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Aqui’Connect, le testeur flottant d’Aquilus Piscines

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Couplé à une application de contrôle et d’analyse l’eau, l’Aqui’Connect d’Aquilus Piscines permet :
● d’optimiser les analyses,
● de protéger les baigneurs contre les problèmes de peau, les irritations, les bactéries…,
● de réduire les dépenses liées aux produits de traitement et au temps de filtration grâce à la version Aqui’Connect installée sur les canalisations dans le local technique.
● de respecter l’environnement en limitant la consommation de produits chimiques et les renouvellements d’eau.
Fabriquée en France, cette solution d’analyse, de diagnostic et de gestion intègre un boîtier électronique et une sonde combinée PH-ORP compatible avec l’électrolyse. Adaptée à une piscine équipée d’un volet roulant, elle bénéficie d’une autonomie équivalente à deux saisons. Sa température de fonctionnement est comprise entre 0°C à 50°C.
Gratuite et sans abonnement, l’application reliée à l’Aqui’Connect alerte uniquement en cas de besoin et préconise les recommandations de traitement adaptées pour maintenir une qualité d’eau optimale.
La sonde PH-ORP et le boîtier électronique du flotteur bénéficient respectivement d’une et deux années de garantie.

www.aquilus-piscines.com

Nodipool, à la rencontre des professionnels

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A l’occasion d’un tour de France, Nodipool donne rendez-vous aux professionnels pour présenter son balai Twist Pro, une solution de nettoyage dédiée au fond de bassin et au coffre de volet immergé. 

Dans le cadre d’un partenariat de distribution, Nodipool organise ces rencontres au sein des agences régionales de SCP France. Les produits du fabricant figurent, en effet, au catalogue 2022 du distributeur de matériel de piscine.

Barthélémy Naudin, fondateur de Nodipool, invite les participants à découvrir le Twist Pro autour d’un petit-déjeuner et/ou un café gourmand lors de 4 dates :

  • 18 mars 2022 : SCP Lyon 
  • 06 avril 2022 : SCP Antibes
  • 07 avril 2022 : SCP Aix-en-Provence
  • 08 avril 2022 : SCP Rodez

Le nombre de participants par date est limité à 10 personnes. Pour vous inscrire, rendez-vous sur https://nodipool.hubspotpagebuilder.com/noditour-scp-2022.

nodipool.com

Nodipool, à la rencontre des professionnels

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A l’occasion d’un tour de France, Nodipool donne rendez-vous aux professionnels pour présenter son balai Twist Pro, une solution de nettoyage dédiée au fond de bassin et au coffre de volet immergé. 

Dans le cadre d’un partenariat de distribution, Nodipool organise ces rencontres au sein des agences régionales de SCP France. Les produits du fabricant figurent, en effet, au catalogue 2022 du distributeur de matériel de piscine.

Barthélémy Naudin, fondateur de Nodipool, invite les participants à découvrir le Twist Pro autour d’un petit-déjeuner et/ou un café gourmand lors de 4 dates :

  • 18 mars 2022 : SCP Lyon 
  • 06 avril 2022 : SCP Antibes
  • 07 avril 2022 : SCP Aix-en-Provence
  • 08 avril 2022 : SCP Rodez

Le nombre de participants par date est limité à 10 personnes. Pour vous inscrire, rendez-vous sur https://nodipool.hubspotpagebuilder.com/noditour-scp-2022.

nodipool.com

L’édito : 2022, entre certitudes et incertitudes

Première certitude, les 7 dernières années ont été les plus chaudes jamais observées par l’OMM (Organisation météorologique mondiale), une agence de l’ONU, avec des températures record dans différentes parties du monde, dont près de 50 °C enregistrés au Canada et des épisodes de forte sécheresse dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud. Le début de l’année est globalement sec en France, une situation qui devrait perdurer tout l’hiver. Mais une incertitude demeure, l’été 2022 sera-t-il beau afin de soutenir la vente de piscines ?

Seconde certitude, l’inflation va se poursuivre en France et devrait s’établir à 3,2 % sur l’ensemble de l’année, d’après la présidente de la BCE, Christine Lagarde. Un chiffre en deçà des 5 % de la moyenne européenne (+5,7 % en Allemagne ou +12 % en Estonie) mais encore très important. Elle devrait revenir ensuite à 1,8 % en 2023, un taux presque idéal semble-t-il. En revanche, l’incertitude concerne les prix de l’énergie. Pétrole, gaz et électricité représentent aujourd’hui 50 % de l’augmentation des prix. Ils devraient baisser graduellement au cours des années 2023 et 2024. Dans l’intervalle, ils vont continuer d’impacter les tarifs de vos fournisseurs et vos marges. La prudence reste donc de mise.

Troisième certitude, au niveau national, le revenu disponible brut de l’ensemble des ménages, qui englobe les revenus du travail, ceux du patrimoine ainsi que les prestations sociales, diminués des impôts, a fortement augmenté en 2021, de 3,9 %, selon l’Insee. L’incertitude concerne cependant le pouvoir d’achat des ménages, frappé par l’inflation, dont l’Insee prévoit un recul de 0,5 % au premier semestre 2022.

Quatrième certitude, la pandémie régresse et la fin du passe vaccinal est annoncée dans de nombreux pays. Dans chacune de vos entreprises, vous avez su vous adapter, vous organiser pour satisfaire au mieux les attentes de vos clients. Qu’en sera-t-il dans quelques mois ? 

Quant aux propositions des candidats aux élections présidentielles, elles restent… incertaines ! 

Seule façon de parer aux incertitudes : l’anticipation. Le parc de piscines va poursuivre son développement avec des constructions certes, mais surtout avec des millions de m3 d’eau à traiter, de m2 de bassin à rénover, et des consommateurs toujours plus exigeants. L’avenir de la filière est-il dans le service ? Oui, c’est certain. Mais comment ? C’est tout l’objet de L’activité Piscine n°131. 

L’édito de Sébastien Carensac – LAP 131 Mars-Avril 2022

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L’édito : 2022, entre certitudes et incertitudes

Première certitude, les 7 dernières années ont été les plus chaudes jamais observées par l’OMM (Organisation météorologique mondiale), une agence de l’ONU, avec des températures record dans différentes parties du monde, dont près de 50 °C enregistrés au Canada et des épisodes de forte sécheresse dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud. Le début de l’année est globalement sec en France, une situation qui devrait perdurer tout l’hiver. Mais une incertitude demeure, l’été 2022 sera-t-il beau afin de soutenir la vente de piscines ?

