulgurantes des prix, notamment celui de l’acier qui a augmenté de 200 %.
J’ai un produit que je vends régulièrement à mes pisciniers, je ne peux décemment pas leur répercuter la totalité de l’augmentation des matières premières. Nos clients ont vendu des piscines à un certain prix. Nous ne pouvons pas leur faire subir, au dernier moment, une hausse de 40 ou 50 %. Nous avons limité notre augmentation à 15 %. Nous ne ferons pas une marge énorme mais nous avons fait le choix de rester très proches de nos clients, de les aider et de collaborer au maximum. »

UNE ESSENTIELLE FIDÉLISATION

« Nous travaillons en BtoB avec plus de 40 professionnels partenaires, certains nous sont fidèles depuis près de 20 ans. Nous sommes une entreprise familiale à taille très humaine. Humaine et amicale je dirais. La plupart de mes clients sont devenus des amis. Bien se connaître permet d’avancer plus vite, de poser les bonnes questions tout de suite et d’apporter les bonnes informations directement.  Je suis leur seul interlocuteur, ils peuvent me contacter 7 jours sur 7, 15 heures par jour. Ils peuvent m’appeler quand ils le veulent, ils savent qu’ils auront une réponse rapide. Le délai de livraison n’excède jamais 2 à 3 semaines, même pendant la période la plus forte de cette année (en avril-mai-juin).
Nous développons notre réseau. Chaque année, nous perdons entre 4 et 5 clients (retraite, décès…) mais nous en gagnons au moins autant : grâce aux enfants qui reprennent l’entreprise familiale, à notre site internet mais surtout grâce au bouche à oreille. Je suis assez fier de cette transmission. Le risque de vouloir trop grandir, ce serait de léser certains aspects comme la proximité client, qui est notre ligne directrice. »


UN CONCEPT QUI S’EXPORTE

« Notre structure convient à tous les types de revêtement mais nous travaillons peu sur le liner ou le PVC armé. Nous sommes spécialisés dans la piscine carrelée ou enduite. C’est une niche sur le marché.
À ce jour, la France représente 70 % de notre activité. Nous nous sommes aussi développés à l’international, plus particulièrement en Europe. J’ai des partenaires de longue date en Belgique, aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, en Italie, etc. Nous venons de réaliser une piscine carrelée en Suède. Même avec le gel, les gens n’ont pas peur car le procédé est costaud. »

UN MÉTIER PASSION

« Nous faisons du sur-mesure selon le désir du client. Il n’y a pas de limite dans la création à partir du moment où la technique le permet. Même lorsque c’est compliqué à faire, nous devons toujours trouver une solution. Si un piscinier a des difficultés sur son chantier en raison d’une demande client spécifique et qu’il n’a pas la réponse, il m’appelle et nous trouvons la solution ensemble. Nous essayons de faire évoluer le produit en fonction du client, de toujours s’adapter à ses problématiques. Il n’y pas de standard. C’est un travail d’équipe. Je me lève tous les matins en me disant que j’aime mon travail parce que c’est tous les jours différent avec des nouveaux défis. »

ÉVOLUER MAIS SURTOUT PÉRENNISER

« Nos clients nous font régulièrement part de leur satisfaction et c’est une vraie fierté pour toute l’équipe. Notre préoccupation principale est de maintenir leur confiance en proposant un produit de qualité, avec une réactivité maximale, tout en développant un relationnel avec nos partenaires qui nous stimulent. Bien sûr, notre succès ne nous exonère pas d’innover. Nous nous y attachons en restant lucides sur tous les paramètres qui constituent une vraie innovation, comme maintenir des prix acceptables pour nos clients. Nous avons développé un système dédié piscines PVC liner qui a dû être mis en pause. Il a été testé sur une dizaine de piscines et il fonctionne. Malheureusement, avec l’augmentation des prix des matières premières, nous ne pouvons plus le proposer parce qu’il coûterait trop cher. Nous préférons attendre que le marché revienne à la normale, en 2023-2024, car nous ne voulons pas présenter un produit que nous ne pourrions vendre dans de bonnes conditions.
C’est vrai que je suis un peu un électron libre, un peu moins connu que les autres. Néanmoins, ça me convient. Nous sommes une petite société qui vend à des clients devenus amis que nous privilégions. Nous pérennisons. Je n’ai pas envie d’avoir cette étiquette de « gros » ou de vendre à un réseau. Je perdrais toute la magie de mon travail. Ce serait peut-être rentable mais où serait le plaisir ? Nous voulons développer Leader Pool mais pas à tout prix, pas au détriment de nos principes : rester une entreprise familiale et avancer ensemble en gardant cet enthousiasme de travailler sérieusement et en confiance. »

Mon meilleur souvenir dans la piscine

« J’ai été amené à me rendre à l’étranger pour y former des équipes sur le procédé. J’ai beaucoup voyagé grâce à Leader Pool. Je suis allé au Canada, à Dubaï, en Suède, en Suisse, en Belgique. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes de tous horizons. Ces voyages offrent une grande ouverture d’esprit. J’ai organisé des réunions avec des ingénieurs béton dans les plus grandes tours de Dubaï pour des projets de piscine pharamineux. Le soir, je partageais leur table avec des échanges enrichissants. Un mois après, je partais à Montréal suivre une autre formation. Avec Ivan, l’un de mes collaborateurs, nous sommes allés en Crête pour la réalisation d’une piscine de 135 m de long par 4 m de large avec un débordement de 135 m. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus au bureau. Je travaille avec des personnes exceptionnelles qui assurent ces missions et j’ai en elles une confiance totale. Mon meilleur souvenir, ce sont toutes ces années avec mon père. Nous étions deux générations qui s’associaient. L’une transmettant toute son expérience et son savoir quand l’autre apportait la fraîcheur de la jeunesse. Une association basée sur le partage, c’était intense. » 

Leader Pool Diffusion

6 Zone Industrielle Carré – BP74208 – 06130 Grasse

Création : 2001
Gérante : Elisabeth Buyse
Effectifs : 4 personnes
Activités : fabricant

www.leaderpool.fr

Propos recueillis par Carine Dal Gobbo

BIO-UV Group : “Nous renforçons notre position sur le marché de la piscine privée”

BIO-UV Group, spécialiste du traitement de l’eau par ultraviolets, ozone et AOP vient de procéder à l’acquisition de Corelec. Entre levées de fonds, acquisitions et innovation, quelle est la stratégie de ce groupe discret et comment compte-t-il se développer sur le marché de la piscine en particulier ? 
Entretien avec Benoit GILLMANN, PDG de BIO-UV Group, Laurent-Emmanuel MIGEON, Directeur général délégué de BIO-UV Group et Loïc LE RAVALLEC, Directeur général de Corelec. 

LAP : Un peu d’histoire…

La société BIO-UV Group a été créée en mai 2000 et a été la première en France à proposer aux pisciniers un traitement automatique de l’eau sans chlore, avec des UV-C et de l’oxygène actif. Benoit Gillmann est convaincu depuis plus de 20 ans que « la technique du traitement de l’eau par l’UV, est une réponse respectueuse de l’environnement et de la santé ». Une technologie qui lui permet tout à la fois de résoudre les problèmes d’eczéma de sa fille liés au chlore, de lancer un nouveau concept innovant sur le marché de la piscine et de prendre son autonomie après 15 ans passés dans des multinationales du domaine du matériel médical. « À l’époque, beaucoup d’acteurs du marché de la piscine en France faisaient peu de cas de notre avenir. Le travail de nos équipes sur des segments aussi variés que la piscine résidentielle, la piscine publique, et semi collective, la potabilisation de l’eau, le traitement des eaux usées ou encore des eaux de process industriel, la pisciculture, sans oublier le traitement des eaux de ballasts de bateaux avec la marque BIO-SEA, nous a donné de la crédibilité et a fait mentir certains acteurs du monde de la piscine. »


