DEL, marque de CF Group France, propose une nouvelle version de son site internet. Ergonomie, rubriques et fonctionnalités, tout a été repensé pour permettre aux professionnels et aux consommateurs de découvrir tout l’éventail des revêtements, volets, couvertures et enrouleurs de DEL : présentation des caractéristiques de chaque gamme de produits, galerie photos, schémas explicatifs, brochures à télécharger… Il propose également des articles sur la société ou des conseils d’experts.
S’y ajoute, enfin, un onglet « Trouvez un pisciniste » où chaque particulier pourra localiser un professionnel près de chez lui.
DEL, marque de CF Group France, propose une nouvelle version de son site internet. Ergonomie, rubriques et fonctionnalités, tout a été repensé pour permettre aux professionnels et aux consommateurs de découvrir tout l’éventail des revêtements, volets, couvertures et enrouleurs de DEL : présentation des caractéristiques de chaque gamme de produits, galerie photos, schémas explicatifs, brochures à télécharger… Il propose également des articles sur la société ou des conseils d’experts.
S’y ajoute, enfin, un onglet « Trouvez un pisciniste » où chaque particulier pourra localiser un professionnel près de chez lui.
Depuis 2007, Sofatec développe et fabrique des volets automatiques de piscines hors-sol et immergées. Le fabricant est devenu l’un des leaders français du marché, à force d’investissements et d’innovations qui lui ont permis d’augmenter sa productivité et d’améliorer son service client.
En 2021, Sofatec a enregistré une croissance de +50 % avec un chiffre d’affaires de plus de 20 M€. Ses deux sites français, Cérans Foulletourte (72) et Le Pertuis (43), produisent chaque année plus de 9 000 couvertures automatiques, conformes à la norme NF P 90-308.
Ses produits phares sont le Prestige, le Banc design et le Banc Bali (volets hors-sol) et la gamme de volets immergés Mayotte et Seychelles.
Sofatec innove de nouveau en proposant une application Bluetooth dédiée aux enrouleurs hors-sol. Simple et intuitive, elle permet au client de contrôler en toute autonomie la couverture de sa piscine, avec son smartphone.
Depuis 2007, Sofatec développe et fabrique des volets automatiques de piscines hors-sol et immergées. Le fabricant est devenu l’un des leaders français du marché, à force d’investissements et d’innovations qui lui ont permis d’augmenter sa productivité et d’améliorer son service client.
En 2021, Sofatec a enregistré une croissance de +50 % avec un chiffre d’affaires de plus de 20 M€. Ses deux sites français, Cérans Foulletourte (72) et Le Pertuis (43), produisent chaque année plus de 9 000 couvertures automatiques, conformes à la norme NF P 90-308.
Ses produits phares sont le Prestige, le Banc design et le Banc Bali (volets hors-sol) et la gamme de volets immergés Mayotte et Seychelles.
Sofatec innove de nouveau en proposant une application Bluetooth dédiée aux enrouleurs hors-sol. Simple et intuitive, elle permet au client de contrôler en toute autonomie la couverture de sa piscine, avec son smartphone.
Adolescent, Baptiste Mougin a découvert le secteur du paysage lors d’un stage professionnel, puis, plus tard, celui de la piscine, qui lui est de plus en plus souvent associé. Aujourd’hui, apprenti du BP Piscine dispensé par le centre de formation de Bains-les-Bains (88), il approfondit ses connaissances de ce métier dans lequel il s’épanouit.
Un parcours professionnalisant
« J’ai effectué mon stage de 3e dans le domaine du paysage.Cette expérience m’ayant beaucoup plu, je voulais continuer dans cette voie. J’ai donc passé un bac professionnel en alternance dans la même entreprise. Puis j’ai enchaîné avec un BTS pour lequel j’ai décidé de changer de société car je voulais voir autre chose, intégrer une structure avec plusieurs activités. C’est durant ces deux années, chez Boissonnet Paysagisme à Saint-Nabord, dans les Vosges, que j’ai découvert et commencé à m’intéresser à la création de piscines avec 2-3 bassins par an. Avant, je ne connaissais personne qui travaillait dans ce secteur. »
Une formation à proximité
« Intéressé par ce métier mais manquant de savoir-faire, j’ai postulé à un BP Piscine afin de compléter mes connaissances. Je me suis rendu aux portes ouvertes organisées par le centre de formation de Bains-les-Bains qui se situe tout près de chez moi, à 20 km à peine. J’ai conscience que c’est une réelle chance d’avoir un lycée aussi proche car il n’y en a pas beaucoup en France. Je suis d’ailleurs le seul externe de ma classe, j’habite chez mes parents. Grâce à mon parcours, j’ai la possibilité d’effectuer ce diplôme en une annéeau cours de laquelle nous, apprentis, pratiquons pleinement le métier. C’est à la fois intense et dynamique.
Une double casquette
« Je travaille dans une entreprise de paysage qui conçoit aussi des piscines. Ça se passe très bien. Mon patron est content et fier de mes doubles connaissances. Il est très compréhensif et m’envoie, de temps en temps, selon notre planning, dans une autre entreprise dédiée uniquement à la piscine (Piscines Magiline Epinal) pour « faire plus de piscine » et pour que je suive un chantier de A à Z. La polyvalence et la variété de ce métier m’épanouissent. Je touche à tout. Je me sens, de plus en plus, à l’aise dans des métiers que je ne connaissais pas avant (électricité, hydraulique, chauffage, traitement de l’eau). Aujourd’hui, je ne préfère pas une activité plutôt qu’une autre.Elles sont fortement liées. Pour la piscine, comme pour le paysage, on apprend tous les jours. Ce n’est jamais rébarbatif. J’aimerais continuer à apprendre et évoluer dans les deux secteurs. »
Un apprentissage théorique…
« J’alterne deux semaines à l’école et deux semaines en entreprise. Cet hiver, nous avons passé plus de temps à l’école en raison du calme de l’activité piscine. L’alternance, c’est un plus. Professionnellement, nous apprenons plus vite et mieux grâce au mélange de cours et de terrain. C’est un bon compromis, un tremplin qui me fait acquérir beaucoup de connaissances. Cette formation permet de gagner en confiance et en autonomie, que ce soit dans le travail ou dans la vie. Les professeurs sont très investis et aiment nous transmettre leur savoir-faire, que nous mettons ensuite en pratique dans l’entreprise. Ils nous encouragent à nous impliquer et nous surpasser techniquement avec, par exemple, les épreuves du concours du meilleur apprenti de France qui se déroulent début avril. »
…enrichi par des praticiens
« L’école nous permet de côtoyer beaucoup d’acteurs du marché.Nous visitons des salons et rencontrons des spécialistes qui nous font découvrir leur produit, leur savoir-faire et avec lesquels nous discutons. Grâce à des partenariats, ils viennent aussi souvent nous voir directement au centre et nous donnent des conseils. Nous créons de vraies relations. C’est très important pour nous car plus nous apprenons à les connaître, plus nous nous sentons capable de travailler avec eux plus tard. Nous tissons des contacts pour l’avenir. C’est en côtoyant les professionnels qu’on en devient un.
