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Piscines de France : “Nous parlons d’espace de vie et quasiment pas de piscine ”

Qui ne connaît pas Piscines de France ? Entre marque à forte notoriété et réseau de pisciniers, où en est ce réseau historique aujourd’hui ? Comment compte-t-il se différencier sur un marché de la piscine toujours plus concurrentiel et affronter les défis à venir ?  

Entretien avec Mélissa Juras, Responsable Marketing, et David Fontaine, Responsable du Développement et Animateur Réseau.  

LAP : Un peu d’histoire…

L’origine du réseau remonte à 1969 quand quatre amis, Paul Lasaosa (40), Pierre Duvert (33), Claude Dupuy (81) et Claude Galinou (47), issus d’univers aussi variés que ceux du sport et des loisirs, du bateau, de la jardinerie et du carrelage, décident de se réunir au sein de l’association Ciel Onde Azur. Chacun a déjà construit quelques bassins et ce regroupement leur permet de mutualiser leurs moyens pour présenter la première piscine coque polyester prête à poser du marché, dans des salons locaux.
En 1970, ils exposent ce produit en eau au salon du nautisme à Paris. Pendant la nuit, leur piscine se vide et inonde tout le premier étage. Un accident malheureux qui leur fait malgré tout de la publicité. Ils décident alors de partir aux Etats-Unis pour découvrir de nouveaux procédés comme la pose de liner. En 1972, ils créent le réseau Piscines et Tennis de France avec un principe « J’y trouve ce que j’y apporte ». En 1975, ils sont 16 adhérents.
C’est en 1979 que le nom Piscines de France apparaît avec une proposition : la piscine en béton sur mesure. Le réseau grandit jusqu’à disposer d’un piscinier dans chaque région française. Tous indépendants, chacun s’occupe d’une mission dans le réseau : achats, marketing, communication…
Dans les années 2000, une nouvelle génération reprend le flambeau. C’est à cette période que Cash Piscines est créé. Imaginée à l’origine, pour apporter une activité complémentaire sur le parking de chaque adhérent, l’aventure affecte le réseau. Les stratégies et le positionnement des deux marques sont tellement différents que les adhérents doivent choisir l’une ou l’autre. Avec cette orientation, le réseau Piscines de France perd quelques adhérents. Après une courte période de flottement, Jean-Pierre Marcati, aidé d’un noyau fort d’adhérents, reprend la présidence du groupement et embauche David Fontaine avec la volonté de redévelopper le réseau. Il crée la cellule d’animation, relance le référencement des fournisseurs et s’emploie à fédérer et rassembler les adhérents. Mélissa Juras le rejoint en 2017 pour s’occuper de toute la communication.
En 2021, le réseau Piscines de France, fort désormais de ses25 adhérents indépendants, emploie 200 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Son président actuel est Jean-Pierre Marcati, gendre de l’un des fondateurs.

LAP : Quelles sont les spécificités du réseau ?

« Notre spécialité est la piscine en béton sur mesure. Nous réalisons beaucoup de projets globaux. Quand nous rencontrons un client, nous parlons d’espace de vie et quasiment pas de piscine. Nous nous rendons chez chaque client pour bien identifier ses besoins, savoir comment il veut vivre dans son jardin. Nos échanges nous permettent de lui montrer que tout est possible dans la personnalisation de sa piscine. Nous le conseillons sur de nombreux aspects comme la couleur d’eau ou le choix des matériaux pour les finitions. Nous mettons à sa disposition des nuanciers Made in Piscines de France qu’il peut retrouver en magasin ou avec nos commerciaux. Nous privilégions les beaux projets à la quantité, avec un positionnement sur un marché haut de gamme en proposant des piscines à partir de 35 000 euros. Nous utilisons la structure SCBA qui permet de prémouler le bassin pour le couler rapidement.
En 2021, Piscines de France a construit 500 bassins et réalisé plus de 450 rénovations, une activité en progression chaque année. Nous vendons également 400 spas par an. Quant à la maintenance, elle représente logiquement une part importante de notre activité.
Dans le cadre de cette dernière, nous proposons 3 formules, l’ouverture du bassin, sa fermeture et le contrat tranquillité. Une solution qui convient bien aux nombreuses maisons secondaires que nous avons sous contrat de maintenance. Ces clients veulent la garantie que leur piscine fonctionnera bien quand ils seront là. Cela génère beaucoup de stress pour nos adhérents, mais c’est une activité très intéressante et la domotique nous aide énormément. Elle permet de proposer la gestion complète de leur piscine sans qu’ils aient besoin de s’en préoccuper. Nous leur offrons une année d’entretien gratuite pour les convaincre. Et cela fonctionne bien. Nous avons un adhérent qui ne fait quasiment que du contrat de maintenance et qui est probablement celui qui fait le plus de marge ! »

Quelle est votre stratégie de développement ?

« Nous avons une stratégie de marque basée sur la preuve qui passe par la valorisation de nos réalisations. En 2021, nous avons réalisé une cinquantaine de reportages photos sur l’ensemble du territoire français. Nous présentons ainsi nos possibilités de sur-mesure et la qualité de nos réalisations et démontrons que chaque piscine peut être différente, tant sur les couleurs, que la forme, l’implantation, les dimensions… Nous nous sommes rendu compte que le client était souvent totalement perdu quand il arrivait chez nous.
Avec le catalogue, nous l’aidons à se projeter, à trouver des idées, à imaginer son jardin, son espace de vie. Nous présentons également une réalisation par semaine sur notre site et nos réseaux sociaux. Résultat, nous avons 1,4 million de visiteurs mensuels sur Pinterest et l’image de la marque Piscines de France a retrouvé son aura. Nous sommes passés d’une note de 3,9 à 4,3 sur les avis Google avec comme objectif d’atteindre les 4,5 de satisfaction cette année. Notre volonté est de structurer le parcours d’achat du premier contact au SAV et de répondre au client avec un service global. Pour nous c’est la meilleure façon de garder un client à vie. Aujourd’hui les clients ont le choix d’aller acheter leurs produits aussi bien en grande distribution que chez un piscinier. Pourtant le chiffre d’affaires magasin de nos adhérents a fortement augmenté, y compris pendant le covid. Pourquoi ? Parce que les clients y trouvent du conseil ou de l’analyse de l’eau par exemple. C’est ce service client qui fait toute la différence et c’est un point à développer pour chaque piscinier. »

Piscine à débordement – Piscines de France

Qui sont vos adhérents ?

« Plus d’un quart de nos adhérents sont des paysagistes de métier et ont la double casquette. Et leur part augmente dans le réseau. Ils doivent cependant avoir déjà construit des piscines et ont l’obligation de suivre une formation pour développer leurs compétences techniques en matière de piscine. Nous nous sommes aussi rendu compte que certains de nos pisciniers étaient également paysagistes. Et quand ils ne le sont pas, ils travaillent forcément localement avec un paysagiste. Nos pisciniers grandissent de leurs échanges avec eux, ce qui leur permet de proposer des projets globaux.
Traditionnellement, nous sommes très implantés dans l’ouest de la France, de Brest à Toulouse en passant par Aurillac. Nous recrutons aujourd’hui dans le centre de la France, l’est, la région lyonnaise et le pourtour méditerranéen. Quant au développement de notre implantation à l’étranger, nous y réfléchissons, la question de la traduction de la marque restant centrale. »

Comment recrutez-vous vos adhérents ?