En effet, l’entreprise n’a cessé d’évoluer et de croître au cours des années. De 2010 à 2017, elle développe ses activités terrestres avec, outre la piscine privée, des gammes de produits pour la piscine municipale et des solutions pour l’industrie. Elle commence également une diversification dans le secteur maritime, toujours avec sa maîtrise de la technologie UV. Pour financer les investissements massifs, près de 11 millions d’euros sur 7 ans, la société utilise le cash généré par ses activités terrestres et fait entrer des fonds à son capital en 2010 puis en 2013. Son chiffre d’affaires atteint alors les 10 millions d’euros.
La société décide de s’introduire en Bourse en 2018 et lève 10 millions d’euros à cette occasion, suivie d’une seconde levée de fonds en octobre 2020 de 12,7 millions d’euros pour financer son développement. Ces fonds permettront de réaliser des opérations de croissance externe. « Nos 4 axes prioritaires sont l’aquaculture, l’industrie, le « reuse » (ndlr : réutilisation des eaux usées) et le marché récréatif de la piscine résidentielle ou commerciale, des aquarium publics, etc. » nous explique Laurent-Emmanuel Migeon.
En 2019, BIO-UV Group fait l’acquisition de triogen®, spécialiste dans la conception et la fabrication de systèmes de traitement de l’eau par l’ozone, les ultraviolets et AOP (Advanced Oxydation Process), société qu’elle rachète au groupe Suez. Ce rachat lui permet de renforcer ses équipes, notamment commerciales, à l’export, et d’intégrer une technologie complémentaire, l’ozone, également très utilisée en piscine publique ainsi que dans l’industrie, l’aquaculture ou dans les aquariums.
BIO-UV Group se développe très rapidement à l’international, qui représente maintenant près de 70% de son activité. C’est là qu’elle décide de racheter Corelec et que selon, Benoit Gillmann, elle fait 
« un clin d’œil à l’histoire ».

Pourquoi ce rapprochement avec Corelec ?

Benoit Gillmann : « Le rachat de Corelec concrétise notre volonté de renforcer notre position sur le marché des piscines privées et de développer nos parts sur ce segment, tant en France qu’à l’étranger. L’électrolyse de sel, cœur de métier historique de Corelec, est une solution alternative pertinente d’automatisation du traitement de l’eau, actuellement leader sur le marché après les galets de chlore. Un procédé ayant fait ses preuves et qui peut être associé à des technologies complémentaires comme l’ultraviolet.  Pour preuve, le lancement en 2020 par BIO-UV Group de notre système O’Clear, qui associe le meilleur de l’UV et de l’électrolyse à très basse salinité, sans addition de chimie, pour un confort de baignade significativement amélioré par rapport à une électrolyse classique. L’acquisition d’une entreprise de renom comme Corelec, réputée pour la qualité de ses produits et son service, a donc d’autant plus de sens. Sans omettre que dès le début de nos discussions, les relations ont été franches, courtoises et constructives. C’est certainement pour cette raison que Loïc Le Ravallec nous a ouvert ses portes. Il a accepté notre proposition sans crainte d’hégémonie mais avec la conviction que nous allions construire avec lui et ses équipes un groupe performant et efficace. »
Un sentiment partagé par Laurent-Emmanuel Migeon : « Le rachat de Corelec s’inscrit dans notre volonté d’accompagner le développement du marché de la piscine privée avec un acteur qui propose des solutions techniques à moindre impact environnemental. D’où le choix de l’électrolyse de sel, qui nous permet de rester fidèles à nos engagements depuis plus de 
21 ans. Nous cherchions également un partenaire industriel qui nous donnerait accès à de nouveaux clients, bénéficiant d’une image de marque et d’un positionnement premium proche du nôtre, et complémentaire pour apporter de la valeur ajoutée. Enfin, la valeur et la force de l’humain étaient essentielles pour avoir des discussions ouvertes et transparentes, partager une vision du futur et nous projeter ensemble dans l’avenir. »
Loïc Le Ravallec : « Corelec est une PME à taille humaine qui existe depuis 20 ans. Elle a grandi très vite ces dernières années mais il reste encore de nombreux défis à relever. L’adossement à BIO-UV Group nous apporte les ressources et la force nécessaires pour passer à l’étape suivante, pour le plus grand bénéfice de nos clients. »

Quelles synergies offrent ce rapprochement ?

Pour Laurent-Emmanuel Migeon, « BIO-UV Group apporte à Corelec un renforcement capitalistique mais aussi industriel, commercial et technique, avec le soutien des services support du groupe. Nous formons désormais un groupe de 150 personnes, avec des objectifs de croissance rapide et une équipe dirigeante qui maîtrise la complexité des marchés techniques et règlementés, soumis à des certifications contraignantes, notamment en matière d’environnement. Nous avons à la fois les équipes et la culture de l’innovation, avec une quinzaine de personnes en R&D et bureau d’études, pour améliorer nos systèmes et développer les produits de demain. Le coût de nos certifications, dépôts de brevets et de marques représente 2 millions d’euros chaque année. « Il faut une taille minimale pour franchir les barrières qui sont en train de se mettre en place » ajoute Loïc Le Ravallec. « Nous sommes sur un marché où beaucoup de fabricants, à l’origine, sont des artisans. Et pour évoluer, l’adaptation est nécessaire ! » Ce que confirme Laurent-Emmanuel Migeon : « Il est impératif de continuer à innover et de rester compétitif avec des produits de qualité à forte valeur ajoutée. L’efficacité industrielle sera au cœur de notre dispositif. La force de nos deux entreprises est d’avoir su gérer la crise récente dans un contexte économique très tendu, sans avoir subi de rupture l’an passé, tout en profitant de fortes croissances (+100 % pour Corelec et +30 % pour BIO-UV Group), et en maintenant notre qualité de service. Benoit Gillmann détaille les synergies escomptées qui permettront de :
« • développer la gamme O’Clear,  combinant ultraviolet et électrolyse de sel à très basse salinité,
• accroître les ventes à l’export de Corelec tant sur l’électrolyse que sur la pompe à chaleur,
• renforcer la présence sur le terrain du groupe, notamment en France, grâce aux équipes commerciales des deux entités qui maillent le territoire,
• et explorer des marchés encore plus stratégiques. »
« L’arrivée de Corelec dans BIO-UV Group nous permet d’accélérer notre croissance avec un chiffre d’affaires consolidé de près de 45 millions d’euros. Elle va également rééquilibrer nos activités sur le marché français et dans le secteur récréatif, où Simon Marshall, Directeur général adjoint de BIO-UV Group, travaille déjà au développement de Corelec à l’international. » conclut Laurent-Emmanuel Migeon. 

Quels sont vos axes de travail en matière d’innovation ?

Benoit Gillmann : « Notre préoccupation a toujours été de faire simple et efficace, pour l’utilisateur et l’installateur. » Et Loïc Le Ravallec de poursuivre : « Nous travaillons à des adaptations de produits et sur l’automatisation de nos solutions, qui attire les particuliers, avec une meilleure exploitation des données. Les coffrets électriques, par exemple, ont vocation à apporter davantage de valeur ajoutée et devraient s’enrichir de nouvelles fonctionnalités dans les prochaines années. Les clients attendent de nous des produits qui se font oublier et dont la maintenance est minimale. »  

Akeron Salt – Corelec

Et d’ajouter que « notre spécificité repose sur la conception et le design de produits à forte valeur ajoutée. Pour des raisons stratégiques et de savoir-faire, les développements les plus importants sont faits en interne par notre bureau d’étude pour remplir à 100% le cahier des charges client. Et une fois le produit développé, ce qui compte c’est l’industrialisation. »

Quelle est votre stratégie pour 2022 ?

Laurent-Emmanuel Migeon : « Nous sommes dans un rapprochement où les deux entités sont parfaitement complémentaires. En 2022, nous allons multiplier les échanges entre nos équipes, et optimiser notre portefeuille produit pour répondre aux besoins des réseaux et de l’utilisateur final, et leur apporter le meilleur service. Les tendances sont bonnes, restons dans cette dynamique. » Un point important pour Loïc Le Ravallec qui explique que l’un des facteurs clés du succès de Corelec « est d’avoir réussi à couvrir complètement le territoire français en étoffant son équipe commerciale mais aussi en développant l’avant-vente, l’ADV ou la formation technique avec l’Akeron Tour, qui permet aux clients professionnels de mieux comprendre les produits et d’apprendre à traiter les problèmes rencontrés. »

BIO-UV Group et l’environnement ?