Mon meilleur souvenir en tant qu’apprenti, c’est une formation d’une semaine complète avec le groupe Soprema, spécialiste de l’étanchéité piscine, au cours de laquelle nous avons pu travailler sur une grande piscine intérieure de 10 x 5 m. Nous étions accompagnés d’un formateur du groupe qui nous a tout expliqué de A à Z. Nous avons été récompensés d’un diplôme reconnu par Soprema. »
Un défi au quotidien
« Évoluant dans l’entreprise depuis mes années BTS, j’ai facilement trouvé mes marques et mon rythme entre l’école et le travail. Je connaissais l’équipe et sa façon de travailler, je n’ai donc pas eu besoin de me réadapter. Lier l’école et le travail demande beaucoup d’organisation. La charge de travail est importante. Ce n’est pas toujours simple de trouver la motivation de se plonger dans les devoirs après une journée en entreprise. Il faut être très rigoureux et organisé. Heureusement, à chaque fois que je reviens de l’école, le patron et mes collègues prennent le temps de savoir ce que j’ai appris et me posent beaucoup de questions. Ils m’entourent et s’intéressent à ma formation. Ils comptent sur moi et veulent même m’embaucher en CDI à l’issue de mon diplôme, ça me fait plaisir et ça me rassure. Ce qui me plaît le plus, c’est le rapport avec les clients. C’est un plaisir et une fierté de créer de belles choses et que les clients soient satisfaits. Quand je revois les locaux techniques ou des filtrations que je faisais alors que je n’y connaissais presque rien, je me rends compte comme nous avons évolué en moins d’un an grâce aux professeurs, aux professionnels et à l’entreprise. Maintenant, j’arrive à travailler plus vite et mieux. »
Adolescent, Baptiste Mougin a découvert le secteur du paysage lors d’un stage professionnel, puis, plus tard, celui de la piscine, qui lui est de plus en plus souvent associé. Aujourd’hui, apprenti du BP Piscine dispensé par le centre de formation de Bains-les-Bains (88), il approfondit ses connaissances de ce métier dans lequel il s’épanouit.
Un parcours professionnalisant
« J’ai effectué mon stage de 3e dans le domaine du paysage.Cette expérience m’ayant beaucoup plu, je voulais continuer dans cette voie. J’ai donc passé un bac professionnel en alternance dans la même entreprise. Puis j’ai enchaîné avec un BTS pour lequel j’ai décidé de changer de société car je voulais voir autre chose, intégrer une structure avec plusieurs activités. C’est durant ces deux années, chez Boissonnet Paysagisme à Saint-Nabord, dans les Vosges, que j’ai découvert et commencé à m’intéresser à la création de piscines avec 2-3 bassins par an. Avant, je ne connaissais personne qui travaillait dans ce secteur. »
Une formation à proximité
« Intéressé par ce métier mais manquant de savoir-faire, j’ai postulé à un BP Piscine afin de compléter mes connaissances. Je me suis rendu aux portes ouvertes organisées par le centre de formation de Bains-les-Bains qui se situe tout près de chez moi, à 20 km à peine. J’ai conscience que c’est une réelle chance d’avoir un lycée aussi proche car il n’y en a pas beaucoup en France. Je suis d’ailleurs le seul externe de ma classe, j’habite chez mes parents. Grâce à mon parcours, j’ai la possibilité d’effectuer ce diplôme en une annéeau cours de laquelle nous, apprentis, pratiquons pleinement le métier. C’est à la fois intense et dynamique.
Une double casquette
« Je travaille dans une entreprise de paysage qui conçoit aussi des piscines. Ça se passe très bien. Mon patron est content et fier de mes doubles connaissances. Il est très compréhensif et m’envoie, de temps en temps, selon notre planning, dans une autre entreprise dédiée uniquement à la piscine (Piscines Magiline Epinal) pour « faire plus de piscine » et pour que je suive un chantier de A à Z. La polyvalence et la variété de ce métier m’épanouissent. Je touche à tout. Je me sens, de plus en plus, à l’aise dans des métiers que je ne connaissais pas avant (électricité, hydraulique, chauffage, traitement de l’eau). Aujourd’hui, je ne préfère pas une activité plutôt qu’une autre.Elles sont fortement liées. Pour la piscine, comme pour le paysage, on apprend tous les jours. Ce n’est jamais rébarbatif. J’aimerais continuer à apprendre et évoluer dans les deux secteurs. »
Un apprentissage théorique…
« J’alterne deux semaines à l’école et deux semaines en entreprise. Cet hiver, nous avons passé plus de temps à l’école en raison du calme de l’activité piscine. L’alternance, c’est un plus. Professionnellement, nous apprenons plus vite et mieux grâce au mélange de cours et de terrain. C’est un bon compromis, un tremplin qui me fait acquérir beaucoup de connaissances. Cette formation permet de gagner en confiance et en autonomie, que ce soit dans le travail ou dans la vie. Les professeurs sont très investis et aiment nous transmettre leur savoir-faire, que nous mettons ensuite en pratique dans l’entreprise. Ils nous encouragent à nous impliquer et nous surpasser techniquement avec, par exemple, les épreuves du concours du meilleur apprenti de France qui se déroulent début avril. »
…enrichi par des praticiens
« L’école nous permet de côtoyer beaucoup d’acteurs du marché.Nous visitons des salons et rencontrons des spécialistes qui nous font découvrir leur produit, leur savoir-faire et avec lesquels nous discutons. Grâce à des partenariats, ils viennent aussi souvent nous voir directement au centre et nous donnent des conseils. Nous créons de vraies relations. C’est très important pour nous car plus nous apprenons à les connaître, plus nous nous sentons capable de travailler avec eux plus tard. Nous tissons des contacts pour l’avenir. C’est en côtoyant les professionnels qu’on en devient un.