« Ce sont eux qui viennent vers nous, même si nous avons un plan d’action pour chaque département. Les demandes d’adhésion au réseau ont triplé depuis deux ans. Nous les rencontrons tous mais en acceptons peu. Nous avons un objectif d’intégration de 3 nouveaux membres chaque année pour avoir le temps de bien les former et de leur apporter tout ce dont ils ont besoin pour s’intégrer au groupe et valoriser la marque. Il est important que les adhérents s’entendent bien. Piscines de France est quasiment un réseau de copains voire une famille, avec un esprit épicurien. Un état d’esprit que nous voulons conserver. Nous échangeons quotidiennement sur tous les sujets via un groupe sur les réseaux sociaux : une question technique sur une rénovation complexe, un conseil juridique, un problème de management mais aussi… des blagues. »

Comment fonctionne le réseau ?

« Chaque adhérent reste indépendant. Nous n’avons pas d’obligation d’achat mais les adhérents se servent naturellement chez nos fournisseurs référencés. Le montant des achats a d’ailleurs été multiplié par 4 en valeur.
La cellule d’animation fonctionne sur les cotisations qui intègrent le juridique en cas de litige avec un client, la communication nationale et locale (accords négociés pour l’affichage 4×3, spots cinéma et radio…), le vestiaire Piscines de France, le marketing avec l’imprimerie (documents, catalogues, étiquettes, affiches…), l’aménagement du magasin, ainsi que l’accompagnement social pour les aider à recruter et à garder leurs collaborateurs.
Nous avons développé un extranet, La fabrique Piscines de France, qui regroupe tous les outils et services que nous mettons à leur disposition, dont des configurateurs qui s’intègrent dans le parcours client pour réduire leur attente dans les magasins en saison. Comme il n’est pas facile de dénicher les bonnes compétences, nous les aidons à trouver leurs salariés avec par exemple une bâche « Ici, nous recrutons ! » à afficher sur le magasin. Le plus important dans le recrutement n’est pas le savoir-faire mais le savoir-être. Nous demandons donc moins de compétences techniques mais chaque candidat doit être exemplaire, agréable avec le client, capable d’aller chercher la solution à un problème, bref être la personne que votre grand-mère adorerait.
Nous avons créé un centre de formation pour aider nos adhérents à développer les compétences de leurs salariés et déployer des formations au management pour mieux comprendre les jeunes de la nouvelle génération qui arrivent sur le marché du travail et mieux les fidéliser. Nous avons également mis en place un comité d’entreprise ainsi qu’une grille salariale pour l’ensemble des adhérents. »

Rénovation de piscine en bord de mer – Piscines de France

La qualification et la certification chez Piscines de France ?

« C’est l’un de nos axes de travail. Plusieurs de nos adhérents sont prêts à franchir le pas de la certification mais il est compliqué, encore aujourd’hui, de faire comprendre l’importance de cette démarche. Chacun est indépendant, on ne peut que les inciter à y réfléchir. Nous organisons deux séminaires par an, en octobre et en février, qui nous permettent de discuter de ce genre de sujets et d’y travailler. »

Le réseau et l’environnement ?

« Nous avons mis en place une procédure spécifique à la gestion des déchets pour l’ensemble de nos adhérents. Notre participation à la commission dédiée à la FPP nous permet d’ailleurs d’aider chacun d’entre eux. Nous avons, par exemple, un partenariat avec une entreprise dans le Pays basque qui recycle toutes les chutes de membrane armée ou de liner.
Au niveau sourcing, 80 % de nos achats concernent des produits fabriqués en France, et 15 % en Europe. Nos fournisseurs devront de plus en plus avoir des chartes plus poussées en matière d’engagement environnemental.
Pour sensibiliser les clients « aux bons gestes » nous travaillons actuellement sur une affiche destinée aux magasins. C’est un sujet dont il faut parler, qui ne doit pas être éludé et sur lequel nous devrons aller encore plus loin demain.
Notre but est de montrer que notre métier est moins impactant qu’on ne le pense. Dans nos séminaires, nous réfléchissons à la manière de communiquer sur certains produits tels les filtres à cartouche ou les panneaux solaires. Nous discutons également beaucoup de RSE. Même si elle ne peut être complètement mise en place dans nos entreprises, il est possible de travailler sur plusieurs de ses socles, comme l’origine des produits ou notre impact social, et s’engager ainsi sur la voie de la qualification et de la certification tout autant que de la responsabilité sociale et environnementale. »

Comment voyez-vous le marché évoluer ?

« Nous restons pragmatiques et prudents. Il faut se rappeler ce qu’il s’est passé il y a quelques années. Il n’est pas possible que cette croissance se poursuive de la sorte. Si nous avons plusieurs étés avec une mauvaise météo, les gens n’auront pas envie de faire construire une piscine.
Cela va de pair avec notre volonté de faire travailler nos piscinistes toute l’année avec la maintenance et la rénovation. Une activité que nous développons continuellement, qui demande une importante technicité et qui ne peut être confiée à n’importe quel professionnel. Il ne faut pas non plus oublier que le marché n’est pas encore totalement revenu à la normale en termes d’approvisionnements. Comme nous préférons anticiper plutôt que subir une situation imprévue, nous avons des accords avec nos fournisseurs, comme des engagements sur des volumes, qui nous permettent d’éviter les ruptures de stocks et d’amortir en partie les hausses de prix. C’est tout l’intérêt d’un réseau. »

Propos recueillis par Sébastien Carensac

Rénovation d’une piscine vieille de 40 ans

Réalisée 4 décennies plus tôt, cette piscine ne correspondait plus aux attentes de ses propriétaires. Thibaud Cavallini, Responsable Technique et Rénovation d’Eaux et Piscines est revenu pour nous sur la rénovation et la modernisation aux airs de bassin d’antan. 

Comme un air de famille 

« L’histoire de cette rénovation de piscine est un peu particulière pour moi. C’est mon père, lui-même piscinier, qui l’avait réalisée 40 ans auparavant. Le bassin ne convenait plus aux propriétaires. Ils voulaient l’agrandir et le doter notamment d’un volet roulant, d’un chauffage et de marches d’escalier, pour le mettre au goût du jour, améliorer son confort et le sécuriser pour leurs petits-enfants. »

Une gestion de chantier facilitée 

« Selon moi, plusieurs éléments ont fait basculer leur choix. Tout d’abord, notre proximité. Nous nous trouvons dans la même commune, Saint-Rémy-de-Provence, notre magasin se situe à environ 2 km de chez eux, ce qui permet une grande réactivité de service. La bonne réputation de l’entreprise, et notamment de notre SAV que j’ai personnellement développé au sein d’Eaux et Piscines, a également joué en notre faveur.
Enfin, notre proposition était clé en main. En effet, nous nous occupons de tout, du terrassement jusqu’à la pose du volet. Cette gestion globale est un énorme atout et plaît beaucoup aux clients. Le fait de n’avoir qu’un interlocuteur limite le souci de la coordination pour le client qui n’est pas toujours là. »

Prévenir plutôt que guérir 

« Nous n’avions pas d’archives de l’ancienne piscine. Dans les années 80, on ne faisait pas de plans, ni de photos. Je savais que le bassin avait été bien réalisé, toutefois, comme dans 95 % des rénovations, je n’avais aucune idée de ce que nous allions trouver (passage des tuyaux, épaisseur du béton, etc.). J’essaie de me mettre à la place du client et de limiter les mauvaises surprises. Je préfère prévoir au maximum, établir un devis complet, plutôt que de chiffrer une plus-value finale non anticipée, difficile à justifier. La présence d’eau par exemple (dans 50 % des cas) est une difficulté à laquelle nous sommes habitués et que nous notifions systématiquement au client puisqu’il s’agit d’une variable potentiellement non négligeable dans le budget. »