UV Neo 18

Laurent-Emmanuel Migeon : « Le respect et la protection de l’environnement sont l’essence même de nos activités. Nos réacteurs UV BIO-SEA sont utilisés dans les bateaux pour traiter les eaux de ballasts, éliminer les micro-organismes et éviter la dissémination d’espèces invasives qui perturbent l’écosystème marin. En piscines publiques, les ultraviolets servent à détruire les chloramines…

UV 340

Ce savoir-faire dans le traitement de l’eau et la robustesse de nos solutions nous permettent d’envisager sereinement l’avenir et de garantir la durée de vie de nos produits. Avec la BPI, nous avons fait un bilan qui démontre que nous sommes très frugaux dans nos consommations énergétiques, retraitons beaucoup et recyclons également beaucoup. Nous sommes régulièrement notés par des organismes indépendants sur la base d’indicateurs environnementaux et sociétaux. Chaque année cette stratégie RSE est suivie en Conseil d’Administration et nous vérifions notre note. »

UV Neo 25

Et Benoit Gillmann de conclure : « la réduction de la consommation de produits chimiques et le respect de l’environnement sont des tendances de fond de la société. Nous prévoyons une montée en puissance de ces solutions plus durables. Il est essentiel que les pisciniers soient davantage proactifs et qu’ils saisissent maintenant de ce sujet. »

 

 

Propos recueillis par Sébastien Carensac

bio-uv

BIO-UV Group : “Nous renforçons notre position sur le marché de la piscine privée”

BIO-UV Group, spécialiste du traitement de l’eau par ultraviolets, ozone et AOP vient de procéder à l’acquisition de Corelec. Entre levées de fonds, acquisitions et innovation, quelle est la stratégie de ce groupe discret et comment compte-t-il se développer sur le marché de la piscine en particulier ? 
Entretien avec Benoit GILLMANN, PDG de BIO-UV Group, Laurent-Emmanuel MIGEON, Directeur général délégué de BIO-UV Group et Loïc LE RAVALLEC, Directeur général de Corelec. 

LAP : Un peu d’histoire…

La société BIO-UV Group a été créée en mai 2000 et a été la première en France à proposer aux pisciniers un traitement automatique de l’eau sans chlore, avec des UV-C et de l’oxygène actif. Benoit Gillmann est convaincu depuis plus de 20 ans que « la technique du traitement de l’eau par l’UV, est une réponse respectueuse de l’environnement et de la santé ». Une technologie qui lui permet tout à la fois de résoudre les problèmes d’eczéma de sa fille liés au chlore, de lancer un nouveau concept innovant sur le marché de la piscine et de prendre son autonomie après 15 ans passés dans des multinationales du domaine du matériel médical. « À l’époque, beaucoup d’acteurs du marché de la piscine en France faisaient peu de cas de notre avenir. Le travail de nos équipes sur des segments aussi variés que la piscine résidentielle, la piscine publique, et semi collective, la potabilisation de l’eau, le traitement des eaux usées ou encore des eaux de process industriel, la pisciculture, sans oublier le traitement des eaux de ballasts de bateaux avec la marque BIO-SEA, nous a donné de la crédibilité et a fait mentir certains acteurs du monde de la piscine. »


En effet, l’entreprise n’a cessé d’évoluer et de croître au cours des années. De 2010 à 2017, elle développe ses activités terrestres avec, outre la piscine privée, des gammes de produits pour la piscine municipale et des solutions pour l’industrie. Elle commence également une diversification dans le secteur maritime, toujours avec sa maîtrise de la technologie UV. Pour financer les investissements massifs, près de 11 millions d’euros sur 7 ans, la société utilise le cash généré par ses activités terrestres et fait entrer des fonds à son capital en 2010 puis en 2013. Son chiffre d’affaires atteint alors les 10 millions d’euros.
La société décide de s’introduire en Bourse en 2018 et lève 10 millions d’euros à cette occasion, suivie d’une seconde levée de fonds en octobre 2020 de 12,7 millions d’euros pour financer son développement. Ces fonds permettront de réaliser des opérations de croissance externe. « Nos 4 axes prioritaires sont l’aquaculture, l’industrie, le « reuse » (ndlr : réutilisation des eaux usées) et le marché récréatif de la piscine résidentielle ou commerciale, des aquarium publics, etc. » nous explique Laurent-Emmanuel Migeon.
En 2019, BIO-UV Group fait l’acquisition de triogen®, spécialiste dans la conception et la fabrication de systèmes de traitement de l’eau par l’ozone, les ultraviolets et AOP (Advanced Oxydation Process), société qu’elle rachète au groupe Suez. Ce rachat lui permet de renforcer ses équipes, notamment commerciales, à l’export, et d’intégrer une technologie complémentaire, l’ozone, également très utilisée en piscine publique ainsi que dans l’industrie, l’aquaculture ou dans les aquariums.
BIO-UV Group se développe très rapidement à l’international, qui représente maintenant près de 70% de son activité. C’est là qu’elle décide de racheter Corelec et que selon, Benoit Gillmann, elle fait 
« un clin d’œil à l’histoire ».

Pourquoi ce rapprochement avec Corelec ?

Benoit Gillmann : « Le rachat de Corelec concrétise notre volonté de renforcer notre position sur le marché des piscines privées et de développer nos parts sur ce segment, tant en France qu’à l’étranger. L’électrolyse de sel, cœur de métier historique de Corelec, est une solution alternative pertinente d’automatisation du traitement de l’eau, actuellement leader sur le marché après les galets de chlore. Un procédé ayant fait ses preuves et qui peut être associé à des technologies complémentaires comme l’ultraviolet.  Pour preuve, le lancement en 2020 par BIO-UV Group de notre système O’Clear, qui associe le meilleur de l’UV et de l’électrolyse à très basse salinité, sans addition de chimie, pour un confort de baignade significativement amélioré par rapport à une électrolyse classique. L’acquisition d’une entreprise de renom comme Corelec, réputée pour la qualité de ses produits et son service, a donc d’autant plus de sens. Sans omettre que dès le début de nos discussions, les relations ont été franches, courtoises et constructives. C’est certainement pour cette raison que Loïc Le Ravallec nous a ouvert ses portes. Il a accepté notre proposition sans crainte d’hégémonie mais avec la conviction que nous allions construire avec lui et ses équipes un groupe performant et efficace. »
Un sentiment partagé par Laurent-Emmanuel Migeon : « Le rachat de Corelec s’inscrit dans notre volonté d’accompagner le développement du marché de la piscine privée avec un acteur qui propose des solutions techniques à moindre impact environnemental. D’où le choix de l’électrolyse de sel, qui nous permet de rester fidèles à nos engagements depuis plus de 
21 ans. Nous cherchions également un partenaire industriel qui nous donnerait accès à de nouveaux clients, bénéficiant d’une image de marque et d’un positionnement premium proche du nôtre, et complémentaire pour apporter de la valeur ajoutée. Enfin, la valeur et la force de l’humain étaient essentielles pour avoir des discussions ouvertes et transparentes, partager une vision du futur et nous projeter ensemble dans l’avenir. »
Loïc Le Ravallec : « Corelec est une PME à taille humaine qui existe depuis 20 ans. Elle a grandi très vite ces dernières années mais il reste encore de nombreux défis à relever. L’adossement à BIO-UV Group nous apporte les ressources et la force nécessaires pour passer à l’étape suivante, pour le plus grand bénéfice de nos clients. »

Quelles synergies offrent ce rapprochement ?

Pour Laurent-Emmanuel Migeon, « BIO-UV Group apporte à Corelec un renforcement capitalistique mais aussi industriel, commercial et technique, avec le soutien des services support du groupe. Nous formons désormais un groupe de 150 personnes, avec des objectifs de croissance rapide et une équipe dirigeante qui maîtrise la complexité des marchés techniques et règlementés, soumis à des certifications contraignantes, notamment en matière d’environnement. Nous avons à la fois les équipes et la culture de l’innovation, avec une quinzaine de personnes en R&D et bureau d’études, pour améliorer nos systèmes et développer les produits de demain. Le coût de nos certifications, dépôts de brevets et de marques représente 2 millions d’euros chaque année. « Il faut une taille minimale pour franchir les barrières qui sont en train de se mettre en place » ajoute Loïc Le Ravallec. « Nous sommes sur un marché où beaucoup de fabricants, à l’origine, sont des artisans. Et pour évoluer, l’adaptation est nécessaire ! » Ce que confirme Laurent-Emmanuel Migeon : « Il est impératif de continuer à innover et de rester compétitif avec des produits de qualité à forte valeur ajoutée. L’efficacité industrielle sera au cœur de notre dispositif. La force de nos deux entreprises est d’avoir su gérer la crise récente dans un contexte économique très tendu, sans avoir subi de rupture l’an passé, tout en profitant de fortes croissances (+100 % pour Corelec et +30 % pour BIO-UV Group), et en maintenant notre qualité de service. Benoit Gillmann détaille les synergies escomptées qui permettront de :
« • développer la gamme O’Clear,  combinant ultraviolet et électrolyse de sel à très basse salinité,
• accroître les ventes à l’export de Corelec tant sur l’électrolyse que sur la pompe à chaleur,
• renforcer la présence sur le terrain du groupe, notamment en France, grâce aux équipes commerciales des deux entités qui maillent le territoire,
• et explorer des marchés encore plus stratégiques. »
« L’arrivée de Corelec dans BIO-UV Group nous permet d’accélérer notre croissance avec un chiffre d’affaires consolidé de près de 45 millions d’euros. Elle va également rééquilibrer nos activités sur le marché français et dans le secteur récréatif, où Simon Marshall, Directeur général adjoint de BIO-UV Group, travaille déjà au développement de Corelec à l’international. » conclut Laurent-Emmanuel Migeon. 