Mon meilleur souvenir en tant qu’apprenti, c’est une formation d’une semaine complète avec le groupe Soprema, spécialiste de l’étanchéité piscine, au cours de laquelle nous avons pu travailler sur une grande piscine intérieure de 10 x 5 m. Nous étions accompagnés d’un formateur du groupe qui nous a tout expliqué de A à Z. Nous avons été récompensés d’un diplôme reconnu par Soprema. »
Un défi au quotidien
« Évoluant dans l’entreprise depuis mes années BTS, j’ai facilement trouvé mes marques et mon rythme entre l’école et le travail. Je connaissais l’équipe et sa façon de travailler, je n’ai donc pas eu besoin de me réadapter. Lier l’école et le travail demande beaucoup d’organisation. La charge de travail est importante. Ce n’est pas toujours simple de trouver la motivation de se plonger dans les devoirs après une journée en entreprise. Il faut être très rigoureux et organisé. Heureusement, à chaque fois que je reviens de l’école, le patron et mes collègues prennent le temps de savoir ce que j’ai appris et me posent beaucoup de questions. Ils m’entourent et s’intéressent à ma formation. Ils comptent sur moi et veulent même m’embaucher en CDI à l’issue de mon diplôme, ça me fait plaisir et ça me rassure. Ce qui me plaît le plus, c’est le rapport avec les clients. C’est un plaisir et une fierté de créer de belles choses et que les clients soient satisfaits. Quand je revois les locaux techniques ou des filtrations que je faisais alors que je n’y connaissais presque rien, je me rends compte comme nous avons évolué en moins d’un an grâce aux professeurs, aux professionnels et à l’entreprise. Maintenant, j’arrive à travailler plus vite et mieux. »
Adolescent, Baptiste Mougin a découvert le secteur du paysage lors d’un stage professionnel, puis, plus tard, celui de la piscine, qui lui est de plus en plus souvent associé. Aujourd’hui, apprenti du BP Piscine dispensé par le centre de formation de Bains-les-Bains (88), il approfondit ses connaissances de ce métier dans lequel il s’épanouit.
Un parcours professionnalisant
« J’ai effectué mon stage de 3e dans le domaine du paysage.Cette expérience m’ayant beaucoup plu, je voulais continuer dans cette voie. J’ai donc passé un bac professionnel en alternance dans la même entreprise. Puis j’ai enchaîné avec un BTS pour lequel j’ai décidé de changer de société car je voulais voir autre chose, intégrer une structure avec plusieurs activités. C’est durant ces deux années, chez Boissonnet Paysagisme à Saint-Nabord, dans les Vosges, que j’ai découvert et commencé à m’intéresser à la création de piscines avec 2-3 bassins par an. Avant, je ne connaissais personne qui travaillait dans ce secteur. »
Une formation à proximité
« Intéressé par ce métier mais manquant de savoir-faire, j’ai postulé à un BP Piscine afin de compléter mes connaissances. Je me suis rendu aux portes ouvertes organisées par le centre de formation de Bains-les-Bains qui se situe tout près de chez moi, à 20 km à peine. J’ai conscience que c’est une réelle chance d’avoir un lycée aussi proche car il n’y en a pas beaucoup en France. Je suis d’ailleurs le seul externe de ma classe, j’habite chez mes parents. Grâce à mon parcours, j’ai la possibilité d’effectuer ce diplôme en une annéeau cours de laquelle nous, apprentis, pratiquons pleinement le métier. C’est à la fois intense et dynamique.
Une double casquette
« Je travaille dans une entreprise de paysage qui conçoit aussi des piscines. Ça se passe très bien. Mon patron est content et fier de mes doubles connaissances. Il est très compréhensif et m’envoie, de temps en temps, selon notre planning, dans une autre entreprise dédiée uniquement à la piscine (Piscines Magiline Epinal) pour « faire plus de piscine » et pour que je suive un chantier de A à Z. La polyvalence et la variété de ce métier m’épanouissent. Je touche à tout. Je me sens, de plus en plus, à l’aise dans des métiers que je ne connaissais pas avant (électricité, hydraulique, chauffage, traitement de l’eau). Aujourd’hui, je ne préfère pas une activité plutôt qu’une autre.Elles sont fortement liées. Pour la piscine, comme pour le paysage, on apprend tous les jours. Ce n’est jamais rébarbatif. J’aimerais continuer à apprendre et évoluer dans les deux secteurs. »
Un apprentissage théorique…
« J’alterne deux semaines à l’école et deux semaines en entreprise. Cet hiver, nous avons passé plus de temps à l’école en raison du calme de l’activité piscine. L’alternance, c’est un plus. Professionnellement, nous apprenons plus vite et mieux grâce au mélange de cours et de terrain. C’est un bon compromis, un tremplin qui me fait acquérir beaucoup de connaissances. Cette formation permet de gagner en confiance et en autonomie, que ce soit dans le travail ou dans la vie. Les professeurs sont très investis et aiment nous transmettre leur savoir-faire, que nous mettons ensuite en pratique dans l’entreprise. Ils nous encouragent à nous impliquer et nous surpasser techniquement avec, par exemple, les épreuves du concours du meilleur apprenti de France qui se déroulent début avril. »
…enrichi par des praticiens
« L’école nous permet de côtoyer beaucoup d’acteurs du marché.Nous visitons des salons et rencontrons des spécialistes qui nous font découvrir leur produit, leur savoir-faire et avec lesquels nous discutons. Grâce à des partenariats, ils viennent aussi souvent nous voir directement au centre et nous donnent des conseils. Nous créons de vraies relations. C’est très important pour nous car plus nous apprenons à les connaître, plus nous nous sentons capable de travailler avec eux plus tard. Nous tissons des contacts pour l’avenir. C’est en côtoyant les professionnels qu’on en devient un.