Seconde certitude, l’inflation va se poursuivre en France et devrait s’établir à 3,2 % sur l’ensemble de l’année, d’après la présidente de la BCE, Christine Lagarde. Un chiffre en deçà des 5 % de la moyenne européenne (+5,7 % en Allemagne ou +12 % en Estonie) mais encore très important. Elle devrait revenir ensuite à 1,8 % en 2023, un taux presque idéal semble-t-il. En revanche, l’incertitude concerne les prix de l’énergie. Pétrole, gaz et électricité représentent aujourd’hui 50 % de l’augmentation des prix. Ils devraient baisser graduellement au cours des années 2023 et 2024. Dans l’intervalle, ils vont continuer d’impacter les tarifs de vos fournisseurs et vos marges. La prudence reste donc de mise.

Troisième certitude, au niveau national, le revenu disponible brut de l’ensemble des ménages, qui englobe les revenus du travail, ceux du patrimoine ainsi que les prestations sociales, diminués des impôts, a fortement augmenté en 2021, de 3,9 %, selon l’Insee. L’incertitude concerne cependant le pouvoir d’achat des ménages, frappé par l’inflation, dont l’Insee prévoit un recul de 0,5 % au premier semestre 2022.

Quatrième certitude, la pandémie régresse et la fin du passe vaccinal est annoncée dans de nombreux pays. Dans chacune de vos entreprises, vous avez su vous adapter, vous organiser pour satisfaire au mieux les attentes de vos clients. Qu’en sera-t-il dans quelques mois ? 

Quant aux propositions des candidats aux élections présidentielles, elles restent… incertaines ! 

Seule façon de parer aux incertitudes : l’anticipation. Le parc de piscines va poursuivre son développement avec des constructions certes, mais surtout avec des millions de m3 d’eau à traiter, de m2 de bassin à rénover, et des consommateurs toujours plus exigeants. L’avenir de la filière est-il dans le service ? Oui, c’est certain. Mais comment ? C’est tout l’objet de L’activité Piscine n°131. 

L’édito de Sébastien Carensac – LAP 131 Mars-Avril 2022

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De Boislaville « Un métier intéressant qui est concret, à la fois créatif et technique »

Erwan de Boislaville

Le monde de la piscine fait indéniablement partie de l’ADN d’Erwan de Boislaville et de sa famille. Aujourd’hui, co-dirigeant de de Boislaville – Jardins Piscines Spas, aux côtés de son frère et associé Aymeric, il est revenu sur l’histoire de son entreprise mêlant ambition du travail bien fait et pérennisation d’un héritage familial.  

De père en fils

Aymeric de Boislaville

« Notre entreprise familiale a été créée par nos parents en 1970. À la base, notre père, Bernard de Boislaville, était paysagiste et très rapidement, il a été sollicité pour l’installation de courts de tennis puis pour la construction de piscines dans les années 80. Mon frère et associé Aymeric et moi-même avons toujours baigné, c’est le cas de le dire, dans l’entreprise. Quand nous étions jeunes, l’été, nous aidions sur les chantiers, faisions des livraisons avec notre père, participions à la construction des piscines, aménagions des jardins, etc. Nous avons toujours été attirés par le travail en extérieur. C’est un métier intéressant qui est concret, à la fois créatif et technique. C’est comme si c’était dans nos gênes. Il y a quelque chose de l’ordre de l’inné. Tristan, notre jeune frère, nous a rejoints en 2020. Et l’un de nos frères est paysagiste à Rennes.
Naturellement attachés à ce travail, Aymeric et moi avons poursuivi des études de paysagisme complétées par nos connaissances en piscine que notre père nous a transmises. Nous avons des parcours similaires. Nous avons tous les deux intégré des écoles de paysage à Angers : Pouillé pour Aymeric et l’ESA pour moi. À la fin de nos cursus, nous avons chacun eu un parcours professionnel avant de rejoindre, successivement, l’entreprise dans les années 2000. »

Évoluer pour se développer

« Nous avons débuté sur le terrain, là où nous avions déjà acquis des compétences, puis nous avons travaillé dans les bureaux, en conception, en commerce, etc. Nous avons découvert ainsi tous les postes de l’entreprise. Il y a toujours à apprendre, c’est ce qui est passionnant. Nous avons commencé petit à petit à prendre les rênes de la société au niveau de l’exploitation et nous l’avons fait évoluer grâce à de nouveaux outils informatiques de gestion (logiciel spécialisé en ERP et CRM, logiciel de conception, etc.). Nous voulions simplifier le travail pour pouvoir le développer.
Nous avons racheté l’entreprise en 2010, lorsque nos parents sont partis à la retraite. Nous avons alors déménagé à 3 kilomètres pour ne pas trop s’éloigner du site historique. Le but était de créer un bâtiment qui soit plus adapté à l’activité. Nous nous sommes installés dans une zone industrielle, les Sabotiers, à Gennes-Val-de-Loire, et c’est là que nous avons tout mis en œuvre pour apporter un nouveau développement afin d’être plus efficaces. À cette époque, l’activité création et rénovation de jardins représentait 70 % de notre chiffre d’affaires, la piscine, 20 %, et nous complétions avec 10 % d’entretien de jardins. Nous étions secondés par une assistante de direction dans les bureaux qui nous a beaucoup aidés à mettre d’équerre toute la partie administrative et par 5 personnes sur le terrain qui avaient la double casquette piscinier-paysagiste. »

Une essentielle réorientation

« Jusqu’en 2011, nous travaillions surtout sur des marchés publics, dont beaucoup de VRD (Voiries et Réseaux Divers). Ils représentaient 40 à 50 % de notre chiffre d’affaires. L’Office public de l’habitat du département était l’un de nos plus gros clients. Après la crise des Subprimes de 2008 que nous avons ressentie à retardement, nous avons commencé à perdre beaucoup de marchés. Il fallait réinventer notre offre car les entreprises de TP (Travaux Publics) venaient sur ce secteur. Nous n’étions plus compétitifs et donc confrontés à un manque de chantiers. Les marchés publics nous avaient permis de développer l’activité mais il nous fallait en trouver une nouvelle. Nous nous sommes alors tournés vers les projets de clients privés et sommes montés en gamme en proposant une solution complète pour les extérieurs avec la piscine et le jardin. Ce service s’est matérialisé, par des conseils techniques et spécifiques à chaque projet, par le choix des produits, la qualité du matériel que nous installions et par les compétences de nos collaborateurs. »

Un acteur établi

« Aujourd’hui, la piscine et le paysage représentent chacun 45 % du chiffre d’affaires. L’activité paysage intègre 10 % dédiés à l’entretien. L’activité Wellness, créée en 2020, compte également pour 10 %. Les clients viennent chez nous en majeure partie grâce au bouche à oreille. Pour autant, nul n’est prophète en son pays. Nous communiquons régulièrement sur notre site internet et sur les réseaux. La qualité des réalisations et l’écoute des besoins et souhaits de nos clients par l’ensemble de l’équipe portent leurs fruits. En ce moment, nous nous adaptons à la demande entrante qui est importante. Les carnets de commandes sont bien remplis. Pour la piscine, notre plan de charge nous pousse jusqu’en 2023. Notre zone de chalandise se limite à 1 h maximum autour de Gennes. C’est la règle dans 90 % des cas, mais très occasionnellement, nous nous déplaçons plus loin lorsque nous travaillons pour des architectes ou des chantiers spécifiques. Cela nous arrive d’aller en région parisienne ou sur la côte Atlantique pour des projets atypiques sur lesquels notre expertise est sollicitée ». 