Une esthétique d’antan

« Nous sommes implantés dans une région rurale à connotation provençale. Les gens ne veulent pas que leur piscine ressemble à ce que nous appelons péjorativement le « carré bleu » azuréen qui ne plaît pas forcément chez nous. Ils nous demandent souvent de la pierre épaisse, des couleurs qui sortent de l’ordinaire (gris foncé, vert olive, etc.) pour essayer de retrouver le bassin typique qu’il y avait dans le temps. À l’époque de sa construction dans les années 80, il fallait implanter la piscine devant la maison. De nos jours, vu la grandeur du terrain, nous la placerions bien plus loin. Cependant, les clients souhaitaient conserver un jardin très naturel et l’égayer grâce à cette nouvelle piscine à contempler depuis le salon. »

Du temps et de l’espace 

« Signé fin 2018, le chantier s’est déroulé durant le premier trimestre 2019. En été, un projet comme celui-ci se boucle en 6 à 8 semaines. Là, les conditions météo (pluie, neige, etc.) nous avaient un peu retardé. Nous n’avions pas trop de pression de la part des clients, si ce n’est qu’ils souhaitaient que ce soit fini pour la période avril-mai afin d’avoir le temps de replanter du gazon et de remettre en état le jardin. L’accès nous avait été facilité par un passage suffisamment large pour les camions. Nous avions contourné la maison sans avoir eu besoin d’utiliser des micro-engins ou d’en louer, ce qui aurait entraîné un surcoût. »

Évacuation de la terre et de l’eau

« Une réunion de chantier avait été organisée avec le maçon et le terrassier au cours de laquelle, nous avions défini, délimité et tracé la zone d’action sur le sol pour poser les bases afin que chacun sache ce qu’il avait à faire. Le terrassement et l’évacuation de la terre pouvaient alors commencer. Sauf à effectuer une étude de sol onéreuse, nous ne pouvions pas deviner ce que nous allions trouver. Sur le devis, j’avais formulé un minimum de réserves. En effet, je me doutais qu’il y aurait de l’eau car nous avions rencontré ce problème 20 ans auparavant lorsque nous avions construit la piscine du voisin. Ce terrain est situé au pied des Alpilles, en direction de la route des Baux-de-Provence. En creusant l’extension à ras du mur, nous avons découvert de l’eau de ruissellement. Ce fut la seule déconvenue rencontrée, solutionnée grâce à un système de drainage et de pompage. »

Du gros œuvre délicat

« L’équipe de maçonnerie a pris le relai avec ses préparations. Démolir le mur arrière avait nécessité une attention particulière puisque nous devions le faire tomber avec minutie en essayant de ne pas abîmer le reste de la structure. Après le remplacement des pièces à sceller existantes, nous avons préparé la dalle de béton pour la future extension de 2,50 m afin de faire le lien entre le nouveau et l’ancien bassin. La dalle de béton coulée, nous avons ensuite élevé les murs, le caisson du volet roulant d’un côté et la plage de repos de l’escalier (80 x 400 cm) de l’autre. L’arase finale élargie venant renforcer et supporter les margelles. Les canalisations existantes qui reliaient l’ancienne piscine au local technique, situé 10 m plus loin, avaient été testées au préalable et mises à l’épreuve afin de s’assurer de l’absence de fuites. Après constatation, nous les avons conservées et prolongées. Sur le mur de la plage, nous avons placé un projecteur central, ce qui est assez atypique. Compte tenu des dimensions, une seule ampoule LED suffisait. Le caisson du volet accueille une bonde de fond. L’équipement ramenant pas mal de saletés, nous avons ajouté un skimmer, un remplissage automatique, ainsi que 2 refoulements en pied de mur dans le caisson et un trop plein. »

Made in Provence

« Après avoir procédé au remblai, s’en est suivi le dallage. Une étape ajoutée en cours de chantier par la cliente. La communication avec le propriétaire était un point très important pour moi. N’étant pas sur place, je la tenais au courant de l’avancement du chantier en lui envoyant régulièrement des photos des différentes étapes de la rénovation. Au fil de ces échanges et au vu de l’évolution du chantier, elle m’avait demandé de remplacer le dallage, qu’elle trouvait disharmonieux, en même temps que les margelles. Posé sur le mortier, ce dallage est en pierre naturelle d’Estaillades, extrait des carrières près de chez nous, dans le Luberon. C’est une pierre calcaire désignée tendre mais qui figure parmi les plus résistantes aux différents traitements de piscine. Les margelles sont faites du même matériau et rappellent l’encadrement de la baie vitrée, créant ainsi un bel ensemble une fois traitées. Le caillebotis du volet roulant a été fabriqué par un artisan local sur mesure en bois exotique IPE, selon les cotes que nous lui avions données. Il se compose de plusieurs morceaux démontables pour pouvoir toujours accéder au volet en cas d’intervention de maintenance ou de nettoyage à la mise en route. En règle générale, dans un souci de qualité et de proximité, pour le choix de nos équipements, nous favorisons les marques françaises. »

Du confort et de la sécurité

« L’ossature terminée, nous avons réalisé les enduits de finition qui se raccordent parfaitement avec les anciens, qui étaient encore en très bon état. Une membrane armée 150/100e gris anthracite revêt le bassin. Nous préconisons d’office l’ajout d’antidérapant sur les zones à risque comme la plage et les marches d’escalier. Enfin, le vissage des brides est primordial pour assurer l’étanchéité entre les pièces à sceller et la membrane armée avant la mise en eau. La maison n’étant pas habitée au moment de la mise en eau, nous avons donc placé un boîtier de remplissage automatique afin d’éviter de passer chaque heure à contrôler le processus. Grâce à une sonde que nous réglons, l’appareil détecte que le bassin est au bon niveau. Lorsque l’eau touche cette sonde, l’électrovanne coupe l’arrivée d’eau. Le volet roulant a été installé à la toute fin de chantier et s’intègre parfaitement dans l’ensemble maison, jardin et piscine. Son interrupteur sans fil est fixé sur un mur de la maison avec vue immédiate sur le bassin pour des raisons de sécurité. Cet équipement convenait parfaitement aux clients car il permettait d’élargir la période baignade tout en sécurisant la piscine. »

Une satisfaction partagée 

« Même s’ils savaient à quoi s’attendre, les clients étaient quand même agréablement surpris du résultat. Ils étaient ravis car la piscine correspondait parfaitement à leurs attentes esthétiques et pratiques. La première année, j’ai procédé à la mise en hivernage du bassin et de ses équipements. C’était un tout nouveau fonctionnement pour les propriétaires, il fallait leur montrer les bons gestes. Après leur avoir expliqué le procédé à suivre, ils étaient beaucoup plus à l’aise et surtout, autonomes. Depuis, ils profitent de leurs instants de baignade en toute quiétude. »

 

Fiche technique

Dimensions : 10,5 x 4 m avec escalier 4 marches et plage immergée
Revêtement : membrane armée 150/100e gris anthracite (delifol)
Filtration : à sable (15 m3/h)
Équipements : robot hydraulique Polaris 280, pompe à chaleur (Polytropic), volet roulant (DEL – CF Group France), projecteur
Pièces à sceller : 2 skimmers, 2 bondes de fond, 4 buses 
de refoulement, 1 prise balai, 1 régulateur de niveau d’eau,
1 surverse

Ozéo – Eaux & Piscines / Depuis 1998

8, allée de Jonquerolles, ZA de la Gare 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tél. 
04 90 92 22 58
contact@eauxetpiscines.com / www.ozeo-piscines.fr

Effectifs : 25 personnes 

 Textes : Carine Dal Gobbo

Entretien des pompes à chaleur de piscine : une nouvelle obligation juridique

L’arrêté du 24 juillet 2020 relatif à l’inspection périodique des systèmes thermodynamiques et des systèmes de ventilation combinés à un chauffage dont la puissance nominale utile est supérieure à 70 kilowatts, suivi par le décret n° 2020-912 du 28 juillet 2020 relatif à l’inspection et à l’entretien des chaudières, des systèmes de chauffage et des systèmes de climatisation, obligent désormais les propriétaires de piscine à faire contrôler leur pompe à chaleur, réversible ou non.