Mon meilleur souvenir en tant qu’apprenti, c’est une formation d’une semaine complète avec le groupe Soprema, spécialiste de l’étanchéité piscine, au cours de laquelle nous avons pu travailler sur une grande piscine intérieure de 10 x 5 m. Nous étions accompagnés d’un formateur du groupe qui nous a tout expliqué de A à Z. Nous avons été récompensés d’un diplôme reconnu par Soprema. »
Un défi au quotidien
« Évoluant dans l’entreprise depuis mes années BTS, j’ai facilement trouvé mes marques et mon rythme entre l’école et le travail. Je connaissais l’équipe et sa façon de travailler, je n’ai donc pas eu besoin de me réadapter. Lier l’école et le travail demande beaucoup d’organisation. La charge de travail est importante. Ce n’est pas toujours simple de trouver la motivation de se plonger dans les devoirs après une journée en entreprise. Il faut être très rigoureux et organisé. Heureusement, à chaque fois que je reviens de l’école, le patron et mes collègues prennent le temps de savoir ce que j’ai appris et me posent beaucoup de questions. Ils m’entourent et s’intéressent à ma formation. Ils comptent sur moi et veulent même m’embaucher en CDI à l’issue de mon diplôme, ça me fait plaisir et ça me rassure. Ce qui me plaît le plus, c’est le rapport avec les clients. C’est un plaisir et une fierté de créer de belles choses et que les clients soient satisfaits. Quand je revois les locaux techniques ou des filtrations que je faisais alors que je n’y connaissais presque rien, je me rends compte comme nous avons évolué en moins d’un an grâce aux professeurs, aux professionnels et à l’entreprise. Maintenant, j’arrive à travailler plus vite et mieux. »
Une piscine qui n’était plus aux goûts de ses propriétaires, à la forme désuète, et qui ne pouvait pas être sécurisée, tel était le contexte de cette rénovation de bassin, réalisée par Jean-Philippe Lousteau et son équipe de Côté Piscine.
Une piscine passée de mode
« Les clients possédaient un bassin construit 15 ans auparavant. Il était en forme de gros haricot, une jolie forme très prisée à l’époque, mais un peu passée de mode aujourd’hui, et très difficile à sécuriser, que ce soit avec un volet roulant, une couverture ou même un abri. C’est pour ces raisons qu’ils souhaitaient modifier leur piscine dans le cadre d’un projet de modernisation de leur extérieur. Au-delà de la sécurité, ils voulaient également la doter d’un équipement couvrant pour pouvoir préserver la chaleur. »
Une prestation de proximité
« Pour ce projet, nous avons été recommandés grâce au bouche-à-oreille. Notre entreprise est installée depuis presque 15 ans sur le bassin d’Arcachon, cela plaisait à mes clients qui voulaient faire travailler un acteur local pour soutenir l’économie de la région.De plus, nous bénéficions d’une forte image haut de gamme dans la conception sur mesure, grâce à notre appartenance au groupement l’esprit piscine, que nous avons rejoint il y a 6 ans.
Sur ce projet, les clients m’avaient pour seul interlocuteur. Je suis entouré d’une équipe de 12 professionnels avec lesquels je réalise l’entièreté des projets de A à Z, sans faire appel à la sous-traitance. Nous proposons une expertise globale.
Ce projet est avant tout une belle rencontre, faite d’échanges. Nous nous sommes tout de suite entendus sur les grandes lignes du projet que je voulais leur proposer. Mes clients souhaitant du sur-mesure, il nous a fallu apporter des solutions à la fois techniques et esthétiques, respectant leurs goûts.»
Consommer au plus juste
« La technique, c’est important, mais elle devait s’harmoniser avec le rendu visuel. L’aspect esthétique du bassin comptait beaucoup pour les clients. Ils nous ont fait confiance sur ce point. Nous sommes en effet spécialisés dans le pool staging, un concept de modernisation des piscines alliant propositions esthétiques et équipements technologiques dernier cri.
Nous remettons les anciennes piscines au goût du jour et les équipons avec les dernières innovations, telles que la domotique pour la gestion de l’eau. Dans une démarche écoresponsable, nous proposons des bassins basse consommation, en nous assurant qu’ils ne sont pas trop énergivores.
Ainsi, nous avons à cœur en tant que professionnels de la piscine, d’alerter nos clients sur les dépenses énergétiques et de leur proposer des équipements, comme une couverture isolante, permettant de moins dépenser en chauffage, ou une gestion à distance du bassin. Aujourd’hui très présente dans la piscine, la domotique n’est pas un gadget. Elle a pour objectif de gérer un équipement au plus près et au plus juste de ses besoins.
Je suis très sensible à ces enjeux, cela fait partie de ma personnalité. Nous devons sensibiliser, expliquer et donner les bons outils aux clients pour qu’ils ne consomment pas pour rien. Nous devons réduire notre impact écologique, c’est une valeur que nous partageons dans le groupement. »
Un lieu d’exception
« Les clients ont beaucoup de goût. Ils voulaient une piscine très esthétique, moderne, avec un effet « waouh ». Un bassin hors normes, de l’ordre de l’exceptionnel. Notre travail consistait à donner vie à ce souhait, via la technique.
En raison du paysage exceptionnel, la piscine miroir s’est imposée. Les clients rêvaient d’un horizon d’eau se mariant avec leur magnifique vue sur le couchant. C’est d’ailleurs mon premier souvenir de ce projet. La première fois que je les ai rencontrés, j’ai assisté à un superbe coucher de soleil. J’ai été charmé par la beauté du lieu. Ce soir-là, je savais qu’il fallait créer quelque chose à la hauteur de ce lieu privilégié.
Tout a démarré avec un croquis sur une page blanche. Un bassin étant déjà présent, il était compliqué d’imaginer un projet totalement différent. Nous avons travaillé avec un graphiste pour créer les images 3D afin que le client puisse se projeter, définir les détails et diriger ses choix. »
Une réalisation sur le long terme
« Entre la création et la conception, ce chantier a duré 1 an et demi. Il a commencé début 2020 par de nombreuses discussions et interrogations. Sa concrétisation a nécessité beaucoup de mois de travail, d’autant plus qu’il se déroulait pendant la pandémie. Nous l’avons néanmoins livré en temps et en heure. C’était un sacré tour de force compte tenu de la situation que nous traversions alors, tant en termes de personnel que de gestion des stocks. »
Une exigence de qualité
« Toutes les étapes, de la démolition à la mise en eau, se sont déroulées sur 6 mois. En septembre, l’ancien bassin a été intégralement démoli pour laisser place à la construction de la piscine miroir. Néanmoins, les étapes de démolition et la préparation du terrain ont été beaucoup plus longues que prévu, presque 3 semaines au lieu d’une initialement planifiée. Nous avons été vraiment surpris par l’épaisseur du béton des terrasses qui étaient extrêmement costaudes. Ces clients, très attentifs et investis, avaient déjà exigé de leur première piscine, une robustesse et une pérennité importantes.Pour ce nouveau bassin, il nous fallait être à la hauteur, en leur proposant la meilleure qualité de maçonnerie, de structure, etc., ce qui rendait le chantier assez technique. Le travail de gros œuvre a nécessité un mois de travail. Nous avons pensé tout l’espace, car nous ne réalisions pas uniquement une piscine mais un ensemble harmonieux. Nous avons surélevé le niveau de la terrasse de 30 cm pour gagner en perspective et créer une ligne d’horizonentre l’eau du bassin et la vue sur le bassin d’Arcachon.»