Zéro sous-traitance

« À l’image des demandes de projets jardin et piscine, nous avons petit à petit grandi. Nous formons aujourd’hui une équipe de 25 personnes dont 8 dans les bureaux. Notre assistante de direction est accompagnée d’une apprentie pour la partie gestion, comptabilité. Nos deux conducteurs de travaux sont chacun dédiés à une activité, paysage et piscine. Une personne au bureau d’études est chargée de la conception des projets avec rendu 2D et 3D et de la préparation des plans techniques. Tristan est responsable du showroom situé dans une extension du bâtiment. En tant que distributeur de la marque Jacuzzi®, ce showroom accueille les spas, saunas et hammams. Il a aussi repris toute la gestion de la communication interne et externe de l’entreprise, notamment nos réseaux sociaux sur lesquels on peut nous retrouver : Facebook, Instagram et LinkedIn. En tant que dirigeants, nous nous occupons aussi de la partie commerce accompagnés du bureau d’étude. Sur le terrain, nous avons trois équipes en création de jardin, une en entretien de jardin, une en terrassement (poids lourds, livraison etc.), deux en construction de piscine, maçonnerie, rénovation et deux techniciens spécialisés piscine, spa, sauna, hammam. Nous sommes actuellement en recherche d’une nouvelle personne au poste de chef d’équipe en création de jardin. L’objectif est de tout faire de A à Z avec nos propres matériels et nos équipes qui couvrent toutes les compétences métier : électriciens, menuisier, plombiers, terrassiers, maçons, etc. Les chefs d’équipe, que ce soit en création de jardin ou en piscine, ont une forte polyvalence qui leur permet de gérer l’entièreté du projet. Néanmoins, aujourd’hui, nous devons segmenter pour tenir compte du volume d’activité. Les équipes se succèdent parfois dans le déroulé du projet. »

Tenir ses engagements

« L’an dernier, nous avons connu une forte activité avec des clients enthousiastes malgré cette période de pandémie planétaire. Toutefois, la gestion des achats, des prix et des livraisons a été complexe, très chronophage, aussi bien pour les fournisseurs que les entreprises piscinistes. Ce fut une belle année, bien chargée, avec des tensions et du stress parfois, mais nous avons eu la chance d’avoir des clients qui comprenaient la situation dans laquelle nous étions. Le dernier bassin a été livré avec à peine 10 jours de retard. Entre la météo et la pandémie, je trouve que nous ne nous sommes quand même pas trop mal débrouillés. Nous avons même réussi à honorer deux ou trois chantiers avant l’été qui n’étaient pas prévus. Notre équipe est très engagée, ce que nous disons, nous le faisons, et inversement. Ce n’est jamais tout rose, il peut y avoir des loupés, mais le fait d’avoir une équipe aussi investie nous permet de tenir nos engagements auprès de nos clients, que ce soit du premier appel commerce jusqu’à la réception du chantier. » 

Pérenniser et bien travailler

« Pour continuer d’assurer notre forte croissance depuis 2016, nous sommes en train d’étudier la faisabilité d’un nouveau bâtiment de stockage de 200-300 m2 pour accueillir plus de stock. Avec un peu plus d’un hectare de terrain au total, nos bâtiments avec le showroom représentent déjà 1 500 m2. Depuis 6-8 mois, nous revoyons également toute notre performance interne avec l’aide de la CCI d’Angers. Nous travaillons avec toute l’équipe, sur différents sujets, notamment la transition numérique. Nous ne voulons pas spécialement nous développer à outrance car nous souhaitons rester à taille humaine, familiale, pour être disponibles. Nous avons enregistré de fortes croissances depuis 10 ans. L’idée, c’est de prendre soin de l’équipe et de faire en sorte que les clients se sentent toujours aussi bien servis. »

Innover et s’adapter aux enjeux

« Côté paysage, nous allons devoir nous adapter aux enjeux environnementaux de demain avec notamment l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires, même si ces derniers sont moins utilisés depuis quelques années et gérer différemment les adventices. Il va peut-être falloir être moins exigeant sur la qualité des gazons. Depuis deux ans, nous proposons aussi des revêtements de sol perméables, une innovation qui permet à chaque goutte d’eau de pluie d’atteindre la terre sous les cours, allées et abords de piscine. C’est un produit important à nos yeux, que nous voulons développer davantage. Côté piscine, nous savons que le marché de la rénovation sera très porteur dans les prochaines années. Nous ne sommes pas liés à une marque, ce qui nous permet de rénover tous les types de bassin. Nous observons ce qui fonctionne ou non. La rénovation est plus exigeante que la construction, cela nécessite des compétences supplémentaires. Nous possédons une vraie expertise et nous allons rester très attentifs afin de proposer aux clients le produit et le service les plus adaptés à leurs besoins. »

 

Mon meilleur souvenir dans la piscine

Concernant l’activité piscine, je me rappelle de deux projets qui ont marqué les esprits.
Le premier a été mené pour le complexe hôtelier du château de Jalesnes : un jardin à la française d’un hectare et une grande piscine collective de 20 x 8 m. Deux gros chantiers que nous avons remportés et réalisés en 6 mois. Malgré tous les travaux supplémentaires auxquels nous avons dû faire face, notamment sur les réseaux d’eau et d’électricité du château qui ne concernaient pas forcément notre lot, nous avons livré le chantier en temps et en heure. À la fin du projet, deux des principaux investisseurs ont félicité toute l’équipe de Boislaville pour son engagement et le respect des délais. C’était une belle aventure.