Quels sont vos axes de travail en matière d’innovation ?

Benoit Gillmann : « Notre préoccupation a toujours été de faire simple et efficace, pour l’utilisateur et l’installateur. » Et Loïc Le Ravallec de poursuivre : « Nous travaillons à des adaptations de produits et sur l’automatisation de nos solutions, qui attire les particuliers, avec une meilleure exploitation des données. Les coffrets électriques, par exemple, ont vocation à apporter davantage de valeur ajoutée et devraient s’enrichir de nouvelles fonctionnalités dans les prochaines années. Les clients attendent de nous des produits qui se font oublier et dont la maintenance est minimale. »  

Akeron Salt – Corelec

Et d’ajouter que « notre spécificité repose sur la conception et le design de produits à forte valeur ajoutée. Pour des raisons stratégiques et de savoir-faire, les développements les plus importants sont faits en interne par notre bureau d’étude pour remplir à 100% le cahier des charges client. Et une fois le produit développé, ce qui compte c’est l’industrialisation. »

Quelle est votre stratégie pour 2022 ?

Laurent-Emmanuel Migeon : « Nous sommes dans un rapprochement où les deux entités sont parfaitement complémentaires. En 2022, nous allons multiplier les échanges entre nos équipes, et optimiser notre portefeuille produit pour répondre aux besoins des réseaux et de l’utilisateur final, et leur apporter le meilleur service. Les tendances sont bonnes, restons dans cette dynamique. » Un point important pour Loïc Le Ravallec qui explique que l’un des facteurs clés du succès de Corelec « est d’avoir réussi à couvrir complètement le territoire français en étoffant son équipe commerciale mais aussi en développant l’avant-vente, l’ADV ou la formation technique avec l’Akeron Tour, qui permet aux clients professionnels de mieux comprendre les produits et d’apprendre à traiter les problèmes rencontrés. »

BIO-UV Group et l’environnement ?

UV Neo 18

Laurent-Emmanuel Migeon : « Le respect et la protection de l’environnement sont l’essence même de nos activités. Nos réacteurs UV BIO-SEA sont utilisés dans les bateaux pour traiter les eaux de ballasts, éliminer les micro-organismes et éviter la dissémination d’espèces invasives qui perturbent l’écosystème marin. En piscines publiques, les ultraviolets servent à détruire les chloramines…

UV 340

Ce savoir-faire dans le traitement de l’eau et la robustesse de nos solutions nous permettent d’envisager sereinement l’avenir et de garantir la durée de vie de nos produits. Avec la BPI, nous avons fait un bilan qui démontre que nous sommes très frugaux dans nos consommations énergétiques, retraitons beaucoup et recyclons également beaucoup. Nous sommes régulièrement notés par des organismes indépendants sur la base d’indicateurs environnementaux et sociétaux. Chaque année cette stratégie RSE est suivie en Conseil d’Administration et nous vérifions notre note. »

UV Neo 25

Et Benoit Gillmann de conclure : « la réduction de la consommation de produits chimiques et le respect de l’environnement sont des tendances de fond de la société. Nous prévoyons une montée en puissance de ces solutions plus durables. Il est essentiel que les pisciniers soient davantage proactifs et qu’ils saisissent maintenant de ce sujet. »

 

 

Propos recueillis par Sébastien Carensac

bio-uv

BIO-UV Group : “Nous renforçons notre position sur le marché de la piscine privée”

BIO-UV Group, spécialiste du traitement de l’eau par ultraviolets, ozone et AOP vient de procéder à l’acquisition de Corelec. Entre levées de fonds, acquisitions et innovation, quelle est la stratégie de ce groupe discret et comment compte-t-il se développer sur le marché de la piscine en particulier ? 
Entretien avec Benoit GILLMANN, PDG de BIO-UV Group, Laurent-Emmanuel MIGEON, Directeur général délégué de BIO-UV Group et Loïc LE RAVALLEC, Directeur général de Corelec. 

LAP : Un peu d’histoire…

La société BIO-UV Group a été créée en mai 2000 et a été la première en France à proposer aux pisciniers un traitement automatique de l’eau sans chlore, avec des UV-C et de l’oxygène actif. Benoit Gillmann est convaincu depuis plus de 20 ans que « la technique du traitement de l’eau par l’UV, est une réponse respectueuse de l’environnement et de la santé ». Une technologie qui lui permet tout à la fois de résoudre les problèmes d’eczéma de sa fille liés au chlore, de lancer un nouveau concept innovant sur le marché de la piscine et de prendre son autonomie après 15 ans passés dans des multinationales du domaine du matériel médical. « À l’époque, beaucoup d’acteurs du marché de la piscine en France faisaient peu de cas de notre avenir. Le travail de nos équipes sur des segments aussi variés que la piscine résidentielle, la piscine publique, et semi collective, la potabilisation de l’eau, le traitement des eaux usées ou encore des eaux de process industriel, la pisciculture, sans oublier le traitement des eaux de ballasts de bateaux avec la marque BIO-SEA, nous a donné de la crédibilité et a fait mentir certains acteurs du monde de la piscine. »


En effet, l’entreprise n’a cessé d’évoluer et de croître au cours des années. De 2010 à 2017, elle développe ses activités terrestres avec, outre la piscine privée, des gammes de produits pour la piscine municipale et des solutions pour l’industrie. Elle commence également une diversification dans le secteur maritime, toujours avec sa maîtrise de la technologie UV. Pour financer les investissements massifs, près de 11 millions d’euros sur 7 ans, la société utilise le cash généré par ses activités terrestres et fait entrer des fonds à son capital en 2010 puis en 2013. Son chiffre d’affaires atteint alors les 10 millions d’euros.
La société décide de s’introduire en Bourse en 2018 et lève 10 millions d’euros à cette occasion, suivie d’une seconde levée de fonds en octobre 2020 de 12,7 millions d’euros pour financer son développement. Ces fonds permettront de réaliser des opérations de croissance externe. « Nos 4 axes prioritaires sont l’aquaculture, l’industrie, le « reuse » (ndlr : réutilisation des eaux usées) et le marché récréatif de la piscine résidentielle ou commerciale, des aquarium publics, etc. » nous explique Laurent-Emmanuel Migeon.
En 2019, BIO-UV Group fait l’acquisition de triogen®, spécialiste dans la conception et la fabrication de systèmes de traitement de l’eau par l’ozone, les ultraviolets et AOP (Advanced Oxydation Process), société qu’elle rachète au groupe Suez. Ce rachat lui permet de renforcer ses équipes, notamment commerciales, à l’export, et d’intégrer une technologie complémentaire, l’ozone, également très utilisée en piscine publique ainsi que dans l’industrie, l’aquaculture ou dans les aquariums.
BIO-UV Group se développe très rapidement à l’international, qui représente maintenant près de 70% de son activité. C’est là qu’elle décide de racheter Corelec et que selon, Benoit Gillmann, elle fait 
« un clin d’œil à l’histoire ».

Pourquoi ce rapprochement avec Corelec ?