Une création quotidienne sur mesure
« Cette piscine n’existe nulle part ailleurs. Elle a été conçue sur mesure, chaque petit centimètre a été étudié. La création ne s’est pas faite uniquement avant la signature, elle s’est faite au fil du chantier. Elle a pris forme au jour le jour.Nous organisions quotidiennement des réunions de travail où nous partagions, trouvions des solutions aux problèmes rencontrés et rectifiions au fur et à mesure pour améliorer et embellir davantage nos idées. Si nous pensions que 1,5 cm était plus esthétique que 3 cm, nous passions deux jours à tout casser et nous refaisions tout.
Par exemple, le bac tampon devait être couvert et enterré pour ne pas être vu. Finalement, nous avons convaincu nos clients, qui étaient très ouverts aux propositions, de le laisser apparent, à l’air libre. Nous lui avons également ajouté une deuxième ligne de carrelage car nous trouvions que c’était plus joli. Les terrasses ont été confiées à un carreleur expert, qui est intervenu en fin de chantier. Le client voulait des gros carreaux de 1,20 m sur 1,20 m, je n’en avais jamais vu. Ce choix original agrandissait de manière gigantesque l’espace. J’ai insisté pour apporter une petite touche de bois près de la piscine afin de mélanger un peu les essences et les matériaux. Nous avons donc ajouté une plage en bois au dernier moment. Elle casse ainsi l’effet des grandes surfaces de carreaux et équilibre tout l’espace en créant une transition naturelle entre la partie maçonnée et le jardin qui accueille des palmiers. Ce travail au quotidien sur une création unique n’était pas facile, mais c’est une belle expérience que nous avons partagée avec des clients charmants. En tant que piscinier, nous ne vendons pas du rêve, mais du bien-être.Nous sommes heureux d’être à leurs côtés après cette pandémie et de donner vie à leurs besoins et à leurs envies. »
Une fierté collective
« Nous entretenons toujours une parfaite entente avec ces clients, qui s’est forgée tout au long du projet. Nous avons vécu une belle histoire de confiance avec des gens adorables. Mon équipe et moi-même sommes ravis et fiers. Nous sommes très soudés et partageons des valeurs communes. C’est un travail d’équipe incroyable. Aujourd’hui, nous sommes en charge de l’entretien régulier de leur piscine. »
Fiche technique
Dimensions : 14 m x 4,5 m avec fond plat à 1,5 m et bac tampon de 14 m x 2 m
Photomètre avec disque de réactifs (Spintouch de Lamotte)
Outil d’analyse de l’eau professionnel par excellence, le photomètre n’en est pas moins un appareil qui doit être entretenu et étalonné régulièrement. Or, bien souvent, les experts constatent que les professionnels ne pensent pas à effectuer les opérations nécessaires à son bon fonctionnement au détriment de la qualité de leurs analyses et de leurs interventions, avec, à la clé, un réel risque judiciaire. Avec Christèle Ageorges, Xavier Darok et Mathias Werner.
Le coin des Experts est une nouvelle rubrique de L’activité Piscine. Objectif : réduire vos risques de litiges à une époque où les clients sont davantage informés et prompts à déclencher une procédure juridique à votre encontre, dès lors que vous n’auriez pas respecté une étape, une consigne ou une règle lors de vos interventions sur sa piscine.
Le constat : « Un photomètre mal calibré et c’est toute la science du piscinier qui s’envole »
« La réglementation veut qu’un piscinier qui entretient des piscines collectives (hôtels, campings, etc.), étalonne son photomètre chaque année. Dans la piscine privée, il n’y a pas de réglementation, mais il est fortement recommandé de l’étalonner tous les deux ans. Dans les faits, il s’avère souvent que le piscinier va l’utiliser pendant 5 ans sans l’étalonner. Et ce n’est pas le seul dysfonctionnement identifié. L’appareil est sensible aux variations de température.La qualité de sa mesure sera donc impactée s’il reste dans le camion, été comme hiver. Autre problème,le nettoyage et le rangement de l’appareil après usage. Une fiole d’analyse juste rincée ou encore humide ne délivrera pas la bonne information. Et s’il n’est pas calé correctement pendant son transport entre deux chantiers, le réactif subit des secousses, ce qui n’est pas non plus propice à une bonne analyse. Les détecteurs optiques pourraient alors être endommagés. Les experts constatent également que, très souvent, les professionnels mesurent le taux de chlore libre et le pH mais ne pensent pas à analyser le chlore total (DPD3), après la mesure de DPD1. Quant à la date de péremption des pastilles, les techniciens oublient bien souvent de la vérifier au moment de leur utilisation. Il existe enfin undéfaut de formation à l’utilisation de ces appareils, les professionnels ne lisant pas tous la notice jointe ou ne consultant pas les tutoriels des fabricants pourtant mis à leur disposition.»