 

Le deuxième, c’était au tout début, en 2012. Nous devions rénover une piscine collective d’environ 10 x 20 m en haut d’un immeuble en plein centre de Saumur. Nous devions la transformer en piscine privée car les deux derniers étages avaient été rachetés par un particulier. Nous avons collaboré avec un architecte. La hauteur rendait le chantier complexe, nous apportions tous les matériaux avec une grue. Le bassin a été réduit de moitié, ce qui a permis de créer une terrasse en bois exotique. Cette modification permettait au client d’avoir un énorme stockage sous cette terrasse. L’ensemble de la filtration et des réseaux ont été refaits, avec l’installation de 2 pompes à chaleur et d’un volet hors sol.

Ces deux projets font partie des chantiers les plus importants que l’entreprise ait eu la chance de mener. »

de Boislaville – Jardins Piscines Spas

Zone artisanale Les Sabotiers 49350 Gennes

Création : 1970
Gérants : Erwan et Aymeric de Boislaville
Effectifs : 25 personnes
Activités : paysage, construction et rénovation de piscine, entretien

www.deboislaville.com

Propos recueillis par Carine Dal Gobbo

De Boislaville « Un métier intéressant qui est concret, à la fois créatif et technique »

Erwan de Boislaville

Le monde de la piscine fait indéniablement partie de l’ADN d’Erwan de Boislaville et de sa famille. Aujourd’hui, co-dirigeant de de Boislaville – Jardins Piscines Spas, aux côtés de son frère et associé Aymeric, il est revenu sur l’histoire de son entreprise mêlant ambition du travail bien fait et pérennisation d’un héritage familial.  

De père en fils

Aymeric de Boislaville

« Notre entreprise familiale a été créée par nos parents en 1970. À la base, notre père, Bernard de Boislaville, était paysagiste et très rapidement, il a été sollicité pour l’installation de courts de tennis puis pour la construction de piscines dans les années 80. Mon frère et associé Aymeric et moi-même avons toujours baigné, c’est le cas de le dire, dans l’entreprise. Quand nous étions jeunes, l’été, nous aidions sur les chantiers, faisions des livraisons avec notre père, participions à la construction des piscines, aménagions des jardins, etc. Nous avons toujours été attirés par le travail en extérieur. C’est un métier intéressant qui est concret, à la fois créatif et technique. C’est comme si c’était dans nos gênes. Il y a quelque chose de l’ordre de l’inné. Tristan, notre jeune frère, nous a rejoints en 2020. Et l’un de nos frères est paysagiste à Rennes.
Naturellement attachés à ce travail, Aymeric et moi avons poursuivi des études de paysagisme complétées par nos connaissances en piscine que notre père nous a transmises. Nous avons des parcours similaires. Nous avons tous les deux intégré des écoles de paysage à Angers : Pouillé pour Aymeric et l’ESA pour moi. À la fin de nos cursus, nous avons chacun eu un parcours professionnel avant de rejoindre, successivement, l’entreprise dans les années 2000. »

Évoluer pour se développer

« Nous avons débuté sur le terrain, là où nous avions déjà acquis des compétences, puis nous avons travaillé dans les bureaux, en conception, en commerce, etc. Nous avons découvert ainsi tous les postes de l’entreprise. Il y a toujours à apprendre, c’est ce qui est passionnant. Nous avons commencé petit à petit à prendre les rênes de la société au niveau de l’exploitation et nous l’avons fait évoluer grâce à de nouveaux outils informatiques de gestion (logiciel spécialisé en ERP et CRM, logiciel de conception, etc.). Nous voulions simplifier le travail pour pouvoir le développer.
Nous avons racheté l’entreprise en 2010, lorsque nos parents sont partis à la retraite. Nous avons alors déménagé à 3 kilomètres pour ne pas trop s’éloigner du site historique. Le but était de créer un bâtiment qui soit plus adapté à l’activité. Nous nous sommes installés dans une zone industrielle, les Sabotiers, à Gennes-Val-de-Loire, et c’est là que nous avons tout mis en œuvre pour apporter un nouveau développement afin d’être plus efficaces. À cette époque, l’activité création et rénovation de jardins représentait 70 % de notre chiffre d’affaires, la piscine, 20 %, et nous complétions avec 10 % d’entretien de jardins. Nous étions secondés par une assistante de direction dans les bureaux qui nous a beaucoup aidés à mettre d’équerre toute la partie administrative et par 5 personnes sur le terrain qui avaient la double casquette piscinier-paysagiste. »

Une essentielle réorientation

« Jusqu’en 2011, nous travaillions surtout sur des marchés publics, dont beaucoup de VRD (Voiries et Réseaux Divers). Ils représentaient 40 à 50 % de notre chiffre d’affaires. L’Office public de l’habitat du département était l’un de nos plus gros clients. Après la crise des Subprimes de 2008 que nous avons ressentie à retardement, nous avons commencé à perdre beaucoup de marchés. Il fallait réinventer notre offre car les entreprises de TP (Travaux Publics) venaient sur ce secteur. Nous n’étions plus compétitifs et donc confrontés à un manque de chantiers. Les marchés publics nous avaient permis de développer l’activité mais il nous fallait en trouver une nouvelle. Nous nous sommes alors tournés vers les projets de clients privés et sommes montés en gamme en proposant une solution complète pour les extérieurs avec la piscine et le jardin. Ce service s’est matérialisé, par des conseils techniques et spécifiques à chaque projet, par le choix des produits, la qualité du matériel que nous installions et par les compétences de nos collaborateurs. »

Un acteur établi

« Aujourd’hui, la piscine et le paysage représentent chacun 45 % du chiffre d’affaires. L’activité paysage intègre 10 % dédiés à l’entretien. L’activité Wellness, créée en 2020, compte également pour 10 %. Les clients viennent chez nous en majeure partie grâce au bouche à oreille. Pour autant, nul n’est prophète en son pays. Nous communiquons régulièrement sur notre site internet et sur les réseaux. La qualité des réalisations et l’écoute des besoins et souhaits de nos clients par l’ensemble de l’équipe portent leurs fruits. En ce moment, nous nous adaptons à la demande entrante qui est importante. Les carnets de commandes sont bien remplis. Pour la piscine, notre plan de charge nous pousse jusqu’en 2023. Notre zone de chalandise se limite à 1 h maximum autour de Gennes. C’est la règle dans 90 % des cas, mais très occasionnellement, nous nous déplaçons plus loin lorsque nous travaillons pour des architectes ou des chantiers spécifiques. Cela nous arrive d’aller en région parisienne ou sur la côte Atlantique pour des projets atypiques sur lesquels notre expertise est sollicitée ». 