Benoit Gillmann : « Le rachat de Corelec concrétise notre volonté de renforcer notre position sur le marché des piscines privées et de développer nos parts sur ce segment, tant en France qu’à l’étranger. L’électrolyse de sel, cœur de métier historique de Corelec, est une solution alternative pertinente d’automatisation du traitement de l’eau, actuellement leader sur le marché après les galets de chlore. Un procédé ayant fait ses preuves et qui peut être associé à des technologies complémentaires comme l’ultraviolet.  Pour preuve, le lancement en 2020 par BIO-UV Group de notre système O’Clear, qui associe le meilleur de l’UV et de l’électrolyse à très basse salinité, sans addition de chimie, pour un confort de baignade significativement amélioré par rapport à une électrolyse classique. L’acquisition d’une entreprise de renom comme Corelec, réputée pour la qualité de ses produits et son service, a donc d’autant plus de sens. Sans omettre que dès le début de nos discussions, les relations ont été franches, courtoises et constructives. C’est certainement pour cette raison que Loïc Le Ravallec nous a ouvert ses portes. Il a accepté notre proposition sans crainte d’hégémonie mais avec la conviction que nous allions construire avec lui et ses équipes un groupe performant et efficace. »
Un sentiment partagé par Laurent-Emmanuel Migeon : « Le rachat de Corelec s’inscrit dans notre volonté d’accompagner le développement du marché de la piscine privée avec un acteur qui propose des solutions techniques à moindre impact environnemental. D’où le choix de l’électrolyse de sel, qui nous permet de rester fidèles à nos engagements depuis plus de 
21 ans. Nous cherchions également un partenaire industriel qui nous donnerait accès à de nouveaux clients, bénéficiant d’une image de marque et d’un positionnement premium proche du nôtre, et complémentaire pour apporter de la valeur ajoutée. Enfin, la valeur et la force de l’humain étaient essentielles pour avoir des discussions ouvertes et transparentes, partager une vision du futur et nous projeter ensemble dans l’avenir. »
Loïc Le Ravallec : « Corelec est une PME à taille humaine qui existe depuis 20 ans. Elle a grandi très vite ces dernières années mais il reste encore de nombreux défis à relever. L’adossement à BIO-UV Group nous apporte les ressources et la force nécessaires pour passer à l’étape suivante, pour le plus grand bénéfice de nos clients. »

Quelles synergies offrent ce rapprochement ?

Pour Laurent-Emmanuel Migeon, « BIO-UV Group apporte à Corelec un renforcement capitalistique mais aussi industriel, commercial et technique, avec le soutien des services support du groupe. Nous formons désormais un groupe de 150 personnes, avec des objectifs de croissance rapide et une équipe dirigeante qui maîtrise la complexité des marchés techniques et règlementés, soumis à des certifications contraignantes, notamment en matière d’environnement. Nous avons à la fois les équipes et la culture de l’innovation, avec une quinzaine de personnes en R&D et bureau d’études, pour améliorer nos systèmes et développer les produits de demain. Le coût de nos certifications, dépôts de brevets et de marques représente 2 millions d’euros chaque année. « Il faut une taille minimale pour franchir les barrières qui sont en train de se mettre en place » ajoute Loïc Le Ravallec. « Nous sommes sur un marché où beaucoup de fabricants, à l’origine, sont des artisans. Et pour évoluer, l’adaptation est nécessaire ! » Ce que confirme Laurent-Emmanuel Migeon : « Il est impératif de continuer à innover et de rester compétitif avec des produits de qualité à forte valeur ajoutée. L’efficacité industrielle sera au cœur de notre dispositif. La force de nos deux entreprises est d’avoir su gérer la crise récente dans un contexte économique très tendu, sans avoir subi de rupture l’an passé, tout en profitant de fortes croissances (+100 % pour Corelec et +30 % pour BIO-UV Group), et en maintenant notre qualité de service. Benoit Gillmann détaille les synergies escomptées qui permettront de :
« • développer la gamme O’Clear,  combinant ultraviolet et électrolyse de sel à très basse salinité,
• accroître les ventes à l’export de Corelec tant sur l’électrolyse que sur la pompe à chaleur,
• renforcer la présence sur le terrain du groupe, notamment en France, grâce aux équipes commerciales des deux entités qui maillent le territoire,
• et explorer des marchés encore plus stratégiques. »
« L’arrivée de Corelec dans BIO-UV Group nous permet d’accélérer notre croissance avec un chiffre d’affaires consolidé de près de 45 millions d’euros. Elle va également rééquilibrer nos activités sur le marché français et dans le secteur récréatif, où Simon Marshall, Directeur général adjoint de BIO-UV Group, travaille déjà au développement de Corelec à l’international. » conclut Laurent-Emmanuel Migeon. 

Quels sont vos axes de travail en matière d’innovation ?

Benoit Gillmann : « Notre préoccupation a toujours été de faire simple et efficace, pour l’utilisateur et l’installateur. » Et Loïc Le Ravallec de poursuivre : « Nous travaillons à des adaptations de produits et sur l’automatisation de nos solutions, qui attire les particuliers, avec une meilleure exploitation des données. Les coffrets électriques, par exemple, ont vocation à apporter davantage de valeur ajoutée et devraient s’enrichir de nouvelles fonctionnalités dans les prochaines années. Les clients attendent de nous des produits qui se font oublier et dont la maintenance est minimale. »  

Akeron Salt – Corelec

Et d’ajouter que « notre spécificité repose sur la conception et le design de produits à forte valeur ajoutée. Pour des raisons stratégiques et de savoir-faire, les développements les plus importants sont faits en interne par notre bureau d’étude pour remplir à 100% le cahier des charges client. Et une fois le produit développé, ce qui compte c’est l’industrialisation. »

Quelle est votre stratégie pour 2022 ?

Laurent-Emmanuel Migeon : « Nous sommes dans un rapprochement où les deux entités sont parfaitement complémentaires. En 2022, nous allons multiplier les échanges entre nos équipes, et optimiser notre portefeuille produit pour répondre aux besoins des réseaux et de l’utilisateur final, et leur apporter le meilleur service. Les tendances sont bonnes, restons dans cette dynamique. » Un point important pour Loïc Le Ravallec qui explique que l’un des facteurs clés du succès de Corelec « est d’avoir réussi à couvrir complètement le territoire français en étoffant son équipe commerciale mais aussi en développant l’avant-vente, l’ADV ou la formation technique avec l’Akeron Tour, qui permet aux clients professionnels de mieux comprendre les produits et d’apprendre à traiter les problèmes rencontrés. »

BIO-UV Group et l’environnement ?

UV Neo 18

Laurent-Emmanuel Migeon : « Le respect et la protection de l’environnement sont l’essence même de nos activités. Nos réacteurs UV BIO-SEA sont utilisés dans les bateaux pour traiter les eaux de ballasts, éliminer les micro-organismes et éviter la dissémination d’espèces invasives qui perturbent l’écosystème marin. En piscines publiques, les ultraviolets servent à détruire les chloramines…

UV 340

Ce savoir-faire dans le traitement de l’eau et la robustesse de nos solutions nous permettent d’envisager sereinement l’avenir et de garantir la durée de vie de nos produits. Avec la BPI, nous avons fait un bilan qui démontre que nous sommes très frugaux dans nos consommations énergétiques, retraitons beaucoup et recyclons également beaucoup. Nous sommes régulièrement notés par des organismes indépendants sur la base d’indicateurs environnementaux et sociétaux. Chaque année cette stratégie RSE est suivie en Conseil d’Administration et nous vérifions notre note. »

UV Neo 25

Et Benoit Gillmann de conclure : « la réduction de la consommation de produits chimiques et le respect de l’environnement sont des tendances de fond de la société. Nous prévoyons une montée en puissance de ces solutions plus durables. Il est essentiel que les pisciniers soient davantage proactifs et qu’ils saisissent maintenant de ce sujet. »

 

 

Propos recueillis par Sébastien Carensac

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Création d’un abri téléscopique sur mesure pour un camping en altitude

Pour réaliser ce projet, les propriétaires du village de vacances Les Balcons des Pyrénées (31) peinaient à trouver une entreprise capable de leur proposer un équipement satisfaisant leurs attentes : résistant à la neige et aux forts vents, et se manipulant manuellement. L’abriteur Vénus, filiale du groupe Abridéal, est finalement parvenu à leur proposer une offre techniquement réalisable répondant en tous points à un exigeant cahier des charges. Abdel Touihri, technico-commercial, est revenu sur ce projet basé sur la confiance et la collaboration. 