De l’importance d’utiliser du matériel professionnel…
« Un piscinier professionnel doit avoir des outils professionnelssinon c’est sa crédibilité qui est en jeu. 30% d’entre eux seulement seraient équipés de photomètres. Beaucoup utiliseraient même les bandelettes de leur client pour ne pas sortir leur matériel du camion. Les pisciniers doivent comprendre l’intérêt d’avoir une approche professionnelle de l’analyse de l’eau,comme le font les garagistes avec leur valise électronique. Quand on rencontre les dirigeants en formation, ce discours est bien compris. Mais sur le terrain, quand on parle avec les techniciens, on se rend compte que leur patron leur fixe un timing précis à respecter avec ¼ d’heure par piscine, alors qu’il faut 15 minutes pour préparer correctement une analyse. Ils prennent donc une bandelette. Et comme souventl’éprouvette de test n’est pas correctement nettoyée,on perd en fiabilité de résultat. Si l’analyse est mal faite, il faut revenir chez le client, ce qui implique un nouveau déplacement et donc un coût horaire supplémentaire qu’on ne peut pas facturer. Enfin, on n’utilise pas de bandelettes pour vérifier une piscine traitée par électrolyse.
Autre problème des bandelettes : les valeurs recommandées « OK » des paramètres sont en dehors des normes piscines. Pour le TAC, elles sont entre 80 et 120 ppm alors qu’il faudrait avoir OK pour 150-180 ppm ou 180-240 ppm en fonction des bandelettes. Même chose pour le TH, avec 100-250 ppm OK alors que les bandelettes préconisent 250-450ppm. On est également dans une course au plus avec le maintien d’un taux de chlore libre à 3 ppm alors qu’il faudrait qu’il soit à 1,5 ppm. On a un problème de lecture de la notice fabricant qui indique les marges à respecter. Une notice que lisent le client et l’expert ! »
À noter : Il est recommandé de ne pas utiliser des bandelettes classiques pour vérifier une piscine traitée par électrolyse (sauf bandelettes d’analyse du taux de sel).
Photomètre avec réactif en pastilles (Pooltester – Bayrol)
… et de prendre le temps pour chaque analyse de l’eau
« Si les professionnels ne prennent pas le temps de vérifier l’équilibre de l’eau à l’ouverture de la piscine, ils en disposeront encore moins en saison et auront donc un problème d’eau à gérer avec le risque d’avoir un expert d’assurance sur le dos.Ce discours passe de mieux en mieux auprès des entreprises qui se professionnalisent. Mais il reste difficile à entendre de la part de celles qui font surtout de l’entretien. Les professionnels ont encore des réticences avec la domotique, notamment sur le prix du matériel, alors qu’elle leur permet d’être informés des variations des paramètres de l’eau de la piscine de leurs clients pour intervenir plus rapidement et éviter ainsi des problèmes. C’est primordial quand on a un parc de 600 à 700 bassins à gérer afin de savoir sur lequel intervenir en priorité. Ils peuvent d’ailleursproposer au client la location/vente de l’appareil pour en amortir le coût sur plusieurs années. C’est particulièrement intéressant quand on répond aux appels d’offres des copropriétés. Avec le même budget, ils peuvent démontrer l’intérêt de la solution domotique. Le piscinier qui n’est pas encore prêt à franchir ce pas, doit toujours avoir avec lui un pot de bandelettes 7 paramètres pour identifier rapidement le problème et ensuite analyser les paramètres avec le photomètre.Cela lui permettra de gagner du temps.
Attention : la boîte de bandelettes, une fois ouverte, ne doit pas être gardée plus d’un mois avec des utilisations très fréquentes. »
Les conséquences d’un étalonnage irrégulier du photomètre
1. Davantage d’interventions chez les clientspour répondre aux problématiques suivantes :
• des eaux plus agressives ou un entartrage du bassin,
• des appareils et des revêtements qui se détériorent plus rapidement,
• des insuffisances de traitement avec des désinfectants qui fonctionnent peu voire pas du tout,
• des surconsommations de produits, d’eau ou d’énergie,
• le verdissement de l’eau,
• des désagréments au niveau de la baignade, • voire le développement de maladies comme des otites, sinusites ou angines…
2.Avec une sonde redox, un défaut de contrôle de tous les taux réels de chlore(chlore actif, chlore libre, chlore total) peut compliquer l’identification du véritable problème et fournir des résultats d’analyse peu fiables ou incohérents. Comme les pisciniers pensent souvent que le redox indique le taux de chlore (cf. « Le redox, un indicateur avant tout » – L’activité Piscine n°125), ils font donc des chlorations chocs alors que le problème est ailleurs. Il y a souvent des questions de conductivité liées à la température de l’eau ou à la présence de métaux dans l’eau (cuivre, fer…), ou descourants vagabondssuscités, par exemple, par un problème de mise à la terre. Pour prendre en compte les millivolts (mv) présents dans l’eau et mesurer la conductivité, il est obligatoire de s’équiper d’un crayon électronique ou d’un pH-mètre avec double sonde, surtout avec des eaux à +30°C. Les valeurs redox étant plus basses pour des températures élevées, l’appareil produira ou injectera davantage de chlore afin de compenser ces écarts, créant ainsi des « mini chlorations chocs ». En étalonnant correctement la sonde redox en début de saison et au mois de juin, on peut s’assurer de rester dans une plage de +/-5°C pendant toute la saison. D’où l’importance, encore une fois, de la lecture de la notice pour se référer aux courbes de comparaison.
Rappel :la sonde est un consommabledont la durée d’utilisation peut atteindre 24 mois si elle est bien entretenue. A l’hivernage, elle doit être sortie du circuit et stockée dans un lieu tempéré dans sa solution d’origine ou une solution tampon à la date limite dépassée (ce qui réduit d’ailleurs le gaspillage). Une sonde qui a séché est une sonde morte.
À noter : en cas de problème de traitement ou sur le revêtement (plus, taches…), il est important de vérifier et de réétalonner les sondes.On a besoin pour cela d’appareils d’analyse efficaces.
Comment étalonner un photomètre ?
« Pour étalonner un photomètre, il faut procéder à un auto-contrôle avec des fioles préremplies et calibrées avec la bonne couleur pour l’analyse du chlore libre, du chlore total, du pH et du stabilisant. Ces solutions d’étalonnage ont une durée de vie de 2 ans et peuvent paraître relativement chères, à tel point que de nombreux pisciniers ne les achètent pas. Il est plus pratique de réaliser le test en hiverafin d’envoyer l’appareil en réparation, si besoin, pour être certain qu’il soit bien étalonné en mars. Selon la façon dont le photomètre est stocké en hiver, il peut être nécessaire de revérifier son calibrage au début de la saison. »
Règles d’utilisation d’un photomètre
1. Prélever l’eau correctement,mettre la bouteille pour analyse vers le bas, la plonger à profondeur de bras et à la moitié de la longueur de la piscine. Ne pas prélever en surface ni devant les refoulements. 2. Bien remplir la fiole d’analyse jusqu’au trait. 3. Utiliser la bonne pastille, bien l’écraser, et attendre qu’elle soit totalement fondue. 4. Laisser le temps à la réaction,la lecture n’est pas toujours immédiate (voir le mode d’emploi du fabricant). À noter que les nouveaux photomètres tiennent compte de ces temps de réaction.