Une obligation de contrôle qui concerne les pompes à chaleur de piscine de 4 à 70 kW

Ces deux textes réglementaires imposent aux « propriétaires de système de chauffage ou de climatisation de moyenne et grande puissance, et aux locataires de locaux équipés de système de chauffage ou de climatisation de petite puissance de faire inspecter et entretenir leurs chaudières, systèmes de chauffage et systèmes de climatisation. »

Ils sont la transposition dans le droit français des articles 14 et 15 de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments qui a été révisée en 2018, le décret précisant le rendement minimum des chaudières et les modalités d’inspection et d’entretien des systèmes de chauffage et de climatisation.
Les systèmes thermodynamiques dont la puissance nominale est supérieure ou égale à 4 kW et inférieure ou égale à 70 kW font l’objet d’un entretien périodique dans les conditions fixées par le présent paragraphe. (Art. R. 224-44)

L’entretien comporte :
1. La vérification du système thermodynamique ;
2. Un contrôle d’étanchéité du circuit de fluide frigorigène, sauf pour les équipements soumis au règlement (UE) n° 517/2014 du Parlement européen et du conseil du 16 avril 2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés ;
3. Si nécessaire, un nettoyage du système thermodynamique ;
4. Le réglage du système thermodynamique ;
5. 
La fourniture des conseils nécessaires portant sur le bon usage du système en place, les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation de chauffage ou de refroidissement et l’intérêt éventuel du remplacement de celle-ci.

Pompe à chaleur ouverte pendant une formation (Polytropic)

Périodicité de l’entretien (Art. R. 224-44-3) : la période séparant deux entretiens ne peut pas excéder deux ans. L’entretien est effectué par une personne remplissant les conditions de qualification professionnelle prévues au chapitre II de l’article 16 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l’artisanat.
• Le premier entretien d’un système thermodynamique soumis aux dispositions du présent paragraphe est effectué au plus tard deux ans après son installation ou son remplacement.
• Le premier entretien des systèmes thermodynamiques existants au 1er juillet 2020 est effectué au plus tard le 1er juillet 2022.

Preuve de l’entretien (Art. R. 224-44-4) : une attestation d’entretien est établie par la personne qui a réalisé l’entretien, dans un délai de quinze jours suivant sa visite.
L’attestation est remise au commanditaire de l’entretien qui la tient à la disposition des agents mentionnés à l’article L. 226-2.

Plus d’informations :
• Arrêté du 24 juillet 2020 relatif à l’inspection périodique des systèmes thermodynamiques et des systèmes de ventilation combinés à un chauffage dont la puissance nominale utile est supérieure à 70 kilowatts
• Décret n° 2020-912 du 28 juillet 2020 relatif à l’inspection et à l’entretien des chaudières, des systèmes de chauffage et des systèmes de climatisation

Pourquoi ça compte ?

De nouvelles obligations pour le piscinier ?

Cette législation n’entraîne pas de nouvelles obligations pour le piscinier. En effet, seuls les techniciens certifiés qualiPAC peuvent procéder à la maintenance technique de la pompe à chaleur piscine : contrôle d’étanchéité du circuit pour détecter une fuite éventuelle, remplissage du gaz…
En revanche, même si « nul n’est censé ignorer la loi », le professionnel a un devoir d’information et de conseil envers son client en tant que vendeur et installateur, comme pour tout équipement du bassin, que ce soit un électrolyseur, un volet immergé ou un robot électrique. 

PAC WPool Signature ouverte (Warmpac)

Quels avantages de cette nouvelle réglementation pour le piscinier ?

  1. Une image de professionnel renforcée : qui dit PAC bien entretenue, dit PAC qui fonctionne bien, une piscine bien chauffée et un client satisfait. 
  2. Une opportunité de vendre un service complémentaire : le fait d’être conseil va donner de la crédibilité au piscinier et lui permettre de prescrire un contrat d’entretien complémentaire à son client, qu’il soit inclus dans un contrat de remise en route ou d’hivernage, qu’il fasse partie d’un contrat de vérification plus général de l’ensemble des appareils électriques ou qu’il prenne la forme d’un diagnostic précédant l’acquisition d’une maison avec piscine.
  3. Une occasion de vendre un produit de remplacement : l’entretien régulier va permettre au professionnel d’anticiper une panne liée au vieillissement de l’appareil ou de proposer le remplacement par une PAC full inverter au fonctionnement davantage économique et écoresponsable.
  4. Un geste éco responsable et une meilleure durabilité des équipements : une pompe à chaleur régulièrement entretenue aura une plus grande durabilité et sera plus efficiente. Il sera également plus facile d’identifier une fuite du gaz frigorigène (qui reste un polluant atmosphérique même s’ils le sont de moins en moins) pour la réparer et la recharger. 
  5. Un certificat d’entretien obligatoire pour le client : en cas de vente de sa maison, le particulier pourra démontrer l’entretien régulier et le bon fonctionnement d’un appareil qui représente un certain investissement. 

 

Quel entretien courant et annuel pour une pompe à chaleur ?

Dans le cadre de ses prestations et pour garantir à son client un fonctionnement optimal de sa PAC, le piscinier doit procéder à :
• un examen visuel du compresseur ;
• un dégraissage de l’évaporateur qui peut être encrassé et ne pas fonctionner correctement (attention de ne pas donner de coup sur les ailettes) ;
• 
un nettoyage du ventilateur qui peut être obstrué par des débris végétaux pour s’assurer de la bonne circulation de l’air ;

• une inspection de la bonne évacuation des condensats (risque d’endommagement possible des ailettes) ;
• un resserrage des borniers de l’appareil (ainsi que de ceux des autres équipements dans le local technique) ;
• une vérification de la circulation de l’eau (pompe de filtration) ;
• un contrôle du niveau de gaz. 


Et pour la maintenance ?

Rapprochez-vous de votre fabricant de pompes à chaleur. Il pourra soit vous orienter vers un frigoriste partenaire, soit réaliser un contrôle à distance et vous délivrer un état voire un certificat d’entretien.

Remerciements à Maxime DESVIGNES (Polytropic), Bernard PHILIPPE (Warmpac) et Mathias WERNER (Corelec)

Texte : Sébastien Carensac

Les demandes d’autorisation d’urbanisme en ligne : c’est désormais possible !