UNE OFFRE DE BAIGNADE À L’ANNÉE

Ce projet global extérieur comprenait la création d’une piscine et l’installation de son abri haut adossé. Le centre de vacances se situe au cœur des Pyrénées, dans la station thermale de Luchon, à 630 m d’altitude. Il attire les vacanciers toute l’année dans ses 104 logements répartis sur 5,7 hectares. L’objectif de cet investissement était d’offrir à sa clientèle une piscine couverte et chauffée disposant d’un abri s’ouvrant et se fermant au gré des saisons et selon les aléas climatiques. Plusieurs entreprises du secteur ont été consultées dans le cadre d’un appel d’offres. Vénus a été la seule entreprise en mesure de proposer un projet viable, techniquement réalisable compte tenu de la grande portée de l’abri et de la complexité de son maniement.

GAGNER LA CONFIANCE DU CLIENT

« Nous avons été contactés par un maître d’œuvre. Les clients avaient beaucoup d’attentes pour ce projet. Au départ, il nous a fallu « ramer » pour gagner leur confiance et leur démontrer notre crédibilité. Lors des premiers contacts téléphoniques, nous avons ressenti un certain scepticisme venant de leur part lorsque nous leur assurions que nos abris pouvaient résister à leurs contraintes, respecter les normes Eurocodes tout en étant manuellement manipulables. Ils avaient, en effet, été échaudés avec d’autres types de structures. De plus, ils ne nous connaissaient pas vraiment. Nous les avons reçus dans notre usine de Saint-Sulpice-sur-Lèze près de Toulouse (Haute-Garonne), en présence du cabinet d’architectes chargé de la conceptualisation du projet. C’est lors de cette visite qu’ils ont réellement compris que notre produit était fiable et adapté à leurs besoins. Nous leur avons communiqué les coordonnées de clients pour lesquels nous avions réalisé des projets similaires afin qu’ils puissent les contacter. Nous devions les rassurer pour qu’ils nous accordent leur confiance. »

UNE CONCEPTION MINUTIEUSE 

« Nous sommes une équipe de technico-commerciaux, chacun est responsable d’un secteur. Nous concevons l’abri et le proposons au bureau d’études avec lequel nous sommes en lien étroit et direct. Tous nos projets nécessitent, en amont, une étude approfondie et personnalisée pour créer l’abri le plus adapté. Cette étape de conception sur mesure prend du temps. D’autant que dans ce cas précis, il y avait tous les autres corps de métiers à intégrer et à coordonner pour que le projet soit cohérent et réussi (terrassier, piscinier, électricien, etc.).
Les clients se sont montrés très investis et à l’écoute. Une fois toutes les questions posées, les plans validés et signés, il n’y a plus eu aucune inquiétude, ni pour eux ni pour nous, tout a coulé de source. »

UNE STRUCTURE CERTIFIÉE EUROCODES

« Ce village vacances appartient au Groupe BTP Vacances. Ces professionnels sont rigoureux sur les notions de normes, notamment sur les Eurocodes. Ils ont été vraiment rassurés mais surtout surpris lorsqu’ils ont appris que nos structures étaient calculées selon ces normes de résistance, qui nous permettent d’installer des abris de piscine en montagne et dans n’importe quel lieu aux conditions climatiques complexes. Ils peuvent résister à plusieurs centaines de kilos de neige. En général, les abris de piscine ne respectent pas les normes Eurocodes car ce n’est pas une obligation. Cette particularité a été indéniablement un atout pour nous, tout comme la manipulation manuelle et les matériaux utilisés certifié CE. L’abri est constitué de pans en verre trempé de sécurité. » 

UN ABRI XXL ADAPTÉ AUX CONTRAINTES

Cet équipement sur mesure devait, en effet, non seulement recouvrir entièrement la piscine mais répondre à des problématiques climatiques et structurelles.
« Cette réalisation hors normes exigeait de respecter certaines contraintes soulevées dès le début du projet, la principale étant que compte tenu de la situation géographique du village vacances, la structure devait impérativement résister aux conditions météorologiques propres au climat de montagne : chutes de neige et vents violents. Malgré ses dimensions, l’abri devait pouvoir s’ouvrir et se fermer facilement en cas d’intempéries, et ce manuellement. C’était une exigence des clients. Ils ont été agréablement surpris d’apprendre que nous pouvions proposer un équipement répondant à ces attentes. »
Bien que sa structure pèse 8 tonnes, l’abri s’ouvre et se ferme manuellement rapidement, grâce à un système de guidage breveté.
« Côté technique, le bassin bénéficiait de dimensions confortables. Les plages couvertes devaient être suffisamment larges pour permettre une circulation aisée pour les personnes amenées à se croiser dans l’espace piscine. Nous devions également respecter les normes de passage handicapé ce qui exigeait une largeur d’abri importante. Nous devions également raccorder et adosser l’abri à un bâtiment existant, avec une acrotère qui fasse office de garde-corps au balcon qui domine la piscine avec une magnifique vue sur les Pyrénées. Afin de préserver cette vue, il fallait que l’équipement ne le dépasse évidemment pas en hauteur. Compte tenu de la grande largeur de l’abri, il fallait aussi renforcer la structure avec des profils importants et plus imposants quant à leur emprise au sol, mais surtout sur l’acrotère sur laquelle l’abri vient s’appuyer. Une des solutions pour relever ce défi a été de réduire la télescopie en composant des modules de 6 mètres. La forme géométrique de l’abri avec sa partie latérale verticale a été sélectionnée afin de favoriser une meilleure circulation dans l’abri.
C’était un projet vraiment intéressant avec une réflexion permanente à mener sur toutes les contraintes, et ce avec des collaborateurs attentifs, ce fut un plaisir. »

UNE COLLABORATION CONSTRUCTIVE

« Le cabinet d’architectes Meu/Lalucaa, que nous ne connaissions pas, a été vraiment compréhensif. Ils étaient à l’écoute et ouverts aux propositions. Nous avons entretenu de bons rapport avec eux et avons eu des échanges intéressants. Cette collaboration a été très constructive. »

UN DÉFI À RELEVER

« Le premier contact avec les clients a eu lieu en mars 2020 mais le projet a démarré début 2021. Le chantier devait être finalisé en 6 mois, pour l’ouverture de la saison fin juin/début juillet. C’était un vrai challenge compte tenu du contexte à la sortie des diverses périodes de confinements. D’autres problématiques se sont ajoutées aux contraintes : les disponibilités, les approvisionnements, etc. Mais nous y sommes parvenus. Le projet a pu être inauguré dans les temps, dans le respect de ce qui avait été prévu au départ. » 

 FACILITER LE CHANTIER

« Le plus gros du travail se fait en usine, où l’abri est fabriqué, préassemblé, testé et contrôlé pour faciliter le chantier. Sur place, le travail se fait assez rapidement.
Nous avons anticipé les accès ; ils étaient assez faciles. Nous avons fait intervenir une société de grutage avec une grue assez importante. Il n’y a eu ni gros stress ni difficultés.
La piscine de 18 m x 9 m a été réalisée par une société spécia-lisée. Cet abri sur mesure de 27 m x 13 m a été installé par une équipe de 5 personnes. Sa mise en œuvre a duré 2 semaines en comptant les finitions. Le suivi de cette pose a été immortalisé par une caméra fixe qui a filmé en continu pendant ces 15 jours. »

UNE SATISFACTION GÉNÉRALE

« Ce que l’on retient, c’est la satisfaction du client et son agréable surprise à la découverte du résultat espéré et finalement obtenu : une structure résistant aux conditions géographiques qui se manipule manuellement et qui, esthétiquement, vient parfaitement s’intégrer. Nous sommes satisfaits que le projet soit réussi et que tous les corps de métier soient contents. C’est l’essentiel. »

Fiche technique

Dimensions de l’abri : 27 m x 13 m
Poids de l’abri : 8 tonnes
Caractéristiques : des modules triplés
Dimensions de la piscine : 18 m x 9 m

 

Réalisation : Vénus

 

Textes : Carine Dal Gobbo – Photos : Abridéal

Création d’un abri téléscopique sur mesure pour un camping en altitude

Pour réaliser ce projet, les propriétaires du village de vacances Les Balcons des Pyrénées (31) peinaient à trouver une entreprise capable de leur proposer un équipement satisfaisant leurs attentes : résistant à la neige et aux forts vents, et se manipulant manuellement. L’abriteur Vénus, filiale du groupe Abridéal, est finalement parvenu à leur proposer une offre techniquement réalisable répondant en tous points à un exigeant cahier des charges. Abdel Touihri, technico-commercial, est revenu sur ce projet basé sur la confiance et la collaboration. 