Bien nettoyer et ranger ses photomètres
« Pour une analyse de l’eau fiable avec un photomètre, il est très important que le photomètre et ses fioles soient bien nettoyés et sans trace de dépôt ou d’humidité. Or, trop souvent, on constate que les techniciens n’ont pas de chiffon dédié et les frottent avec un tissu ou un ustensile ayant déjà servi. L’usage d’un goupillon n’est pas non plus recommandé, la présence d’un dépôt dénotant un mauvais nettoyage ou un écrasement des pastilles. Il est conseillé d’investir dans un jeu de fioles d’analyse supplémentaires(vendus par 5) pour en avoir une par paramètre à analyser et permettre aux autres de sécher correctement. Attention aux solutions tampon qui restent dans un local ou un camion pendant plusieurs mois à des températures parfois extrêmes. Veiller à respecter les conditions de stockage et les dates limites d’utilisation du fabricant. Bien ranger les photomètres dans leur housse et les stabiliser pendant leur transport. Ces appareils électroniques sont fragiles et n’aiment pas être trop secoués. S’assurer également que les fioles sont bien sèches, l’humidité perturbant l’électronique et pouvant faire apparaître des points de corrosion sur l’appareil.
Les bons paramètres de l’eau ?
« L’équilibre de l’eau doit se faire obligatoirement à chaque début de saison de toute piscine ainsi qu’à la mise en service d’un appareil de traitement quelle que soit la période d’installation. Il est recommandé d’ajuster l’équilibre si besoin en cours de saison, en cas d’eau chaude ou fortement agitée (nage à contrecourant, cascade…).
À noter : Il faut prévoir les consommations / pertes de la saison et tenir compte de l’eau elle-même, de l’environnement, du revêtement… pour bien équilibrer l’eau en début de saison.
•Le TAC doit se situer entre 15°f (150 ppm) et 25°f (250 ppm)ou 18°f (180 ppm) maximum avec une sonde redox. Une piscine perd en moyenne chaque mois 40ppm (ou mg/L) de TAC, il faut donc le surveiller régulièrement faute de devoir en rajouter beaucoup, ce qui coûte cher, sachant qu’en plus il est compliqué de l’introduire en saison à cause de la température.
• Le TH doit être le plus proche de 15°f (150 ppm).
•Le taux de chlore doit se situer entre 1 et 1,5 ppm mais cela dépendra du bassin, des pollutions possibles, du nombre de baigneurs réguliers, etc. 1 ppm de chlore peut suffire avec peu de pollutions mais il en faudra 1,5 à 2 ppm si elles sont importantes. À 3 ppm, on est quasiment dans le cas d’une chloration choc. Charge au piscinier de juger du bon dosage en fonction de son estimation de la situation. Il est ainsi possible de doser à 1 ppm et d’ajouter des pastilles effervescentes le week-end (dosage recommandé : 1 pastille de 20 g pour 10 m3 permettra de remonter de 1 ppm le taux de chlore libre) pour monter temporairement le taux de chlore à 1,5 ou 2 si la piscine est très utilisée afin de la surprotéger et d’absorber la pollution présente. Tout dépend bien sûr de l’utilisation de la piscine et de la propreté du bassin.
•Le pH doit être entre 7 et 7,4pour une désinfection chlorée.
•Le taux de stabilisant doit être le plus bas possible en début de saison. La tendance actuelle est à l’anti-stabilisation. Or, le stabilisant est nécessaire dans une piscine extérieure. Sa bonne teneur est fonction de l’utilisation du bassin.Il doit être de 20-30 ppm avec une sonde redox, et de 30-50 ppm pour tout autre système en début de saison. Il va ainsi protéger et donner davantage de rémanence au traitement par électrolyse ou avec du chlore liquide. Il permet de réaliser des économies en consommant moins de produit, en réduisant le travail de la cellule et en prolongeant sa durée de vie. Le principal est de ne pas dépasser 100 mg/litre.Tout dépend ensuite de la qualité des galets et de la manière de les utiliser. Une fois le galet fondu, il faut vérifier le taux avant d’en remettre un. S’il est trop élevé, cela peut perturber la mesure.Le principal est de ne pas dépasser 75 ppm (ou mg/L).
• Dans le cas d’utilisation de chlores stabilisés en galets, tout dépendra ensuite de la qualité des galets et de la manière de les utiliser. Il est nécessaire devérifier la valeur du stabilisant une fois par semaine pour les piscines privées à usage collectif et une fois par mois pour les piscines privées. S’il est trop élevé cela perturbe l’efficacité du chlore.
•Le taux de phosphates doit être inférieur à 100 ppb ou 10 g/100 m3 (0,1 mg/L). »
Le conseil de l’expert piscine : laisser une trace écrite
Le technicien chargé de l’entretien doit tout faire signer au client, y compris l’analyse des paramètres de l’eau à la mise en route du bassin. Une fois équilibrée et propre à la baignade (un compte-rendu d’analyse daté avec la valeur idéale des paramètres faisant foi), il faut faire signer un procès-verbal de réception de l’équilibrage de l’eau. Ce qui sera fait ensuite par le client ne pourra pas être reproché au piscinier.
On notera à défaut de PV de réception, qu’une facture acquittée est un document contractuel,par conséquent tout ce qui y figure constitue une trace validée par le client.
Autre problème, le vieillissement de l’eau
«On conserve les eaux beaucoup plus longtemps qu’auparavant et avec le développement de “l’outdoor living”, ces dernières années,les sources de pollution ont augmenté.Plus de plantes, sources de phosphates (pollution végétale qui reste dans le bassin) et donc d’algues, évolution des matériaux des revêtements, plus de volets installés également en fosse ou en plage. Combien d’ailleurs ouvrent le bac du volet pour le nettoyer ?