Zéro sous-traitance

« À l’image des demandes de projets jardin et piscine, nous avons petit à petit grandi. Nous formons aujourd’hui une équipe de 25 personnes dont 8 dans les bureaux. Notre assistante de direction est accompagnée d’une apprentie pour la partie gestion, comptabilité. Nos deux conducteurs de travaux sont chacun dédiés à une activité, paysage et piscine. Une personne au bureau d’études est chargée de la conception des projets avec rendu 2D et 3D et de la préparation des plans techniques. Tristan est responsable du showroom situé dans une extension du bâtiment. En tant que distributeur de la marque Jacuzzi®, ce showroom accueille les spas, saunas et hammams. Il a aussi repris toute la gestion de la communication interne et externe de l’entreprise, notamment nos réseaux sociaux sur lesquels on peut nous retrouver : Facebook, Instagram et LinkedIn. En tant que dirigeants, nous nous occupons aussi de la partie commerce accompagnés du bureau d’étude. Sur le terrain, nous avons trois équipes en création de jardin, une en entretien de jardin, une en terrassement (poids lourds, livraison etc.), deux en construction de piscine, maçonnerie, rénovation et deux techniciens spécialisés piscine, spa, sauna, hammam. Nous sommes actuellement en recherche d’une nouvelle personne au poste de chef d’équipe en création de jardin. L’objectif est de tout faire de A à Z avec nos propres matériels et nos équipes qui couvrent toutes les compétences métier : électriciens, menuisier, plombiers, terrassiers, maçons, etc. Les chefs d’équipe, que ce soit en création de jardin ou en piscine, ont une forte polyvalence qui leur permet de gérer l’entièreté du projet. Néanmoins, aujourd’hui, nous devons segmenter pour tenir compte du volume d’activité. Les équipes se succèdent parfois dans le déroulé du projet. »

Tenir ses engagements

« L’an dernier, nous avons connu une forte activité avec des clients enthousiastes malgré cette période de pandémie planétaire. Toutefois, la gestion des achats, des prix et des livraisons a été complexe, très chronophage, aussi bien pour les fournisseurs que les entreprises piscinistes. Ce fut une belle année, bien chargée, avec des tensions et du stress parfois, mais nous avons eu la chance d’avoir des clients qui comprenaient la situation dans laquelle nous étions. Le dernier bassin a été livré avec à peine 10 jours de retard. Entre la météo et la pandémie, je trouve que nous ne nous sommes quand même pas trop mal débrouillés. Nous avons même réussi à honorer deux ou trois chantiers avant l’été qui n’étaient pas prévus. Notre équipe est très engagée, ce que nous disons, nous le faisons, et inversement. Ce n’est jamais tout rose, il peut y avoir des loupés, mais le fait d’avoir une équipe aussi investie nous permet de tenir nos engagements auprès de nos clients, que ce soit du premier appel commerce jusqu’à la réception du chantier. » 

Pérenniser et bien travailler

« Pour continuer d’assurer notre forte croissance depuis 2016, nous sommes en train d’étudier la faisabilité d’un nouveau bâtiment de stockage de 200-300 m2 pour accueillir plus de stock. Avec un peu plus d’un hectare de terrain au total, nos bâtiments avec le showroom représentent déjà 1 500 m2. Depuis 6-8 mois, nous revoyons également toute notre performance interne avec l’aide de la CCI d’Angers. Nous travaillons avec toute l’équipe, sur différents sujets, notamment la transition numérique. Nous ne voulons pas spécialement nous développer à outrance car nous souhaitons rester à taille humaine, familiale, pour être disponibles. Nous avons enregistré de fortes croissances depuis 10 ans. L’idée, c’est de prendre soin de l’équipe et de faire en sorte que les clients se sentent toujours aussi bien servis. »

Innover et s’adapter aux enjeux

« Côté paysage, nous allons devoir nous adapter aux enjeux environnementaux de demain avec notamment l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires, même si ces derniers sont moins utilisés depuis quelques années et gérer différemment les adventices. Il va peut-être falloir être moins exigeant sur la qualité des gazons. Depuis deux ans, nous proposons aussi des revêtements de sol perméables, une innovation qui permet à chaque goutte d’eau de pluie d’atteindre la terre sous les cours, allées et abords de piscine. C’est un produit important à nos yeux, que nous voulons développer davantage. Côté piscine, nous savons que le marché de la rénovation sera très porteur dans les prochaines années. Nous ne sommes pas liés à une marque, ce qui nous permet de rénover tous les types de bassin. Nous observons ce qui fonctionne ou non. La rénovation est plus exigeante que la construction, cela nécessite des compétences supplémentaires. Nous possédons une vraie expertise et nous allons rester très attentifs afin de proposer aux clients le produit et le service les plus adaptés à leurs besoins. »

 

Mon meilleur souvenir dans la piscine

Concernant l’activité piscine, je me rappelle de deux projets qui ont marqué les esprits.
Le premier a été mené pour le complexe hôtelier du château de Jalesnes : un jardin à la française d’un hectare et une grande piscine collective de 20 x 8 m. Deux gros chantiers que nous avons remportés et réalisés en 6 mois. Malgré tous les travaux supplémentaires auxquels nous avons dû faire face, notamment sur les réseaux d’eau et d’électricité du château qui ne concernaient pas forcément notre lot, nous avons livré le chantier en temps et en heure. À la fin du projet, deux des principaux investisseurs ont félicité toute l’équipe de Boislaville pour son engagement et le respect des délais. C’était une belle aventure.

 

Le deuxième, c’était au tout début, en 2012. Nous devions rénover une piscine collective d’environ 10 x 20 m en haut d’un immeuble en plein centre de Saumur. Nous devions la transformer en piscine privée car les deux derniers étages avaient été rachetés par un particulier. Nous avons collaboré avec un architecte. La hauteur rendait le chantier complexe, nous apportions tous les matériaux avec une grue. Le bassin a été réduit de moitié, ce qui a permis de créer une terrasse en bois exotique. Cette modification permettait au client d’avoir un énorme stockage sous cette terrasse. L’ensemble de la filtration et des réseaux ont été refaits, avec l’installation de 2 pompes à chaleur et d’un volet hors sol.

Ces deux projets font partie des chantiers les plus importants que l’entreprise ait eu la chance de mener. »

de Boislaville – Jardins Piscines Spas

Zone artisanale Les Sabotiers 49350 Gennes

Création : 1970
Gérants : Erwan et Aymeric de Boislaville
Effectifs : 25 personnes
Activités : paysage, construction et rénovation de piscine, entretien

www.deboislaville.com

Propos recueillis par Carine Dal Gobbo

Piscine Global Europe : « notre rôle est d’accompagner la filière sur l’emploi et la formation »

Piscine Global Europe, le grand rendez-vous de la filière, se tiendra du 15 au 18 novembre 2022 à Eurexpo Lyon. Lors de cette édition, trois thématiques fortes en lien avec l’actualité seront abordées : la digitalisation et le numérique, le développement durable et… l’emploi et la formation. Entretien avec Florence Rousson-Mompo, directrice du salon.