UNE OFFRE DE BAIGNADE À L’ANNÉE

Ce projet global extérieur comprenait la création d’une piscine et l’installation de son abri haut adossé. Le centre de vacances se situe au cœur des Pyrénées, dans la station thermale de Luchon, à 630 m d’altitude. Il attire les vacanciers toute l’année dans ses 104 logements répartis sur 5,7 hectares. L’objectif de cet investissement était d’offrir à sa clientèle une piscine couverte et chauffée disposant d’un abri s’ouvrant et se fermant au gré des saisons et selon les aléas climatiques. Plusieurs entreprises du secteur ont été consultées dans le cadre d’un appel d’offres. Vénus a été la seule entreprise en mesure de proposer un projet viable, techniquement réalisable compte tenu de la grande portée de l’abri et de la complexité de son maniement.

GAGNER LA CONFIANCE DU CLIENT

« Nous avons été contactés par un maître d’œuvre. Les clients avaient beaucoup d’attentes pour ce projet. Au départ, il nous a fallu « ramer » pour gagner leur confiance et leur démontrer notre crédibilité. Lors des premiers contacts téléphoniques, nous avons ressenti un certain scepticisme venant de leur part lorsque nous leur assurions que nos abris pouvaient résister à leurs contraintes, respecter les normes Eurocodes tout en étant manuellement manipulables. Ils avaient, en effet, été échaudés avec d’autres types de structures. De plus, ils ne nous connaissaient pas vraiment. Nous les avons reçus dans notre usine de Saint-Sulpice-sur-Lèze près de Toulouse (Haute-Garonne), en présence du cabinet d’architectes chargé de la conceptualisation du projet. C’est lors de cette visite qu’ils ont réellement compris que notre produit était fiable et adapté à leurs besoins. Nous leur avons communiqué les coordonnées de clients pour lesquels nous avions réalisé des projets similaires afin qu’ils puissent les contacter. Nous devions les rassurer pour qu’ils nous accordent leur confiance. »

UNE CONCEPTION MINUTIEUSE 

« Nous sommes une équipe de technico-commerciaux, chacun est responsable d’un secteur. Nous concevons l’abri et le proposons au bureau d’études avec lequel nous sommes en lien étroit et direct. Tous nos projets nécessitent, en amont, une étude approfondie et personnalisée pour créer l’abri le plus adapté. Cette étape de conception sur mesure prend du temps. D’autant que dans ce cas précis, il y avait tous les autres corps de métiers à intégrer et à coordonner pour que le projet soit cohérent et réussi (terrassier, piscinier, électricien, etc.).
Les clients se sont montrés très investis et à l’écoute. Une fois toutes les questions posées, les plans validés et signés, il n’y a plus eu aucune inquiétude, ni pour eux ni pour nous, tout a coulé de source. »

UNE STRUCTURE CERTIFIÉE EUROCODES

« Ce village vacances appartient au Groupe BTP Vacances. Ces professionnels sont rigoureux sur les notions de normes, notamment sur les Eurocodes. Ils ont été vraiment rassurés mais surtout surpris lorsqu’ils ont appris que nos structures étaient calculées selon ces normes de résistance, qui nous permettent d’installer des abris de piscine en montagne et dans n’importe quel lieu aux conditions climatiques complexes. Ils peuvent résister à plusieurs centaines de kilos de neige. En général, les abris de piscine ne respectent pas les normes Eurocodes car ce n’est pas une obligation. Cette particularité a été indéniablement un atout pour nous, tout comme la manipulation manuelle et les matériaux utilisés certifié CE. L’abri est constitué de pans en verre trempé de sécurité. » 

UN ABRI XXL ADAPTÉ AUX CONTRAINTES

Cet équipement sur mesure devait, en effet, non seulement recouvrir entièrement la piscine mais répondre à des problématiques climatiques et structurelles.
« Cette réalisation hors normes exigeait de respecter certaines contraintes soulevées dès le début du projet, la principale étant que compte tenu de la situation géographique du village vacances, la structure devait impérativement résister aux conditions météorologiques propres au climat de montagne : chutes de neige et vents violents. Malgré ses dimensions, l’abri devait pouvoir s’ouvrir et se fermer facilement en cas d’intempéries, et ce manuellement. C’était une exigence des clients. Ils ont été agréablement surpris d’apprendre que nous pouvions proposer un équipement répondant à ces attentes. »
Bien que sa structure pèse 8 tonnes, l’abri s’ouvre et se ferme manuellement rapidement, grâce à un système de guidage breveté.
« Côté technique, le bassin bénéficiait de dimensions confortables. Les plages couvertes devaient être suffisamment larges pour permettre une circulation aisée pour les personnes amenées à se croiser dans l’espace piscine. Nous devions également respecter les normes de passage handicapé ce qui exigeait une largeur d’abri importante. Nous devions également raccorder et adosser l’abri à un bâtiment existant, avec une acrotère qui fasse office de garde-corps au balcon qui domine la piscine avec une magnifique vue sur les Pyrénées. Afin de préserver cette vue, il fallait que l’équipement ne le dépasse évidemment pas en hauteur. Compte tenu de la grande largeur de l’abri, il fallait aussi renforcer la structure avec des profils importants et plus imposants quant à leur emprise au sol, mais surtout sur l’acrotère sur laquelle l’abri vient s’appuyer. Une des solutions pour relever ce défi a été de réduire la télescopie en composant des modules de 6 mètres. La forme géométrique de l’abri avec sa partie latérale verticale a été sélectionnée afin de favoriser une meilleure circulation dans l’abri.
C’était un projet vraiment intéressant avec une réflexion permanente à mener sur toutes les contraintes, et ce avec des collaborateurs attentifs, ce fut un plaisir. »

UNE COLLABORATION CONSTRUCTIVE

« Le cabinet d’architectes Meu/Lalucaa, que nous ne connaissions pas, a été vraiment compréhensif. Ils étaient à l’écoute et ouverts aux propositions. Nous avons entretenu de bons rapport avec eux et avons eu des échanges intéressants. Cette collaboration a été très constructive. »

UN DÉFI À RELEVER

« Le premier contact avec les clients a eu lieu en mars 2020 mais le projet a démarré début 2021. Le chantier devait être finalisé en 6 mois, pour l’ouverture de la saison fin juin/début juillet. C’était un vrai challenge compte tenu du contexte à la sortie des diverses périodes de confinements. D’autres problématiques se sont ajoutées aux contraintes : les disponibilités, les approvisionnements, etc. Mais nous y sommes parvenus. Le projet a pu être inauguré dans les temps, dans le respect de ce qui avait été prévu au départ. » 

 FACILITER LE CHANTIER

« Le plus gros du travail se fait en usine, où l’abri est fabriqué, préassemblé, testé et contrôlé pour faciliter le chantier. Sur place, le travail se fait assez rapidement.
Nous avons anticipé les accès ; ils étaient assez faciles. Nous avons fait intervenir une société de grutage avec une grue assez importante. Il n’y a eu ni gros stress ni difficultés.
La piscine de 18 m x 9 m a été réalisée par une société spécia-lisée. Cet abri sur mesure de 27 m x 13 m a été installé par une équipe de 5 personnes. Sa mise en œuvre a duré 2 semaines en comptant les finitions. Le suivi de cette pose a été immortalisé par une caméra fixe qui a filmé en continu pendant ces 15 jours. »

UNE SATISFACTION GÉNÉRALE

« Ce que l’on retient, c’est la satisfaction du client et son agréable surprise à la découverte du résultat espéré et finalement obtenu : une structure résistant aux conditions géographiques qui se manipule manuellement et qui, esthétiquement, vient parfaitement s’intégrer. Nous sommes satisfaits que le projet soit réussi et que tous les corps de métier soient contents. C’est l’essentiel. »

Fiche technique

Dimensions de l’abri : 27 m x 13 m
Poids de l’abri : 8 tonnes
Caractéristiques : des modules triplés
Dimensions de la piscine : 18 m x 9 m

 

Réalisation : Vénus

 

Textes : Carine Dal Gobbo – Photos : Abridéal

Création d’un abri téléscopique sur mesure pour un camping en altitude

Pour réaliser ce projet, les propriétaires du village de vacances Les Balcons des Pyrénées (31) peinaient à trouver une entreprise capable de leur proposer un équipement satisfaisant leurs attentes : résistant à la neige et aux forts vents, et se manipulant manuellement. L’abriteur Vénus, filiale du groupe Abridéal, est finalement parvenu à leur proposer une offre techniquement réalisable répondant en tous points à un exigeant cahier des charges. Abdel Touihri, technico-commercial, est revenu sur ce projet basé sur la confiance et la collaboration. 