De plus en plus de polluants arrivent dans l’eau sans que les habitudes des pisciniers changent. Les filtres sont plus performants mais pas toujours bien dimensionnés et les temps de filtration sont souvent trop faibles. Ils accumulent ainsi davantage de résidus qui se dégradent et restent dans l’eau.
Aujourd’huion assiste à un vieillissement de l’eau en France. En Angleterre, les piscines sont vidangées chaque année. En Allemagne, les baigneurs se lavent avant d’entrer dans l’eau. Le renouvellement d’eau par 1/3 chaque année est donc très important, que ce soit au moment d’un hivernage passif ou lors de la remise en route pour renouveler l’eau et éliminer une part de ces polluants. Cela demande du temps au technicien. Et comme il y a de moins en moins de bondes de fond, il faut une pompe et… encore plus de temps. »
Avec Xavier Darok, docteur en chimie / Christel Ageorges, expert en piscines et spas, traitement de l’eau et formatrice / Mathias Werner, expert en traitement par électrolyse
La réalité étendue est déjà présente dans nos quotidiens sous différentes formes et va prendre de plus en plus de place dans vos entreprises,le parcours d’achat et le cycle de vie de vos clients. Décryptage.
Qu’est-ce que la réalité étendue ?
La réalité étendue ou réalité mixte (XR : Extended Reality en anglais) combine éléments réels et virtuels en proposant différents niveaux d’interaction entre eux et avec eux.
Elle se décline en 3 technologies que sont la réalité augmentée (RA), la réalité mixte (RM) et la réalité virtuelle (RV).
• La réalité augmentéepermet de superposer des éléments en 2D ou en 3D à un environnement réel comme un meuble dans un salon ou bien évidemment une piscine dans un jardin.
•La réalité mixte s’apparente à la première mais avec davantage d’interactions entre les objets virtuels et ceux du réel soit en tenant compte d’éléments de la réalité ou en les convertissant en version virtuelle.
•La réalité virtuellenous plonge dans un univers virtuel (metaverse) qui réinvente la réalité.
Au-delà de stimuler notre vision (interface visuelle), elles proposent également de stimuler nos perceptions auditives (audio) ou tactiles (toucher) avec des gants ou une combinaison.
Quand le virtuel simplifie le réel…
La réalité étendue utilise des technologies embarquées dans différents types de terminaux, écran interactif, tablette, smartphone, lunettes ou casque de réalité virtuelle pourapporter davantage de services et de proximitéau client, gagner en réactivité et en temps d’intervention, développer les interactions entre le client, le produit et votre entreprise.
1. Elle améliore l’expérience client et la réactivité du piscinier
En avant-vente, le client pourra commencer àimaginer sa piscine dans son jardin grâce à la réalité augmentée et décider du meilleur endroit où l’implanter. Une fois l’emplacement choisi, la conception de son projet en 3D, en lieu et place de la 2D, l’aidera, grâce à un écran interactif ou un casque de réalité virtuelle, àse projeter dans sa future piscine,de la voir, d’en faire le tour, d’en choisir les matériaux et les couleurs de finition en direct, de l’équiper voire d’y plonger. Cette immersion dans son projet, il pourra la faire de votre magasin comme de chez lui tout en discutant avec votre commercial qu’il verra sur son écran. Pendant le chantier, et à distance, il pourra vérifier, grâce au smartphone ou aux lunettes d’un commercial, l’état d’avancement de sa piscine en direct.Ce dernier pourra également lui expliquer les prochaines étapes du projet en superposant le projet 3D au réel. Une fois la piscine construite, pendant la phase de découverte de la piscine, si le client a une question sur ses équipements, vous pourrez lui expliquer en direct comment fonctionne sa vanne multivoie ou comment régler la production de son électrolyseur. Pendant les saisons suivantes, en cas de problème, vous pourrez intervenir, sans vous déplacer, en analysant la situation via le téléphone ou la tablette du client, afin qu’il puisse lui-même réaliser les ajustements nécessaires ou planifier un rendez-vous sur site.
2. Elle facilite le travail du technicien piscine avec des services étendus
En plus de simplifier l’intervention du technicien, engérant davantage de situations à distance,le technicien pourra accéder à un grand nombre d’informations depuis le local technique. Grâce à lareconnaissance automatique du matériel installé,il pourra consulter le tutoriel du fabricant pour le démonter avec des informations contextualisées,afficher des éclatés du produit pour identifier ses différentes parties et commander la pièce à remplacer en sachant à quelle date elle pourra être livrée pour informer le client et planifier sa prochaine intervention.Vous pourrez également valoriser ces nouveaux services rapides, à distance et en direct : téléconsultation pour avoir l’avis d’un technicien, accompagnement au paramétrage d’un appareil, à son nettoyage, à l’hivernage d’un équipement ou des sondes d’un régulateur,intervention en live après avoir analysé la situation…. À vous de décider ensuite si cette prestation est couverte par une garantie, si vous lafacturez immédiatement (avec devis signé électroniquement) ou si vous choisissez de proposer un abonnement au client. L’important est d’avoir satisfait son besoin, répondu à son attente… pour qu’il puisse profiter de sa piscine dès qu’il lui en prend l’envie.
3. Elle aide votre entreprise à se structurer et s’organiser
Ces technologies vont vous aider à organiser votre entreprise endédiant des techniciens à ce type d’interventionà distance, à anticiper etplanifier leurs déplacements, à réserver du temps aux urgences avec à la clé, de la satisfaction client et une capacité à gérer un parc de piscinestoujours plus important pour générer davantage de marge opérationnelle et profiter d’un revenu récurrent qui contribuera au développement de votre entreprise.Grâce aux appareils connectés associés, votre efficacité sera d’autant plus grande et votre capacité d’intervention démultipliée.
Mais cela ne s’arrête pas là. La réalité étendue va également vous aider dans la gestion au quotidien de votre entreprise. Imaginez que vous puissiez réaliser uninventaire de vos stocks plus rapidement, en « un coup d’œil », par scan d’un ensemble de code-barres pour que les produits manquants soient ajoutés automatiquement à votre panier de commande.
Autre application pratique,la formation de vos collaborateurs.Pensez à un webinaire au cours duquel vos techniciens pourraient « toucher » les produits. Zoomer, les faire pivoter, les démonter, pour mieux les installer et intervenir dessus une fois installés chez le client ?
Et ce ne sont que quelques applications pratiques possibles de ces technologies… l’avenir nous en dévoilera davantage.