Selon le ministère de la Transition écologique, 1,5 million de demandes d’urbanisme sont, en moyenne, traitées chaque année. L’instruction d’un seul et même dossier peut nécessiter de consulter jusqu’à 40 services administratifs. Depuis cette année, la chaîne de traitement a été dématérialisée avec la mutualisation des services. Plus besoin de bloquer des heures dans votre planning chargé pour constituer une laborieuse demande d’urbanisme. C’est maintenant possible en ligne, quand vous le souhaitez, où que vous soyez. Analyse.

UNE TRANSITION DIGITALE…

Certificat d’urbanisme, déclaration préalable de travaux, permis de construire, de démolir, d’aménager… ces démarches sont désormais entièrement réalisables en ligne via la saisine par voie électronique (SVE).
En effet, depuis le 1er janvier 2022, toutes les communes françaises doivent être en mesure de recevoir les demandes d’autorisation d’urbanisme sous format électronique.
Dans le cadre de la loi ELAN sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, et conformément à l’article L.423-3 du Code de l’urbanisme, les communes dont la population est supérieure à 3500 habitants devront, de plus, disposer d’une téléprocédure spécifique afin d’assurer l’instruction dématérialisée de ces dépôts.

…POUR SIMPLIFIER VOS DÉMARCHES

Les particuliers comme les professionnels (architectes, professionnels du bâtiment, de la construction, etc.) peuvent avoir recours à ce nouveau service dont l’objectif est de fluidifier et d’accélérer le traitement des demandes.
Le service d’assistance aux demandes d’autorisation d’urbanisme (AD’AU) a pour objet d’orienter les usagers dans la constitution du dossier de demande d’autorisation d’urbanisme en suivant 5 étapes. Suite à la saisie des informations ciblées, le bon formulaire CERFA prérempli est automatiquement édité et est accompagné de la liste des pièces justificatives à fournir.
Pour ceux qui le souhaitent, il est néanmoins toujours possible d’effectuer ces demandes en version papier.

POURQUOI ÇA COMPTE ?

La constitution et le traitement de la demande physique d’un permis de construire ou d’une déclaration de travaux est une étape qui peut vite se révéler fastidieuse et chronophage dans le quotidien des pisciniers. Grâce à cette dématérialisation de l’instruction, vous n’aurez plus besoin d’imprimer vos demandes en plusieurs exemplaires, de les envoyer en recommandé ou de vous rendre aux horaires d’ouverture du guichet de votre mairie.
Ainsi, vous aiderez votre client tout en économisant de l’argent (papier, frais d’envoi, etc.) et du temps dans le déroulement de son projet piscine.
Recourir à ce service en ligne est un atout non négligeable. Il réduit le temps perdu en déplacements et allers-retours ainsi que les risques d’erreur comme l’oubli de document justificatif qui pourrait entraîner le rejet de la demande ou un retard dans le démarrage des travaux. Des retards qui pourraient désorganiser vos plannings de chantier et ternir votre image auprès du client.

Texte : Carine Dal Gobbo

Stabilisant du chlore : restons pragmatiques !

Depuis plusieurs années, l’utilisation du stabilisant dans le traitement au chlore des eaux de piscine ne cesse de susciter la crainte des consommateurs et l’interrogation des professionnels. Sont-elles si justifiées ou relèvent-elles d’idées reçues ? Serait-il possible que la stabilisation du chlore soit raisonnablement nécessaire aujourd’hui ? Décryptage.

Source : Xavier Darok (CF Group France)

Qu’est-ce que le stabilisant du chlore ?

Le stabilisant du chlore, aussi appelé acide cyanurique (ou acide isocyanurique), est un composé organique apporté dans l’eau de la piscine soit par les produits à base de chlore stabilisé (galets, pastilles de chlore choc), soit seul, en granulés, pour renforcer l’efficacité des traitements à base de chlore non stabilisé.
Contrairement à une idée reçue, le stabilisant n’est pas ajouté dans les galets ou les pastilles de chlore stabilisé. C’est son composant, le symclosène (ou acide trichloroisocyanurique) qui, lorsqu’il se dissout dans l’eau, libère du chlore actif (acide hypochloreux) et du stabilisant. Une partie du chlore actif est consommé en détruisant toutes les substances indésirables (d’origines organique ou inorganique), et une autre partie peut réagir avec le stabilisant présent dans l’eau, créant des chlorocyanurates et limitant ainsi la réserve de chlore actif dédiée à la destruction des impuretés.
Plus la concentration en stabilisant sera importante dans l’eau, plus la réaction entre le chlore actif et le stabilisant sera favorisée. Pour cette raison, la concentration en stabilisant de chlore doit être idéalement inférieure à 75 mg/l pour s’assurer d’avoir toujours suffisamment de chlore actif dans le bassin pour détruire efficacement les impuretés. Ce processus peut s’apparenter à un phénomène d’aimantation qui fait que « le stabilisant va toujours aller aimanter le chlore actif. Et plus le chlore actif sera entouré de ces aimants, moins il sera efficace pour agir rapidement », ce phénomène deviendra problématique dès que le taux de stabilisant dépassera 75 mg/l.
Constitué essentiellement d’atomes de carbone et d’azote, il ne présente pas de toxicité pour les baigneurs ou l’environnement lorsqu’il est présent dans l’eau des piscines (dans les taux recommandés). 

Le rôle du stabilisant dans le traitement des eaux chlorées

La molécule du stabilisant est insensible aux UV et ne s’évapore pas. En se combinant avec le chlore actif, elle ralentit sa destruction par les UV du soleil tout en limitant son évaporation avec l’eau, des phénomènes particulièrement renforcés dans les bassins très ensoleillés et les piscines chauffées. La libération progressive de stabilisant dans l’eau (grâce à l’utilisation d’un galet de chlore stabilisé) a le triple avantage de maintenir le pouvoir désinfectant du chlore, de réguler sa (sur)consommation et son utilisation.
Rappels : moins un bassin est protégé (abris, volets, bâches à bulles…) et plus il sera « pollué » par l’environnement, plus l’eau sera chaude et plus le bassin sera fréquenté, plus les bactéries et autres micro-organismes s’y développeront rapidement.
La stabilisation permet d’avoir un traitement raisonné avec le bon produit à des doses normales dans une eau à base normale. 

Et si supprimer le stabilisant avait un effet contre-productif ?

Une consommation de chlore plus importante…

Le chlore liquide et le chlore produit par électrolyse du sel (hypochlorite de sodium) sont, comme l’hypochlorite de calcium, des chlores non stabilisés, dits minéraux ou inorganiques. N’étant pas stabilisés, ils vont être plus rapidement dégradés par les UV ou s’évaporer avec l’eau du bassin. Ces phénomènes sont accrus par le changement climatique et le nombre de bassins chauffés.
Conséquence, le maintien d’un taux de chlore actif suffisant pour répondre aux besoins en désinfection du bassin va engendrer des surconsommations de chlore liquide et d’hypochlorite de calcium ou des surproductions de chlore (électrolyseur) et va donc avoir un effet contre-productif à la suppression du stabilisant.

Les risques ?
• un manque de chlore actif disponible pour la désinfection ;
• un bidon qui se vide plus rapidement et qu’il faut remplacer plus fréquemment ;
• une cellule d’électrolyse qui fonctionne plus longtemps chaque jour.