UNE OFFRE DE BAIGNADE À L’ANNÉE

Ce projet global extérieur comprenait la création d’une piscine et l’installation de son abri haut adossé. Le centre de vacances se situe au cœur des Pyrénées, dans la station thermale de Luchon, à 630 m d’altitude. Il attire les vacanciers toute l’année dans ses 104 logements répartis sur 5,7 hectares. L’objectif de cet investissement était d’offrir à sa clientèle une piscine couverte et chauffée disposant d’un abri s’ouvrant et se fermant au gré des saisons et selon les aléas climatiques. Plusieurs entreprises du secteur ont été consultées dans le cadre d’un appel d’offres. Vénus a été la seule entreprise en mesure de proposer un projet viable, techniquement réalisable compte tenu de la grande portée de l’abri et de la complexité de son maniement.

GAGNER LA CONFIANCE DU CLIENT

« Nous avons été contactés par un maître d’œuvre. Les clients avaient beaucoup d’attentes pour ce projet. Au départ, il nous a fallu « ramer » pour gagner leur confiance et leur démontrer notre crédibilité. Lors des premiers contacts téléphoniques, nous avons ressenti un certain scepticisme venant de leur part lorsque nous leur assurions que nos abris pouvaient résister à leurs contraintes, respecter les normes Eurocodes tout en étant manuellement manipulables. Ils avaient, en effet, été échaudés avec d’autres types de structures. De plus, ils ne nous connaissaient pas vraiment. Nous les avons reçus dans notre usine de Saint-Sulpice-sur-Lèze près de Toulouse (Haute-Garonne), en présence du cabinet d’architectes chargé de la conceptualisation du projet. C’est lors de cette visite qu’ils ont réellement compris que notre produit était fiable et adapté à leurs besoins. Nous leur avons communiqué les coordonnées de clients pour lesquels nous avions réalisé des projets similaires afin qu’ils puissent les contacter. Nous devions les rassurer pour qu’ils nous accordent leur confiance. »

UNE CONCEPTION MINUTIEUSE 

« Nous sommes une équipe de technico-commerciaux, chacun est responsable d’un secteur. Nous concevons l’abri et le proposons au bureau d’études avec lequel nous sommes en lien étroit et direct. Tous nos projets nécessitent, en amont, une étude approfondie et personnalisée pour créer l’abri le plus adapté. Cette étape de conception sur mesure prend du temps. D’autant que dans ce cas précis, il y avait tous les autres corps de métiers à intégrer et à coordonner pour que le projet soit cohérent et réussi (terrassier, piscinier, électricien, etc.).
Les clients se sont montrés très investis et à l’écoute. Une fois toutes les questions posées, les plans validés et signés, il n’y a plus eu aucune inquiétude, ni pour eux ni pour nous, tout a coulé de source. »

UNE STRUCTURE CERTIFIÉE EUROCODES

« Ce village vacances appartient au Groupe BTP Vacances. Ces professionnels sont rigoureux sur les notions de normes, notamment sur les Eurocodes. Ils ont été vraiment rassurés mais surtout surpris lorsqu’ils ont appris que nos structures étaient calculées selon ces normes de résistance, qui nous permettent d’installer des abris de piscine en montagne et dans n’importe quel lieu aux conditions climatiques complexes. Ils peuvent résister à plusieurs centaines de kilos de neige. En général, les abris de piscine ne respectent pas les normes Eurocodes car ce n’est pas une obligation. Cette particularité a été indéniablement un atout pour nous, tout comme la manipulation manuelle et les matériaux utilisés certifié CE. L’abri est constitué de pans en verre trempé de sécurité. » 

UN ABRI XXL ADAPTÉ AUX CONTRAINTES

Cet équipement sur mesure devait, en effet, non seulement recouvrir entièrement la piscine mais répondre à des problématiques climatiques et structurelles.
« Cette réalisation hors normes exigeait de respecter certaines contraintes soulevées dès le début du projet, la principale étant que compte tenu de la situation géographique du village vacances, la structure devait impérativement résister aux conditions météorologiques propres au climat de montagne : chutes de neige et vents violents. Malgré ses dimensions, l’abri devait pouvoir s’ouvrir et se fermer facilement en cas d’intempéries, et ce manuellement. C’était une exigence des clients. Ils ont été agréablement surpris d’apprendre que nous pouvions proposer un équipement répondant à ces attentes. »
Bien que sa structure pèse 8 tonnes, l’abri s’ouvre et se ferme manuellement rapidement, grâce à un système de guidage breveté.
« Côté technique, le bassin bénéficiait de dimensions confortables. Les plages couvertes devaient être suffisamment larges pour permettre une circulation aisée pour les personnes amenées à se croiser dans l’espace piscine. Nous devions également respecter les normes de passage handicapé ce qui exigeait une largeur d’abri importante. Nous devions également raccorder et adosser l’abri à un bâtiment existant, avec une acrotère qui fasse office de garde-corps au balcon qui domine la piscine avec une magnifique vue sur les Pyrénées. Afin de préserver cette vue, il fallait que l’équipement ne le dépasse évidemment pas en hauteur. Compte tenu de la grande largeur de l’abri, il fallait aussi renforcer la structure avec des profils importants et plus imposants quant à leur emprise au sol, mais surtout sur l’acrotère sur laquelle l’abri vient s’appuyer. Une des solutions pour relever ce défi a été de réduire la télescopie en composant des modules de 6 mètres. La forme géométrique de l’abri avec sa partie latérale verticale a été sélectionnée afin de favoriser une meilleure circulation dans l’abri.
C’était un projet vraiment intéressant avec une réflexion permanente à mener sur toutes les contraintes, et ce avec des collaborateurs attentifs, ce fut un plaisir. »

UNE COLLABORATION CONSTRUCTIVE

« Le cabinet d’architectes Meu/Lalucaa, que nous ne connaissions pas, a été vraiment compréhensif. Ils étaient à l’écoute et ouverts aux propositions. Nous avons entretenu de bons rapport avec eux et avons eu des échanges intéressants. Cette collaboration a été très constructive. »

UN DÉFI À RELEVER

« Le premier contact avec les clients a eu lieu en mars 2020 mais le projet a démarré début 2021. Le chantier devait être finalisé en 6 mois, pour l’ouverture de la saison fin juin/début juillet. C’était un vrai challenge compte tenu du contexte à la sortie des diverses périodes de confinements. D’autres problématiques se sont ajoutées aux contraintes : les disponibilités, les approvisionnements, etc. Mais nous y sommes parvenus. Le projet a pu être inauguré dans les temps, dans le respect de ce qui avait été prévu au départ. » 

 FACILITER LE CHANTIER

« Le plus gros du travail se fait en usine, où l’abri est fabriqué, préassemblé, testé et contrôlé pour faciliter le chantier. Sur place, le travail se fait assez rapidement.
Nous avons anticipé les accès ; ils étaient assez faciles. Nous avons fait intervenir une société de grutage avec une grue assez importante. Il n’y a eu ni gros stress ni difficultés.
La piscine de 18 m x 9 m a été réalisée par une société spécia-lisée. Cet abri sur mesure de 27 m x 13 m a été installé par une équipe de 5 personnes. Sa mise en œuvre a duré 2 semaines en comptant les finitions. Le suivi de cette pose a été immortalisé par une caméra fixe qui a filmé en continu pendant ces 15 jours. »

UNE SATISFACTION GÉNÉRALE

« Ce que l’on retient, c’est la satisfaction du client et son agréable surprise à la découverte du résultat espéré et finalement obtenu : une structure résistant aux conditions géographiques qui se manipule manuellement et qui, esthétiquement, vient parfaitement s’intégrer. Nous sommes satisfaits que le projet soit réussi et que tous les corps de métier soient contents. C’est l’essentiel. »

Fiche technique

Dimensions de l’abri : 27 m x 13 m
Poids de l’abri : 8 tonnes
Caractéristiques : des modules triplés
Dimensions de la piscine : 18 m x 9 m

 

Réalisation : Vénus

 

Textes : Carine Dal Gobbo – Photos : Abridéal