© Marianne Majerus Garden Images

L’emploi et la formation, des problématiques fortes

Nous identifions des problématiques fortes sur l’emploi et la formation : difficultés de recrutement liées à la formation initiale, montée en compétence des équipes pour s’adapter aux mutations du métier, attractivité de la filière, information des jeunes et des adultes en reconversion professionnelle…. L’enjeu de cette nouvelle édition du salon est donc double : accompagner la filière sur l’emploi et le recrutement, mais aussi sur la formation continue des salariés. Tout ceci est bien évidemment lié au contexte du marché qui connaît une très belle dynamique de croissance, mais sur laquelle viennent peser ces difficultés.

Un espace dédié à l’emploi et à la formation 

Notre rôle est d’accompagner la filière sur ce sujet, de lui donner des outils pour faciliter l’accès à l’information, mais aussi de favoriser les échanges et rencontres pour mettre en avant les solutions existantes.
Dans ce sens, en lien avec la FPP, le salon proposera un espace dédié à l’emploi et à la formation sur lequel demandeurs d’emploi et professionnels du secteur pourront rencontrer les partenaires institutionnels et les centres de formation. Le dispositif proposé sur ce nouvel espace permettra de :
• rencontrer et d’échanger avec nos partenaires ;
• accéder à des offres d’emploi ou des CV ;
• 
avoir des informations sur les formations existantes initiales ou continues.
Conseils et mises en relation seront des solutions concrètes pour répondre aux besoins du secteur. 
Ce modèle, qui a très bien fonctionné sur Paysalia, sera adapté au marché de la piscine.

Accueillir étudiants et demandeurs d’emploi

« Nous accueillerons plus largement des demandeurs d’emploi, des sociétés en création et des groupes d’étudiants venus avec leur établissement scolaire pour découvrir le salon et rencontrer les professionnels.
Sans être un salon de l’étudiant, nous devons permettre aux jeunes déjà engagés dans des formations du secteur et des filières connexes, encadrés par un enseignant et dans le cadre d’un projet pédagogique, de venir découvrir des produits et des entreprises. Ces jeunes, en communiquant sur leur venue, seront les ambassadeurs du métier et le feront découvrir à leur entourage en dehors du salon. Nous avons testé ce type de dispositif sur des évènements comme Paysalia ou Eurobois depuis plusieurs saisons. Les industriels s’y sont organisés et dédient des personnes à l’accueil de ces publics spécifiques avec un discours adapté, pour commencer à construire demain avec eux. Nous serons vigilants sur le nombre de jeunes présents chaque jour afin que cela reste qualitatif et intéressant pour les industriels et les pisciniers. 

Quelques chiffres sur Piscine Global Europe

L’édition 2018 avait réuni 629 exposants de l’ensemble de la filière piscine et spa, dont 65 % d’exposants étrangers, sur plus de 28000 m² nets d’espace d’exposition, et avait accueilli 19845 visiteurs professionnels du secteur, dont 42 % de visiteurs internationaux.

 

www.piscine-global-europe.com

Texte : Sébastien Carensac

Piscine Global Europe : « notre rôle est d’accompagner la filière sur l’emploi et la formation »

Piscine Global Europe, le grand rendez-vous de la filière, se tiendra du 15 au 18 novembre 2022 à Eurexpo Lyon. Lors de cette édition, trois thématiques fortes en lien avec l’actualité seront abordées : la digitalisation et le numérique, le développement durable et… l’emploi et la formation. Entretien avec Florence Rousson-Mompo, directrice du salon.

© Marianne Majerus Garden Images

L’emploi et la formation, des problématiques fortes

Nous identifions des problématiques fortes sur l’emploi et la formation : difficultés de recrutement liées à la formation initiale, montée en compétence des équipes pour s’adapter aux mutations du métier, attractivité de la filière, information des jeunes et des adultes en reconversion professionnelle…. L’enjeu de cette nouvelle édition du salon est donc double : accompagner la filière sur l’emploi et le recrutement, mais aussi sur la formation continue des salariés. Tout ceci est bien évidemment lié au contexte du marché qui connaît une très belle dynamique de croissance, mais sur laquelle viennent peser ces difficultés.

Un espace dédié à l’emploi et à la formation 

Notre rôle est d’accompagner la filière sur ce sujet, de lui donner des outils pour faciliter l’accès à l’information, mais aussi de favoriser les échanges et rencontres pour mettre en avant les solutions existantes.
Dans ce sens, en lien avec la FPP, le salon proposera un espace dédié à l’emploi et à la formation sur lequel demandeurs d’emploi et professionnels du secteur pourront rencontrer les partenaires institutionnels et les centres de formation. Le dispositif proposé sur ce nouvel espace permettra de :
• rencontrer et d’échanger avec nos partenaires ;
• accéder à des offres d’emploi ou des CV ;
• 
avoir des informations sur les formations existantes initiales ou continues.
Conseils et mises en relation seront des solutions concrètes pour répondre aux besoins du secteur. 
Ce modèle, qui a très bien fonctionné sur Paysalia, sera adapté au marché de la piscine.

Accueillir étudiants et demandeurs d’emploi

« Nous accueillerons plus largement des demandeurs d’emploi, des sociétés en création et des groupes d’étudiants venus avec leur établissement scolaire pour découvrir le salon et rencontrer les professionnels.
Sans être un salon de l’étudiant, nous devons permettre aux jeunes déjà engagés dans des formations du secteur et des filières connexes, encadrés par un enseignant et dans le cadre d’un projet pédagogique, de venir découvrir des produits et des entreprises. Ces jeunes, en communiquant sur leur venue, seront les ambassadeurs du métier et le feront découvrir à leur entourage en dehors du salon. Nous avons testé ce type de dispositif sur des évènements comme Paysalia ou Eurobois depuis plusieurs saisons. Les industriels s’y sont organisés et dédient des personnes à l’accueil de ces publics spécifiques avec un discours adapté, pour commencer à construire demain avec eux. Nous serons vigilants sur le nombre de jeunes présents chaque jour afin que cela reste qualitatif et intéressant pour les industriels et les pisciniers. 