 … et des cellules qui s’usent plus vite

Lorsque la sonde de l’électrolyseur va détecter une insuffisance de chlore, elle va lancer un cycle de production. Sans stabilisant, le chlore va se consommer plus rapidement et la cellule sera sollicitée beaucoup plus fréquemment. Résultat : elle se fatiguera plus rapidement et sa durée de vie en sera raccourcie. 
La stabilisation évite la surproduction de chlore y compris à basse salinité. Or, les professionnels oublient souvent d’ajouter du stabilisant quand les piscines de leurs clients sont équipées d’un électrolyseur de sel. 

Stabilisant et analyse de l’eau

Le taux de stabilisant se mesure avec un photomètre, un pool testeur spécifique ou des bandelettes (pour les consommateurs). Si son taux est faible à l’ouverture du bassin, il suffira de le mesurer une à deux fois dans la saison selon le type de chlore utilisé. Un taux élevé de stabilisant peut perturber les appareils de mesure, mais à 40 mg/l, il offre un bon compromis entre protection correcte du chlore et lecture des sondes. 

La bonne dose de stabilisant ?

Dans les piscines publiques, la réglementation impose un taux de stabilisant compris entre 25 et 75 mg/l pour une action suffisamment efficace du chlore. Au-delà de 100 mg/l, le chlore actif aura du mal à se libérer du stabilisant et désinfectera moins efficacement.

Galets de chlore stabilisé – Bayrol

Le taux de stabilisant idéal ?

Idéalement, dans les bassins extérieurs traités au chlore non stabilisé ou électrolyseur, sa valeur devrait être aux alentours de 25 à 50 mg/l (ou ppm) en début de saison pour avoir un effet protecteur et éviter ainsi la destruction du chlore par les UV sans ralentir l’action du chlore. Au-delà de 75 mg/l, il est conseillé d’utiliser un chlore non stabilisé, en cas de besoin d’un traitement choc, pour terminer la saison avant de procéder à un vidage du bassin.

Stabilisant et galets : de la raison avant tout

Quand une piscine est traitée avec des galets, il faut mesurer le taux de stabilisant en début de saison et une fois par mois ensuite, pour suivre son évolution et donner la juste recommandation au particulier afin qu’il ne surtraite pas. Un galet par semaine convient pour la majorité des bassins avec une utilisation moyenne. Quand le galet est fondu, l’usager doit mesurer la teneur en chlore avec des bandelettes ou trousses d’analyse avant de remettre un galet.
Installer un chlorinateur permet de maîtriser l’apport de chlore et donc de stabilisant. Grâce à sa vanne, le particulier pourra gérer la quantité de chlore délivrée en fonction de l’utilisation du bassin en l’ouvrant, par exemple, au minimum dans la semaine et plus largement le week-end. 

Le stabilisant, un révélateur de la qualité de l’eau

Un taux supérieur à 150 mg/l indique que l’eau a été peu renouvelée. On parle alors d’une eau vieille, qui contient du stabilisant bien sûr, mais également d’autres résidus de produits chimiques comme des chlorures et des matières oxydables apportées par les baigneurs, la pluie et l’environnement. Le TAC pourrait également être bas.
Si le taux de stabilisant mesuré en début de saison et supérieur à 150 mg/l, il faudra soit renouveler l’eau complètement, soit utiliser un réducteur de stabilisant (si l’eau a moins de 3 ans).

Quelles solutions pour réduire le taux de stabilisant ?

La règle du vidage d’1/3 de la piscine par an

Quel que soit le type de traitement utilisé, il est nécessaire de renouveler 1/3 de l’eau du bassin pour réduire la présence d’éléments comme les matières oxydables, les résidus des produits chimiques, etc. qui peuvent en compromettre l’efficacité.

Contre-lavages et apports en eau

Le stabilisant est principalement éliminé par les contre-lavages ou les retraits d’eau et dilué par les apports en eau. Dans les régions très pluvieuses, comme en Belgique, avec des saisons courtes, le stabilisant est constamment dilué.

Le réducteur de stabilisant ?

Le réducteur reste une solution alternative mais il ne résoudra pas le problème définitivement si sa cause est à chercher ailleurs.

10 conseils aux professionnels pour le confort de leurs clients

1. Mesurer, mesurer, mesurer… pour maîtriser le traitement de l’eau en l’ajustant au besoin et donner les bonnes recommandations au particulier. Inutile de maintenir un taux de chlore libre élevé si le bassin est peu utilisé ou l’eau peu polluée. À l’inverse, s’il est fortement utilisé ou très exposé, la teneur en chlore doit être augmentée, ce qui fera monter le taux de stabilisant (galets) ou nécessitera d’ajouter du stabilisant (électrolyseur). Et ne pas ajouter un galet quand il en reste encore un dans le skimmer, même s’il est à moitié fondu.

2. Discuter avec son client pour savoir comment le bassin va être utilisé, les contraintes qu’il est prêt à accepter pour le traiter (temps de nettoyage, d’analyse…) pour bien le conseiller sur le traitement ou lui proposer des solutions adaptées (électrolyseur ou injecteur de chlore liquide, chlorinateur ou galets). 

3. Faire les traitements choc avec du chlore non stabilisé quand on utilise des galets pour éviter de trop augmenter le taux de stabilisant.

4. Et à l’inverse, avec un électrolyseur de sel ou du chlore liquide, soit ajouter du stabilisant ou utiliser du chlore choc stabilisé en complément. Rappel : couper la régulation le temps du traitement choc pour ne pas perturber la sonde redox et la production de chlore. 

5. Ne jamais associer du stabilisant et du chlore stabilisé et, de manière générale, ne pas mélanger les produits chimiques.

6. Bien lire les notices et recommandations d’utilisation du fournisseur. 

7. Vérifier les dates limites d’utilisation de tous les produits, y compris ceux qui servent à l’analyse ou à la réduction du stabilisant.

8. Stocker les produits à l’abri de l’humidité et de la chaleur. 

9. Se former en permanence sur le fonctionnement des appareils de traitement pour bien établir le lien entre valeurs de l’analyse et conséquences sur le bassin, afin d’anticiper les désordres à venir et éviter de simplement réagir : la bonne action, au bon moment, avec le bon produit (ou équipement), en bonne quantité et durée.

10. Utiliser des outils professionnels : photomètre bien sûr, mais également des logiciels d’analyse pour le juste conseil au client.

 

 

Remerciements à Xavier DAROK (CF Group France) et Pauline DI PIETRO (BAYROL)

Texte : Sébastien Carensac

EC Création innove avec la Stilys Duo

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Avec son équipement, EC Création a souhaité réunir en un équipement la sécurité et la détente, pouvant se fondre esthétiquement dans son environnement d’implantation avec sa hauteur maximale de 30 cm. Stilys Duo protège le bassin des pollutions extérieures de la déperdition thermique et l’évaporation de l’eau tout en lui conférant un espace de vie alentour sécurisé.

Cette terrasse mobile est fabriquée sur mesure dans l’usine du fabricant, dans la région lyonnaise, à partir de matériaux fournis par des acteurs français ce qui lui permet de bénéficier du label « Origine France Garantie ». Elle se compose d’une structure et d’un plancher en aluminium thermolaqués (selon les labels « Qualicoat » et « Qualimarine ») assemblés par pièces en inox A4 pouvant accueillir du mobilier propre à la détente et d’une couverture souple en PVC dont le système de tension assure la sécurité de tous les baigneurs.