Quelques chiffres sur Piscine Global Europe

L’édition 2018 avait réuni 629 exposants de l’ensemble de la filière piscine et spa, dont 65 % d’exposants étrangers, sur plus de 28000 m² nets d’espace d’exposition, et avait accueilli 19845 visiteurs professionnels du secteur, dont 42 % de visiteurs internationaux.

 

www.piscine-global-europe.com

Texte : Sébastien Carensac

Piscines de France : “Nous parlons d’espace de vie et quasiment pas de piscine ”

Qui ne connaît pas Piscines de France ? Entre marque à forte notoriété et réseau de pisciniers, où en est ce réseau historique aujourd’hui ? Comment compte-t-il se différencier sur un marché de la piscine toujours plus concurrentiel et affronter les défis à venir ?  

Entretien avec Mélissa Juras, Responsable Marketing, et David Fontaine, Responsable du Développement et Animateur Réseau.  

LAP : Un peu d’histoire…

L’origine du réseau remonte à 1969 quand quatre amis, Paul Lasaosa (40), Pierre Duvert (33), Claude Dupuy (81) et Claude Galinou (47), issus d’univers aussi variés que ceux du sport et des loisirs, du bateau, de la jardinerie et du carrelage, décident de se réunir au sein de l’association Ciel Onde Azur. Chacun a déjà construit quelques bassins et ce regroupement leur permet de mutualiser leurs moyens pour présenter la première piscine coque polyester prête à poser du marché, dans des salons locaux.
En 1970, ils exposent ce produit en eau au salon du nautisme à Paris. Pendant la nuit, leur piscine se vide et inonde tout le premier étage. Un accident malheureux qui leur fait malgré tout de la publicité. Ils décident alors de partir aux Etats-Unis pour découvrir de nouveaux procédés comme la pose de liner. En 1972, ils créent le réseau Piscines et Tennis de France avec un principe « J’y trouve ce que j’y apporte ». En 1975, ils sont 16 adhérents.
C’est en 1979 que le nom Piscines de France apparaît avec une proposition : la piscine en béton sur mesure. Le réseau grandit jusqu’à disposer d’un piscinier dans chaque région française. Tous indépendants, chacun s’occupe d’une mission dans le réseau : achats, marketing, communication…
Dans les années 2000, une nouvelle génération reprend le flambeau. C’est à cette période que Cash Piscines est créé. Imaginée à l’origine, pour apporter une activité complémentaire sur le parking de chaque adhérent, l’aventure affecte le réseau. Les stratégies et le positionnement des deux marques sont tellement différents que les adhérents doivent choisir l’une ou l’autre. Avec cette orientation, le réseau Piscines de France perd quelques adhérents. Après une courte période de flottement, Jean-Pierre Marcati, aidé d’un noyau fort d’adhérents, reprend la présidence du groupement et embauche David Fontaine avec la volonté de redévelopper le réseau. Il crée la cellule d’animation, relance le référencement des fournisseurs et s’emploie à fédérer et rassembler les adhérents. Mélissa Juras le rejoint en 2017 pour s’occuper de toute la communication.
En 2021, le réseau Piscines de France, fort désormais de ses25 adhérents indépendants, emploie 200 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Son président actuel est Jean-Pierre Marcati, gendre de l’un des fondateurs.

LAP : Quelles sont les spécificités du réseau ?

« Notre spécialité est la piscine en béton sur mesure. Nous réalisons beaucoup de projets globaux. Quand nous rencontrons un client, nous parlons d’espace de vie et quasiment pas de piscine. Nous nous rendons chez chaque client pour bien identifier ses besoins, savoir comment il veut vivre dans son jardin. Nos échanges nous permettent de lui montrer que tout est possible dans la personnalisation de sa piscine. Nous le conseillons sur de nombreux aspects comme la couleur d’eau ou le choix des matériaux pour les finitions. Nous mettons à sa disposition des nuanciers Made in Piscines de France qu’il peut retrouver en magasin ou avec nos commerciaux. Nous privilégions les beaux projets à la quantité, avec un positionnement sur un marché haut de gamme en proposant des piscines à partir de 35 000 euros. Nous utilisons la structure SCBA qui permet de prémouler le bassin pour le couler rapidement.
En 2021, Piscines de France a construit 500 bassins et réalisé plus de 450 rénovations, une activité en progression chaque année. Nous vendons également 400 spas par an. Quant à la maintenance, elle représente logiquement une part importante de notre activité.
Dans le cadre de cette dernière, nous proposons 3 formules, l’ouverture du bassin, sa fermeture et le contrat tranquillité. Une solution qui convient bien aux nombreuses maisons secondaires que nous avons sous contrat de maintenance. Ces clients veulent la garantie que leur piscine fonctionnera bien quand ils seront là. Cela génère beaucoup de stress pour nos adhérents, mais c’est une activité très intéressante et la domotique nous aide énormément. Elle permet de proposer la gestion complète de leur piscine sans qu’ils aient besoin de s’en préoccuper. Nous leur offrons une année d’entretien gratuite pour les convaincre. Et cela fonctionne bien. Nous avons un adhérent qui ne fait quasiment que du contrat de maintenance et qui est probablement celui qui fait le plus de marge ! »

Quelle est votre stratégie de développement ?

« Nous avons une stratégie de marque basée sur la preuve qui passe par la valorisation de nos réalisations. En 2021, nous avons réalisé une cinquantaine de reportages photos sur l’ensemble du territoire français. Nous présentons ainsi nos possibilités de sur-mesure et la qualité de nos réalisations et démontrons que chaque piscine peut être différente, tant sur les couleurs, que la forme, l’implantation, les dimensions… Nous nous sommes rendu compte que le client était souvent totalement perdu quand il arrivait chez nous.
Avec le catalogue, nous l’aidons à se projeter, à trouver des idées, à imaginer son jardin, son espace de vie. Nous présentons également une réalisation par semaine sur notre site et nos réseaux sociaux. Résultat, nous avons 1,4 million de visiteurs mensuels sur Pinterest et l’image de la marque Piscines de France a retrouvé son aura. Nous sommes passés d’une note de 3,9 à 4,3 sur les avis Google avec comme objectif d’atteindre les 4,5 de satisfaction cette année. Notre volonté est de structurer le parcours d’achat du premier contact au SAV et de répondre au client avec un service global. Pour nous c’est la meilleure façon de garder un client à vie. Aujourd’hui les clients ont le choix d’aller acheter leurs produits aussi bien en grande distribution que chez un piscinier. Pourtant le chiffre d’affaires magasin de nos adhérents a fortement augmenté, y compris pendant le covid. Pourquoi ? Parce que les clients y trouvent du conseil ou de l’analyse de l’eau par exemple. C’est ce service client qui fait toute la différence et c’est un point à développer pour chaque piscinier. »

Piscine à débordement – Piscines de France

Qui sont vos adhérents ?

« Plus d’un quart de nos adhérents sont des paysagistes de métier et ont la double casquette. Et leur part augmente dans le réseau. Ils doivent cependant avoir déjà construit des piscines et ont l’obligation de suivre une formation pour développer leurs compétences techniques en matière de piscine. Nous nous sommes aussi rendu compte que certains de nos pisciniers étaient également paysagistes. Et quand ils ne le sont pas, ils travaillent forcément localement avec un paysagiste. Nos pisciniers grandissent de leurs échanges avec eux, ce qui leur permet de proposer des projets globaux.
Traditionnellement, nous sommes très implantés dans l’ouest de la France, de Brest à Toulouse en passant par Aurillac. Nous recrutons aujourd’hui dans le centre de la France, l’est, la région lyonnaise et le pourtour méditerranéen. Quant au développement de notre implantation à l’étranger, nous y réfléchissons, la question de la traduction de la marque restant centrale. »

Comment recrutez-vous vos adhérents ?

« Ce sont eux qui viennent vers nous, même si nous avons un plan d’action pour chaque département. Les demandes d’adhésion au réseau ont triplé depuis deux ans. Nous les rencontrons tous mais en acceptons peu. Nous avons un objectif d’intégration de 3 nouveaux membres chaque année pour avoir le temps de bien les former et de leur apporter tout ce dont ils ont besoin pour s’intégrer au groupe et valoriser la marque. Il est important que les adhérents s’entendent bien. Piscines de France est quasiment un réseau de copains voire une famille, avec un esprit épicurien. Un état d’esprit que nous voulons conserver. Nous échangeons quotidiennement sur tous les sujets via un groupe sur les réseaux sociaux : une question technique sur une rénovation complexe, un conseil juridique, un problème de management mais aussi… des blagues. »

Comment fonctionne le réseau ?

« Chaque adhérent reste indépendant. Nous n’avons pas d’obligation d’achat mais les adhérents se servent naturellement chez nos fournisseurs référencés. Le montant des achats a d’ailleurs été multiplié par 4 en valeur.
La cellule d’animation fonctionne sur les cotisations qui intègrent le juridique en cas de litige avec un client, la communication nationale et locale (accords négociés pour l’affichage 4×3, spots cinéma et radio…), le vestiaire Piscines de France, le marketing avec l’imprimerie (documents, catalogues, étiquettes, affiches…), l’aménagement du magasin, ainsi que l’accompagnement social pour les aider à recruter et à garder leurs collaborateurs.
Nous avons développé un extranet, La fabrique Piscines de France, qui regroupe tous les outils et services que nous mettons à leur disposition, dont des configurateurs qui s’intègrent dans le parcours client pour réduire leur attente dans les magasins en saison. Comme il n’est pas facile de dénicher les bonnes compétences, nous les aidons à trouver leurs salariés avec par exemple une bâche « Ici, nous recrutons ! » à afficher sur le magasin. Le plus important dans le recrutement n’est pas le savoir-faire mais le savoir-être. Nous demandons donc moins de compétences techniques mais chaque candidat doit être exemplaire, agréable avec le client, capable d’aller chercher la solution à un problème, bref être la personne que votre grand-mère adorerait.
Nous avons créé un centre de formation pour aider nos adhérents à développer les compétences de leurs salariés et déployer des formations au management pour mieux comprendre les jeunes de la nouvelle génération qui arrivent sur le marché du travail et mieux les fidéliser. Nous avons également mis en place un comité d’entreprise ainsi qu’une grille salariale pour l’ensemble des adhérents. »

Rénovation de piscine en bord de mer – Piscines de France

La qualification et la certification chez Piscines de France ?

« C’est l’un de nos axes de travail. Plusieurs de nos adhérents sont prêts à franchir le pas de la certification mais il est compliqué, encore aujourd’hui, de faire comprendre l’importance de cette démarche. Chacun est indépendant, on ne peut que les inciter à y réfléchir. Nous organisons deux séminaires par an, en octobre et en février, qui nous permettent de discuter de ce genre de sujets et d’y travailler. »

Le réseau et l’environnement ?

« Nous avons mis en place une procédure spécifique à la gestion des déchets pour l’ensemble de nos adhérents. Notre participation à la commission dédiée à la FPP nous permet d’ailleurs d’aider chacun d’entre eux. Nous avons, par exemple, un partenariat avec une entreprise dans le Pays basque qui recycle toutes les chutes de membrane armée ou de liner.
Au niveau sourcing, 80 % de nos achats concernent des produits fabriqués en France, et 15 % en Europe. Nos fournisseurs devront de plus en plus avoir des chartes plus poussées en matière d’engagement environnemental.
Pour sensibiliser les clients « aux bons gestes » nous travaillons actuellement sur une affiche destinée aux magasins. C’est un sujet dont il faut parler, qui ne doit pas être éludé et sur lequel nous devrons aller encore plus loin demain.
Notre but est de montrer que notre métier est moins impactant qu’on ne le pense. Dans nos séminaires, nous réfléchissons à la manière de communiquer sur certains produits tels les filtres à cartouche ou les panneaux solaires. Nous discutons également beaucoup de RSE. Même si elle ne peut être complètement mise en place dans nos entreprises, il est possible de travailler sur plusieurs de ses socles, comme l’origine des produits ou notre impact social, et s’engager ainsi sur la voie de la qualification et de la certification tout autant que de la responsabilité sociale et environnementale. »

Comment voyez-vous le marché évoluer ?

« Nous restons pragmatiques et prudents. Il faut se rappeler ce qu’il s’est passé il y a quelques années. Il n’est pas possible que cette croissance se poursuive de la sorte. Si nous avons plusieurs étés avec une mauvaise météo, les gens n’auront pas envie de faire construire une piscine.
Cela va de pair avec notre volonté de faire travailler nos piscinistes toute l’année avec la maintenance et la rénovation. Une activité que nous développons continuellement, qui demande une importante technicité et qui ne peut être confiée à n’importe quel professionnel. Il ne faut pas non plus oublier que le marché n’est pas encore totalement revenu à la normale en termes d’approvisionnements. Comme nous préférons anticiper plutôt que subir une situation imprévue, nous avons des accords avec nos fournisseurs, comme des engagements sur des volumes, qui nous permettent d’éviter les ruptures de stocks et d’amortir en partie les hausses de prix. C’est tout l’intérêt d’un réseau. »

Propos recueillis par Sébastien Carensac