Cette solution est conçue pour recouvrir, avec son profil de guidage des 2 côtés posé à 48 cm du bord, des bassins jusqu’à 4 x 12 m (margelles plates). Elle dispose d’un système motorisé par 2 batteries (12 V 9 Ah) alimentées par panneau solaire. Ce fonctionnement automatisé facilite sa manipulation.

La Stilys Duo se pilote grâce à une télécommande portative Bluetooth et prochainement via une application mobile dédiée. Elle peut être fournie avec LED en option. La livraison, la pose et le SAV de la terrasse sont assurés par les équipes d’EC Création. Un contrat de maintenance peut également compléter l’offre de service.

www.abris-eccreation.fr

Syclope Électronique, un service client assuré avant, pendant et après projet

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Article réalisé en partenariat avec Syclope Électronique

Un accompagnement personnalisé permanent

Syclope Électronique crée, développe et fabrique des équipements (cartes électroniques, des sondes de mesure, des appareils d’analyses et régulations, etc.) de traitement de l’eau des piscines. L’entreprise maîtrise le processus de fabrication de A à Z. Depuis la conception et le développement de leurs produits, à la production et fabrication des appareils, tout est réalisé en interne. Cette particularité est une force permettant à l’entreprise de s’adapter rapidement et efficacement aux besoins des clients et aux nouvelles tendances et réglementations des marchés.

Tests en usine

Conçus par les ingénieurs du bureau d’études, fabriqués en usine, les produits sont systématiquement testés pour garantir leur qualité et leur utilisation une fois installés.

 

Partant du postulat que chaque piscine nécessite un traitement d’eau spécifique, Syclope Électronique se mobilise pour ses clients dans leur recherche et le choix de l’appareil le plus adapté au bassin à équiper.

La force de Syclope Électronique passe par ses services professionnels qui participent à la bonne utilisation de ses équipements et à la satisfaction client. En effet, au-delà de créer, développer et produire des équipements de traitement de l’eau, la société accompagne ses clients et leur offre un suivi au quotidien en continu tout au long de la durée de vie du produit.

Pour cela, le fabricant dédie à ses revendeurs, installateurs, distributeurs, exploitants, ses équipes d’experts, présents à leurs côtés, pour les conseiller et les aiguiller sur une solution personnalisée adaptée aux besoins de leurs clients. Son service après-vente facilite le diagnostic et apporte des solutions rapides. Quant à son équipe de technico-commerciaux, elle épaule les installateurs et pisciniers sur le terrain en répondant à leur différentes questions pratiques.

30 ans d’expertise française

L’ensemble des équipements proposé par cette PME est 100% produit en France dans son usine située dans le Béarn à Sauvagnon (64).

HYDROTouch pH-chlore

Syclope Electronique possède un savoir-faire et une longue expérience du traitement de l’eau acquise sur le marché de la piscine publique. Depuis plus de 30 ans, Syclope Électronique gère des bassins sur ce marché exigeant, régit par une réglementation contraignante, pour lequel elle a développé des matériels performants, des sondes de qualité et de haute précision.

Cette maîtrise globale, l’entreprise la met également au service du monde de la piscine privée en proposant des gammes d’équipements dédiées, robustes, fiables et très simples à utiliser répondant à toutes les problématiques terrain, parmi lesquelles, l’Hydro Touch qui permet le contrôle du pH, du chlore, du redox et la gestion d’un électrolyseur.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.syclope.fr

Harmonie, abri haut amovible et télescopique d’Abricomet

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Télescopique, l’abri Harmonie peut atteindre une largeur extérieure de piscine de 6,5 m et permet de protéger le bassin et ses abords aménagés. Grâce à l’extension de sa platine extra plate, l’abri peut s’ouvrir totalement en décalage du bassin. La piscine est ainsi totalement libérée de l’équipement.

Avec cet abri, Harmonie souhaite proposer une solution de couverture pour les grands bassins qui reste facile à manipuler et à entretenir. Disponible en plusieurs coloris (standards ou optionnels), l’équipement peut accueillir en option des portes latérales et des portes coulissantes à l’avant et/ou à l’arrière.

Abricomet a développé un modèle d’une hauteur inférieur à 1,8 m pour éviter le dépôt d’une déclaration préalable de travaux.

abricomet.fr

APF nomme Wilfried Vaity, directeur Marketing et Ventes Export

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Fort de presque 20 ans d’expérience acquise sur le marché de la piscine, tant dans des fonctions marketing que commerciales, Wilfried Vaity occupe, depuis le 1er mars dernier, le poste de Directeur Marketing et Ventes Export au sein d’APF. Son arrivée a pour objectif d’étoffer l’équipe marketing et de structurer le département export afin d’accompagner et de poursuivre le développement de l’entreprise sur les marchés français et étrangers. Il est notamment en charge de trouver et former les futurs distributeurs export.

Wilfried Vaity a également pour mission d’intensifier les relations et de créer du lien avec les clients et l’ensemble de l’équipe commerciale. Cette politique de « Trade marketing » vise à donner de la visibilité aux équipes, aux clients professionnels et les aider à se différencier, pour mieux vendre. L’équipe marketing est chargée d’impulser l’innovation afin de permettre à APF de répondre aux attentes des clients professionnels et particuliers et de positionner le fabricant comme acteur innovant et différenciant sur le marché européen.

liner-couverture-equipement-piscine.fr

Abricomet, des solutions professionnelles pour chaque piscinier

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Article réalisé en partenariat avec Abricomet

Abricomet, un groupe européen ancré en France

Siège d’Aquacomet

Fondé en 1993, Aquacomet est un groupe familial spécialisé dans la conception et la fabrication d’abris de piscine, présent en France depuis plus de 16 ans. Acteur majeur du secteur en Europe avec une capacité de fabrication de 10 000 abris par an, il emploie plus de 200 personnes. Les abris Aquacomet sont distribués par sa filiale Abricomet sur le territoire français.

Locaux d’Abricomet – Genas (69)

Le groupe s’inscrit, aujourd’hui, dans une nouvelle stratégie visant à renforcer son engagement auprès de ses clients pisciniers. Pour accélérer sa présence sur le territoire, il développe son réseau de professionnels de la piscine afin de répondre à la demande croissante d’abris.

Abricomet est basée à Genas et s’organise autour d’une équipe de 7 personnes : d’un directeur général, d’une assistante, de 4 commerciaux présents pour couvrir l’ensemble du territoire national, chacun responsable d’un secteur et d’un technicien en charge de l’accompagnement à l’installation, de la formation et du SAV.

Abricomet, une large gamme de produits pour répondre à tous les clients

Télescopiques, mobiles ou fixes, bas, mi-hauts ou hauts, autoportants ou fixés au mur, avec ou sans platine, les abris Abricomet se déclinent sous plusieurs formes (traditionnelle, arrondie ou rectangulaire), dimensions (standard, sur mesure ou grande portée), habillages (éléments en polycarbonate clair, double paroi (alvéolaire) ou mixte) pour permettre au plus grand nombre de particuliers et de professionnels de choisir l’équipement le plus adapté à leurs exigences et besoins.

Dans cette optique, l’abriteur propose, aujourd’hui, une offre large et complète d’abris de piscines composée de 17 modèles (15 abris standards et 2 modèles en kit) organisés sous 6 gammes de produits aux propriétés suivantes :

  • Les gammes traditionnelles (Sun-Sky, Star-Star Plus, etc.)

Abri Star Plus

Développées à la création du groupe, ces abris design de formes arrondies sont équipés d’un système de verrouillage automatique du positionnement et de profilés arrondis spéciaux. Facile à manipuler, ils coulissent sur des platines extra plates de 12 mm et bénéficient jusqu’à 6,5 m de portée extérieure.

  • La gamme Zénith pour petites piscines

Produite depuis 2010, cette gamme réduite de 4 dimensions, a été développée pour offrir des équipements à prix réduits dédiés aux piscines de petites tailles. Disponibles en deux formes, ces abris brevetés se composent soit d’une section transversale arrondie standard, soit d’une section transversale plate. Ils peuvent accueillir deux types de remplissage : transparent ou thermo (double paroi).

Abri Harmonie standard

D’une portée extérieure maximale de 5,75m, ces abris intègrent des platines extra plates et un système de positionnement intelligent des segments. Les éléments se libèrent ainsi les uns des autres lors de l’ouverture de l’abri et retrouvent leur position initiale lors de la fermeture.

  • La gamme d’abris en kit AQ Box

Abri Zenith AQBox

Cette gamme est née, en 2013, de l’ambition de proposer une solution standard caractérisée par des volumes élevés en stock, des délais de livraison courts et des frais d’expédition réduits. A monter soi-même, ces 11 dimensions arrondis ou angulaires, montés en quelques jours, se glissent sur des platines de 12 mm et disposent d’un système d’arrêt intelligent pour garantir une facilité de manipulation. Le Zenith et l’Horizon notamment, sont disponibles en version kit assisté (AC box). Ils sont livrés en éléments prédécoupés et pré-percés avec une notice de montage.

  • La gamme d’abris fixes Galaxy

Lancés en 2008, ces modèles fixes sont équipés de parois relevables jusqu’à 2 m de haut permettant l’entrée du baigneur dans le bassin. Cette gamme convient aussi bien à l’usage privé que public (HPA) avec une portée maximale de 14 m.

Abris Galaxy
  • La gamme d’abris télescopiques Orion

Au design moderne, l’abri Orion pour grandes piscines (jusqu’à 10 m de portée) se décline en deux formes (Orion/Orion 5) et deux épaisseurs de profilé (100mm/160mm). Il peut être commandé en pose libre ou en montage mural, avec une commande motorisée en option.

Abri Orion
  • La gamme d’abris plats et extra plats Horizon

Abri Horizon

Dernier né de l’offre d’Abricomet, cet abri bénéficie d’une conception modulable. Il peut être fabriqué avec 2 ou 3 profilés de nervure par segment, avec ou sans porte coulissante, avec ou sans platine, ou avec des platines d’un seul côté. Minimaliste, sa robustesse et sa solidité sont assurées par ses profilés conçus plus résistants, spécifiquement pour les abris plats (jusqu’à 5,5 / 6,25 m de portée).

La société assure une rapidité de livraison de tous ses produits, même hors stock.

Abricomet, des produits différenciants et une innovation permanente

Service R&D

Pour continuer à se différencier et proposer des produits innovants de qualité, Abricomet s’appuie sur son service R&D. Composée de 5 personnes, cette équipe a pour mission de concevoir et de développer des produits technologiques répondant à la demande, les exigences et besoins du marché pour satisfaire ses clients et partenaires. Pour cela, le département de recherche et développement axe la création des modèles autour de 3 axes : l’esthétique, la qualité et l’automatisation. Il assure également l’accompagnement des professionnels à travers le suivi et le développement du projet.

 En 2022, Abricomet a commencé à développer et à améliorer ses lignes de produits avec :

  • La conception de deux nouveaux modèles : Hercules, un abri permettant de couvrir une portée maximale de 16 m et un abri extra plat.
  • Le développement de l’abri Horizon dans sa version AC box (version en kit) et sa version standard (plus large, plus robuste avec changement de profilés).
  • L’amélioration de la motorisation des abris et de l’AC Box (version en kit) pour plus de praticité, au niveau du mécanisme de roulement notamment.
  • La création d’un segment d’ouverture automatique de l’abri en position droite.


Fabrication en usine

Abricomet, une maîtrise de la qualité de A à Z

Au-delà de la fabrication, Abricomet gère l’ensemble de la chaîne, de la conception au SAV en passant par la pose. Quant à la vente, elle est exclusivement réservée à son réseau de distributeurs en France.

Pour les matériaux utilisés dans la fabrication des abris, Abricomet se fournit auprès de fournisseurs européens.

L’entreprise dispose d’un système de gestion du contrôle de qualité permettant de détecter tout problème de la matière première dès la livraison.

Après un traitement de surface spécifique, l’aluminium, qui constitue la structure et des renforts, est thermolaqué via l’application d’une peinture en poudre par pulvérisation électrostatique, polymérisée dans un four de cuisson. Ce procédé, réalisé en interne, est entièrement automatique et labellisé Qualicoat.

Processus de traitement de l’aluminium
Stockage de l’aluminium

Deux types de polycarbonate (transparent et double paroi (alvéolaire)) sont utilisés pour la fabrication des équipements. Le matériel bénéficie d’une garantie de 10 ans.

Transports des abris emballés

Abricomet, une capacité de production et une proximité de livraison renforcées

Extension du siège Aquacomet

Depuis 2021, Aquacomet acquiert de nouveaux terrains et concrétise des projets d’investissement de plusieurs millions d’euros. L’objectif est d’étendre sa capacité de production et de livraison, la rendre encore plus efficace pour se préparer aux futurs changements potentiels du marché.

 

Après avoir opéré plusieurs acquisitions et agrandissements de ses bâtiments de production et de stockage d’abris de piscines, le siège du groupe comprend 6 bâtiments logistiques répartis sur une surface globale de 70 000 m².

Futur base de stockage en Allemagne

En plus de ces investissements qui doublent la capacité de production, Aquacomet a acheté, en ce début d’année, un terrain industriel de 35 000 m² à Herschbach en Allemagne. Cette zone accueillera un centre de service à la clientèle et de formation d’environ 4 500 m² et un centre logistique de 2 000 m². Des futurs développements s’opèreront sur la surface vacante.

Cette nouvelle base de stockage constituera un réseau de proximité et aura pour avantage de réduire les coûts de transport. Elle participera à l’expédition des produits Aquacomet en Allemagne, au Benelux et en France, et éventuellement sur d’autres marchés voisins d’Europe du Nord et de l’Ouest.

Les investissements réalisés serviront également au développement technologique du groupe avec l’introduction d’un nouveau logiciel de production des produits pour favoriser un processus automatisé qui sera opérationnel mi 2022. Le groupe investit également dans ses outils de production, ses ressources humaines, ses machines et sa flotte de camions.

Abricomet, un accompagnement partenaire au quotidien

Abricomet dévoile sa nouvelle identité graphique matérialisée par un nouveau logo et un nouveau site internet pour accompagner au mieux ses partenaires revendeurs.

Page d’accueil du nouveau site internet d’Abricomet

Grâce à cet outil digital, ils pourront accéder à des informations commerciales et techniques des produits, à un espace SAV et pourront commander les produits en quelques clics depuis leur espace dédié. Un logiciel de calcul de devis sera également mis à leur disposition.

De plus, Abricomet propose un éventail d’outils marketing (catalogues, dépliants, PLV, valises de démonstrations, etc.), des formations techniques et commerciales et un futur programme de fidélisation pour 2023. Avec ces supports et services de communication, Abricomet veut offrir aux professionnels de véritables leviers d’affaires.

 

Logiciel de calcul et valise de démonstration

 

Plus d’informations sur www.abricomet.fr